Justement non, la pensée unique a changé de camp. En cela, l’auteur a raison. Il suffit de reprendre le terme de cette chère dame de fer qui a présidé à l’érection du capitalisme en « fin de l’histoire » économique : There Is No Alternative. C’est complètement ce qu’on définit comme la pensée unique : cela ne souffre aucune contestation pour reprendre vos propres termes.
Péripate, vous faites des amalgames qui votre estime de vous même devrait vous interdire. Faire de protectionnisme entre Paris et Marseille ? La bonne blague. Allez donc lire ou relire feu Maurice Allais, le seul français à ce jour Nobel d’économie. Il parle de protectionnisme entre zones de niveau social équivalent. Donc vos élucubrations sur une concurrence déloyale (ce qui est combattu par le protectionnisme) entre Paris et Marseille sont au mieux idiotes, au pire un mensonge.
Payer plus cher des produits étrangers ? -> D’une part, diminuer les écarts de prix entre les produits étrangers et les produits français favorise l’emploi dans notre pays. D’autre part, taxer les produits étrangers permet d’avoir des finances en meilleur état pour pouvoir investir dans l’avenir du pays (infrastructure, écoles...).
Protéger nos canards boiteux ? -> Le rôle des politiques ne serait-il pas de protéger les citoyens et partant de là, de leur permettre d’avoir accès à un emploi ou du moins à un niveau de vie décent (je ne parle pas de richesse ou de pauvreté, juste de pouvoir vivre) ?
Et je pourrais développer encore longtemps sans jamais vous convaincre car j’ai bien compris à vous lire depuis bien longtemps ici toute la mauvaise foi dont vous faites preuve.
Le socialisme reste et restera de gauche. Forcément. Le socialisme est une idée, pas un parti. Le PS, qui ne garde de socialiste quasiment que le nom, ne porte effectivement plus d’idées de gauche. Il n’est plus en rien progressiste ni économiquement, ni socialement. Il n’est donc plus à gauche, donc plus socialiste. Il lui faut donc changer de nom. NPC ? Nouveau parti capitaliste ? Ca sonnerait bien dans le sens de ce qu’il est devenu.