Sur le fond je suis assez d’accord, cependant certaines explications demandent à être revues
Le cas Allen Dulles est très révélateur. Pour rappel Allen Dulles a décidé de venir en Suisse pendant la guerre, pour cela il a pris pas mal de risque en passant par la France occupée. En Suisse il a dirigé l’OSS càd l’ancien CIA à Berne. Il y avait 150 agents américains à Berne, autant dire 150 espions qui purent travailler en pleine collaboration avec l’armée suisse. Or l’activité principale de l’OSS a été d’aider tous les mouvements de résistance au nazisme et ceci par exemple en finançant les maquis en France et les résistances. Tous ceci tj en collaboration avec l’armée suisse. Eh bien aujourd’hui, personne ne sait cela pourquoi ? Parce que médias et enseignants martèlent continuellement le contraire à savoir qu’autant la Suisse que Allen Dulles collaboraient avec les nazis. Pour preuve dans le texte l’auteur ne mentionne même pas pourquoi le général allemand Wolff est venu en Suisse. On a l’impression que c’est uniquement pour se joindre aux Alliés afin d’aller combattre les Soviétiques. Je ne conteste pas le fait que Dulles était viscéralement anti communiste avec quand même l’excuse que le socialocommunisne façon URSS ne valait guère mieux que le nazisme. Cependant ce qu’il y a lieu de savoir c’est que si le général Wolff était en Suisse c’était pour négocier la reddition de l’armée allemande en Italie. Pourquoi ? Parce qu’Hitler avait ordonné de pratiquer la « terre brûlée » càd tout détruire et assassiner en se retirant. Or il serait quand même bien de savoir que des généraux Allemands ont refusé cet ordre et ont donc pris l’initiative d’une reddition. Et toutes ces tractations se sont passées en Suisse mais de façon secrète parce qu’elles violaient la neutralité. Le colonel Waibel des SR suisse a été le plus engagé dans cette affaire. A part Wolff Il y eut deux SS allemands qui vinrent en Suisse, au Tessin, Waibel leur demanda de localiser les endroits où furent déposés des bien culturels afin de prévenir les Alliés d’éviter de les bombarder. Il demanda également d’arrêter les massacres commis par les Cosaques dans les villages.
Voici la réaction de Churchill à ce propos :
Le 2 mai 1945 Churchill annonça à la Chambre
des Communes la reddition sans conditions de l’armée allemande d’Italie comportant
près d’un million d’hommes. Cette
reddition était le prélude à la fin de la guerre.
"Dans l’histoire de la guerre cette capitulation
est un fait unique en ce sens qu’elle a pour effet de mettre hors de combat une
immense armée et de libérer un territoire extraordinairement vaste et
important. Cette capitulation exercera, à n’en pas douter, une influence
favorable sur le cours des événements."
Il me semble qu’il y a plus « d’intime conviction » que de preuves irréfutables. D’ailleurs quelle serait la preuve irréfutable ? Si vous vous déplacez quelque part dans le monde, quelle est la preuve que vous y avez été si ce ne sont des témoignages de personnes qui vous ont aperçu...et encore combien de fois ce genre de témoin s’est trompé. En plus l’embrouille du tournage en studio n’arrange rien question preuves. Bon...il y ont été, il faut y croire c’est tout...
D’ailleurs on ne définit pas assez sur ce qu’est une preuve, il en est de même des innombrables débats sur l’existence de Dieu.
@roman_garev Ah oui, j’oubliais que c’était héroïque de livrer des armes à l’un des camps sans aller se battre et donc de prolonger la guerre et d’envoyer les jeunes soldats ukrainiens et russes aller se faire tuer....vous avez sûrement raison
Être neutre est toujours mal vu, et pourtant je maintiens que c’est la seule attitude valable. Comment ne pas constater qu’à la base de ce conflit traîne toujours l’influence des deux idéologies qui ont marqués le 20è siècle, d’abord le socialocommunisme puis le nazisme .Le nazisme c’est le nazisme ce n’est même pas du tout le fascisme, par contre évidemment le socialiocommunisme prend toujours le nom du dictateur lorsque l’idéal est perverti, ainsi on a le léninisme, le trotskisme, le stalinisme, le maoïsme, le castrisme etc. A la base cela reste le marxisme càd l’utopie de la dictature du prolétariat
Le problème autant d’un côté que de l’autre c’est qu’il n’y a jamais eu de « devoir de mémoire ». Du côté ukrainien il serait vain de nier l’histoire de la participation à la Shoa et du côté russe il serait également vain de nier toute la souffrance des peuples de l’URSS engendrée par Staline mais déjà également par Lénine. Je rappelle en passant que Staline n’était pas russe.