Avec l’histoire de Stan Meyer, on revient aux vieux clichés : les scientifiques sont des gens pleins de certitudes qui font le jeu des grands méchants exploiteurs de la planète au détriment des gentils martyrs qui se font avoir à cause de leur grande générosité. Mais la certitude n’existe-t-elle pas du côté de ceux qui refusent tout échange sérieux en changeant continuellement de sujet ?
L’électrolyse est enseigné au collège... par des scientifiques, certes, dont il faut se méfier, car ils font le jeu, etc...
Des millions d’élèves ont vu une tension apparaître au bornes d’électrodes de zinc et de cuivre plantées dans un citron, mais beaucoup oublie cela pour s’intéresser aux messies si gentils : Stan Meyer aurait refusé un milliard de dollars en liquide... C’est pas beau ?
Son truc ne part pas d’un mauvais fond : une espèce de synthèse d’électro chimie et de mécanique vibratoire... mais ça marche pas. Il racontait que l’on voulait le faire taire, avait posé ses brevets, mais ne voulait pas montré aux télés qui venaient le filmer son truc. Une petite odeur d’embrouille tout ça.
C’est sur qu’un bidonnage avec des électrodes métalliques (fabriquées à partir d’oxydes et donc avec dépense d’énergie) qui réduisent l’eau ne pouvaient pas faire illusion devant des personnes avec de l’expérience, donc il n’a rien prouvé du tout et a été condamné pour escroquerie.
Le gros truc pour fabriquer du dihydrogène semble être les algues : l’énergie nécessaire pour la réduction serait celle du soleil. Des scientifiques y travaillent pas mal... et ils ne sont pas sûr du tout du résultat.
Il y avait un type qui soi-disant transformait l’eau en vin ; ceux qui n’y croyaient pas n’avaient pas à lui faire de mal, mais pouvaient être sceptiques.
Je pense que Rudolph Diesel a été assasiné suite à ses découvertes (il a disparu la veille de présenter son moteur aux anglais... : des sites conspirationnistes vont sûrement un jour nous faire un truc là-dessus avec des illuminatis, Rockfeller and co, et des milliers de disciples, persuadés et fiers d’être des initiés, relaieront la légende ), et que l’ère du pétrole n’est pas fini (l’extraction des fuels lourds n’étaient jusqu’alors pas rentable).
Les cigales et les fourmis ont tout intérêt à coexister. Pour cela, ils doivent se respecter et avoir confiance.
Dire que l’augmentation du taux de réussite au bac s’explique par la seule baisse des effectifs m’apparaît risqué. Vous liez un changement qualitatif à un autre quantitatif, mais je ne vois pas ce qui vous amène à le faire.
L’existence d’un numerus clausus pourrait le justifier, mais il n’y en a pas au bac.
Y aurait-il eu, alors, sélection des meilleurs élèves ?
Ou amélioration du niveau scolaire moyen des élèves ?
On peut aussi évoquer un allègement des effectifs par classe permettant un meilleur suivi de chaque... mais à ce moment-là, il faut aussi parler d’une augmentation du coût par élève (le sujet se rapporte aussi à une loi de finance...).
Sinon le cas de l’ATER prénommé Bertrand m’interpelle. Par tous ou la majorité de ces étudiants sont en licence au bout de trois ans, je déduis que l’on doit être autour de 75 % de réussite. C’est quelque chose de remarquable, exceptionnel et donc exemplaire.
Je regrette que le mouvement actuel amplifie les fractures public-privé et favorisés-défavorisés. Titulaire d’une licence de sciences physiques, je peux vous dire que quand j’ai été la première fois dans une agence d’intérim avec mon diplôme, j’ai bien compris le malaise...
Si les IUT, de nombreux DESS, et les filières qui forment à des professions libérales (médecine, droit) sauvent le bilan des universités, on y trouve une clique particulièrement néfaste...
Le cynisme de certains mandarins-gourous atteint des sommets. Il suffit de voir comme régulièrement ils arrivent à soulever une armée de petits soldats prêts à tous pour les défendre... et de retrouver ces mêmes petits soldats quelques années plus tard. Ils ont bien réalisé qu’ils s’étaient fait manipuler, mais ne s’attaqueront jamais au pouvoir de ces experts en langue de bois.
Si des nazis attaquaient la France, Maugis et Chapoutier s’élanceraient vers eux en brandissant un drapeau rouge : « Merci d’être venu nous libérer ! ».
Si tu leur parles qu’en mai-juin 1940, il y a 100 000 français qui se sont fait tuer et eu plus d’un million de prisonniers, ils vont se dépécher de t’accuser d’avoir gonflé les chiffres ou alors te dire que c’est un détail de l’histoire car ce n’étaient que d’affreux français, sûrement plus fascistes que fascistes.
Depuis la fin de la guerre froide, les russes ont mis leurs « idiots-utiles » à la disposition des Etats-Unis, pour les aider à prendre le contrôle des pays d’Afrique francophone.
Alors là, les histoires d’armes de destruction massive fournies par la France deviennent crédibles pour plus de monde ...
L’autre qui nous dit que l’on n’a pas parlé du génocide rwandais dans les médias français n’a pas encore du entendre parler des millions de morts de RDC, ou croient que c’étaient des « méchants » êtres humains que la France a sauvé d’un juste châtiment, et que donc, c’est bien fait pour leur gueule.
Enfin, content de voir que certains ne racontent pas que des conneries...