J’aime beaucoup Mélenchon, et je pense qu’il faut le prendre au sérieux quand il dit qu’il n’aime pas la personnalisation des campagnes présidentielles.
Si on écoute son discours de la Bastille, on s’aperçoit qu’il ne dit pratiquement jamais « je ». Il dit « nous ».
Je trouve Mélenchon sidérant de maîtrise. Mais vraiment, il y a mieux encore dans cette campagne : le collectif est de retour.
« Où on était pendant tout ce temps ? » « On se manquait »... « On s’est retrouvé ».
Bravo à Nacoméda pour cette analyse très pertinente et argumentée : c’est du bon boulot.
Mélenchon déplait à la plus part des journalistes, mais le petit journal a en plus choisi de faire de lui sa tête de turc. Tendre la joue droite quand on vous a frappé la joue gauche, ce n’est pas le genre du bonhomme Mélenchon.
Personne ne veut restreindre le droit d’expression de Barthes, droit qu’il utilise largement tous les soirs. Mais personne n’est obligé de participer à ses sketchs. Barthes est parfaitement capable de ridiculiser des chômeurs pour faire un gag. C’est l’honneur de la gauche de ne pas vouloir rire de tout.