La coexistence entre cultures tracée et cultures OGM, pose un certain nombre de question, et dans de nombreux cas la culture des OGM, risque de ne pas apporter les bénéfices que l’on en attend. En particulier si vous avez la curiosité de consulter toutes les demandes d’expérimentation des maïs OGM sur le site du ministère de l’agriculture, et concernant les évaluations de risque par la CGB (Commission du Génie Biomoléculaire) chargée d’évaluer les risques, les abeilles n’y sont même pas évoquée...
les abeilles de Grézet Cavagnan ont ramené du pollen OGM dans leurs ruches... et sous le contrôle d’un huissier, les apiculteurs démontrent la présence de pollen OGM dans les ruches. De leur point de vue, la culture des OGM a un aspect totalitaire et menace toute les productions de qualité et la liberté de produire sans OGM... C’est en tous cas le point de vue de nombreux agriculteurs engagés dans des filières de qualité et qui ne veulent pas perdre la confiance de leurs clients.
En exemple, pour l’industrie alimentaire italienne qui ne veut pas d’OGM, le seuil d’exigence est de 0,1%, ce qui correspond au seuil de détection...
Les OGM sont aussi un peu intolérant, puisque par leur contamination, ils entrainent l’impossibilité pour les voisins de cultiver sans OGM personne pour l’instant ne peut empêcher les insectes de faire ce pourquoi ils sont fait, personne n’empêche le vent de transporter du pollen.
La coexistence entre cultures tracée et cultures OGM, pose un certain nombre de question, et dans de nombreux cas la culture des OGM, risque de ne pas apporter les bénéfices que l’on en attend.
Pour illustrer cette problématique, Je viens de mettre en ligne la première partie d’un film « Le pollen de la discorde » il met en évidence de sérieuses lacunes dans les choix qui ont été fait. si ce film vous intéresse, le lien est à faire circuler.
les abeilles de Grézet Cavagnan ont ramené du pollen OGM dans leurs ruches... et sous le contrôle d’un huissier, les apiculteurs démontrent la présence de pollen OGM dans les ruches. De leur point de vue, la culture des OGM a un aspect totalitaire et menace toute les productions de qualité et la liberté de produire sans OGM... C’est en tous cas le point de vue de nombreux agriculteurs engagés dans des filières de qualité et qui ne veulent pas perdre la confiance de leurs clients.
En exemple, pour l’industrie alimentaire italienne qui utilise l’amidon de maïs,ne veut pas d’OGM, le seuil d’exigence est de 0,1%, ce qui correspond au seuil de détection...
Ce marché représente par exemple 70% des ventes de la Coopérative Agricole Dauphinoise. A cela il convient d’ajouter toutes les productions sous label qui n’acceptent pas d’OGM pour l’alimentation des animaux
et ce qui serait le plus comique, mais au fond c’est dramatique, c’est que certains ingénieurs qui conseillent les agriculteurs, nient encore la recolte de pollen par les abeilles...
Et ce que beaucoup ont oublié dans le premier communiqué de presse qui a suivi le suicide de l’agriculteur :
Les autres membres de sa famille ne connaissaient pas la nature des semis OGM ainsi que l’associé de son GAEC, il produisait également du porc sous label (ce qui interdit l’usage d’OGM pour l’alimentation). De plus semence injustifiée dans une zone ou il n’y a pas de pyralle...
Il faut dire aussi que des agriculteurs ont été parfois trompé sur la nature des semences et que dans la région de marmande le lobby s’active très fort pour inciter les agriculteurs à des semis qui économiquement ne sont pas justifiés.
La coexistence entre cultures tracée et cultures OGM, pose un certain nombre de question, et dans de nombreux cas la culture des OGM, risque de ne pas apporter les bénéfices que l’on en attend.
