on voit qu’on n’est pas au bout de nos peines : du haut de l’échelle (les distingués membres de l’ANCRA) au plus bas (minable Appoline) ils sont encore plusieurs milliers à ne pas vouloir voir la réalité en face (les premiers) et même à n’y rien comprendre du tout (la seconde). Tout ça pour garder leur prestige et/ou leur confort. Egalited a raison : adressons-nous à un autre minsitère que la santé, oublions le sanitaire (et surtout la psychiatrie) et harcelons le ministère de l’enseignement (et son corps enseignant) pour que tous les enfants handicapés soient égaux devant la loi : depuis la loi de 2005, ils ont tous feint de croire que la loi était faite pour les handicapés physiques ou fonctionnels, mais surtout pas les handicapés psychiques, et surtout avec déficience intellectuelle : ceux-là sont les parias de l’école, les intouchables. je me demande comment ils font les voisins : ils ont pourtant les mêmes handicapés, les mêmes autistes, et les mêmes enseignants. Multiplier les postes dans les zones sensibles, accueillir tous les enfants de 2 ans, c’est un bon début pour réparer la casse. Tant que TOUS les enfants n’auront pas leur place à l’école, rien n’aura été fait.
Une fois de plus, Egalited fait une analyse remarquable de la situation.
L’avenir des autistes, enfants, adultes jeunes ou moins jeunes va se jouer maintenant dans le champ de l’éducatif (et pas seulement de l’éducation nationale qui se consacre essentiellement aux apprentissages académiques). Et pour ce, il faudra bien transférer les sommes consacrées jusqu’à présent au sanitaire. Après tout, les Allocations d’Education pour Enfants Handicapés sont bien issues des cotisations URSSAF. Il ne s’agit que d’un transfert et non d’un détournement comme écrit plus haut.