@ticotico Je le vois aussi comme ça. Il faut d’ailleurs souligner le caractère déterminant de la valorisation (et donc du prix fixé pour le transfert de propriété). Comme dans le cas de certains exemples récents de privatisations, sous prétexte « d’ouverture à la concurrence », qui ont révélé des falsifications manifestes et évidemment scandaleuses.
Les causes de la crise actuelle ne sont pas les mêmes qu’en 2008, j’en conviens bien. Mais le remède sera le même : il faudra renflouer les acteurs économiques (lesquels et à quel prix ?) pour éviter l’effondrement du système et cela passera par la mobilisation d’énormes masses financières (les fameux 5000 milliards) sur le dos de la collectivité. Avec les conséquences que l’on sait (l’exemple de la Grèce est précurseur à cet égard). Je ne vois pas comment les choses pourraient en être autrement, mais imaginez-vous un autre scénario ?
Je suis toutefois bien d’accord avec vous en ce qui concerne la position attentiste de certains gouvernements, car ce ne sera qu’à l’approche de la fin de la foire que l’on comptera les bouses. Mais les décisions futures ne se prendront pas au niveau des états, lesquels ne seront que les maîtres d’oeuvre des suites liées à ce « choc » bien opportun...
En tout cas, je ne me fais aucune illusion sur les voeux pieux que je scénarise grossièrement dans ce texte politique, lequel n’a que vocation à sensibiliser et à imaginer une perspective différente.