Pour illustrer cette problématique, Je viens de mettre en ligne la première partie d’un film « Le pollen de la discorde » il met en évidence de sérieuses lacunes dans les choix qui ont été fait.
si ce film vous intéresse, le lien est à faire circuler.
les abeilles de Grézet Cavagnan ont ramené du pollen OGM dans leurs ruches... et sous le contrôle d’un huissier, les apiculteurs démontrent la présence de pollen OGM dans les ruches. De leur point de vue, la culture des OGM a un aspect totalitaire et menace toute les productions de qualité et la liberté de produire sans OGM... C’est en tous cas le point de vue de nombreux agriculteurs engagés dans des filières de qualité et qui ne veulent pas perdre la confiance de leurs clients.
En exemple, pour l’industrie alimentaire italienne qui utilise l’amidon de maïs,ne veut pas d’OGM, le seuil d’exigence est de 0,1%, ce qui correspond au seuil de détection...
Ce marché représente par exemple 70% des ventes de la Coopérative Agricole Dauphinoise. A cela il convient d’ajouter toutes les productions sous label qui n’acceptent pas d’OGM pour l’alimentation des animaux
et ce qui serait le plus comique, mais au fond c’est dramatique, c’est que certains ingénieurs qui conseillent les agriculteurs, nient encore la recolte de pollen par les abeilles...
Pour donner des éléments objectifs sur les OGM, il est bien difficile de ne pas mettre un tout petit peu le nez dans la biologie, et le peu que l’on connaît face à la complexité du vivant.
Un petit ver :Caenorhabditis elegans est un modèle animal d’étude, il possède 20 000 gènes pour environ 300 neurones l’homme infiniment plus complexe a pour comparaison 1 milliard de neurones et au maximum 30 000 gènes (selon les dernières évaluation ) . Avec tous ces écart de complexité et de fonction entre ce petit ver et l’Homme, il est bien difficile d’expliquer avec seulement 10.000 gènes toutes ces différences, difficile de ne pas remettre en question le discours réducteur bien établie chez les bricoleurs d’OGM qui s’appuient sur le modèle incomplet du code génétique.
Pour l’instant les OGM ne sont qu’un savoir faire un peu empirique... Pour fabriquer des OGM, on utilise pratiquement que la séquence de nucléotides (A,T,C et G), qui comporte une séquence codante, elle correspond à la séquence d’acides aminées qui composent la protéine... il y a une autre séquence qui est non codante et dont pour l’instant on ne connaît pratiquement rien et que l’on utilise et introduit dans la construction artificielle, seulement en cas d’échec tantôt elle sert, tantôt non.... ce que l’on admet, de cette séquence, c’est qu’elle a un rôle de médiateur permettent la régulation et l’expression du gène. Un gène va induire la fabrication d’une protéine mais en fonction de l’organisme, cette partie non codante dont on ignore pratiquement tout va donner une protéines, qui aura globalement la même formule chimique, mais avec un développement dans l’espace et un repliement qui sera différent... ainsi la protéine toxine BT fabriqué par la bactérie, n’aura pas du tout la même forme quand cette protéine sera fabriqué par le maïs avec le gène introduit dans le maïs. Avec l’expérience, on sait qu’après plusieurs génération, quand on fait des OGM il y a des recombinaisons, et beaucoup d’incertitudes sur la stabilité du gène il est impossible de prévoir comment il va évoluer... certes les chances d’évolution vers des formes pathogènes qui ne sont pas à exlure, puisque elles ont été observés sont rares, mais pas inexistantes... c’est comme à la loterie, il y a peu de chance de gagner le gros lot mais il y a un gagnant à presque tous les tirages.
La partie codante du génome occupe moins de 2% du génome, le reste on en sait presque rien, alors imaginez, ce que l’on dirait du bricoleur qui veut transformer sa voiture en bolide de course, s’il ne connaissait que le rôle de 2% des pièces de son moteur, on le prendrait pour un imbécile... et pourtant quand on y regarde de près, le vivant est beaucoup plus complexe qu’un moteur de voiture.