Au-delà des décisions prises par le « G20 » le 02 avril 2009, une petite réflexion s’impose :
Dans une démocratie les décisions sont prises à la majorité des voix du peuple, et ça fonctionne. Dans une entreprise les décisions sont prises à la majorité des voix de ceux qui détiennent le capital le plus important, et la crise est là.
Prendre des décisions qui concernent tous le monde par les majoritaires en capital « le G20 » sans avoir une procuration des majoritaires en nombres « les 165 autres pays qui ne participent pas au G20 » cala conduit à une autre crise. Du moment que les principes d’égalité ne sont pas respectés et les minoritaires « les 165 autres pays qui ne participent pas au G20 » ont été marginalisés.
« ….J’ai bien l’intention d’agir encore plus radicalement avec le système de transport francilien… »
« …Si j’ai le devoir d’entendre ceux qui manifestent, j’ai également la responsabilité de ceux qui ne
défilent pas mais qui souffrent, et c’est d’abord pour eux que j’ai agi…. »
« ….Il fallait agir. Nous avons agi…. »
Peut être :
Mieuxvautréfléchir avant d’agir que regretter après avoiragi. Car « penser » coûte beaucoup moins chère qu’une « action » et le « retour de cette action » pour avoir « la bonne action ».
C’est vrais il ne faut pas penser pendant 25 ans, de même il ne faut pas agir rapidement sans objectif et une ligne conductrice et une cohérence d’ensemble de nos actions.
Des actions qui se contredisent annulent les effets attendus de ces mêmes actions.
M. Sarkozy a dit : « …. Cet argent, il n’a pas été donné, il a été prêté et il rapporte des intérêts …… : en année pleine c’est 1,4 milliard qui rentreront ainsi dans les caisses de l’Etat … »
à Pour évaluer une action, on compte le pour et le contre, et dans les affaires on compte les recettes (produits) et les dépenses (charges, coût) pour déterminer un bénéfice traduit par la formule simple (produit – charges).
Et par conséquent est ce le 1,4 milliard d’intérêt représente des bénéfice ou des produits pour l’Etat !!???
M. Sarkozy complète son argument en précisant que : « ….Et cet argent servira à financer des mesures en faveur des ménages…. »
à Sans pour autant dire que le coût de cette action va augmenter les impôts et taxes de ces mêmes ménages !!!
Quant « le capitalisme » sera jugé et programmé par des fonctionnaires, on ne parle plus de « l’économie de marché » mais plutôt de la nouvelle « administration » du marché.
Quant les acteurs du marché (traders, dirigeants, actionnaires) seront rémunérés par une grille comme celle des fonctionnaires, on attend plus de miracle de ce marché.
Quant ces acteurs qui ont fait le bonheur du capitalisme seront jugés de traître, et les fonctionnaires seront les héros, on attend plus de signe de reprise de ce marché.
Pour combler certaines lacunes et faire plaisir au « peuple » on s’acharne aujourd’hui sur les bonus des « traders », les parachutes doré des PDG de « Valeo », les stocks -options de la « société générale » et la liste des condamnés risque d’être plus longues dans les prochains jours.
L’inflation dans les taux d’intérêts et les crédits immobiliers ont été la source de cette crise, et aujourd’hui on se trouve face à une inflation de la logique des fonctionnaires au détriment de la créativité économique.
Ce n’est pas qu’on adopte l’extrême limite de la pensé pour avoir la solution magique, mais le juste milieu sera suffisant pour résoudre un problème : « Une simple dose sera suffisante pour guérir une maladie, mais une overdose sera mortelle »
Beaucoup de personnes mettent en cause le système de l’économie de marché « capitalisme », alors que ce système est relativement cohérent, sauf et bien sur sauf si on respecte certains ses principes de base (la transparence de l’information financière).
Quant le taux d’intérêt baisse, théoriquement la demande sur les crédits augmente. Et cela se passe réellement. Toutefois, un nombre important de personnes vont conclure des crédits (à taux réduit) au moment de la crise, seront dans l’obligation de rembourser des crédits à (un taux élevés) puisque ces personnes ont accepté (par ignorance ou par obligation) des crédits à (un taux variable). Car un crédit par sa définition est remboursable sur plusieurs années ( avec un taux qui va passer de réduit dans la crise , et qui peut atteindre des niveaux où ces personnes seront incapable d’honorer leurs engagements. )
Ce qui l’ignore encore beaucoup de personne, ce qu’ils font une confusion avec les promotions et les soldes des magasins (de prêts à porter ou de chaussures ou même chez un restaurateur) , car dans ce type de transaction, vous allez profiter immédiatement de cette réduction de prix (vous allez payer uniquement ce qui est affiché sur le ticket au moment de votre achat de ce bien ou ce service) alors avec une banque vous allez accepter et payer un prix (intérêts à taux variable) qui peut tendre vers l’infini (puisqu’il n’a pas de plafond).