Christian Hivert

c’est un peu cela, mon neveu de quatorze ans à tout compris,c’est pourtant pas un crac

Comme je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas, permettez moi de faire l’élève indiscipliné face à son professeur indélicat, je n’ai pas d’explications à vous fournir, et je me moque un peu de n’être pas compris par tous, la chose serait impossible, les mauvaises volontés sont trop enracinées dans l’espèce moderne.

je me permettais seulement de vous encourager à parfaire votre éducation, ce qui n’a jamais constitué dans aucune civilisation la moindre insulte, je ne partage pas les mêmes valeurs maniérées.
Ceci dit le titre d’origine était « le suspect succès des insurrections qui viennent », et les rédacteurs d’agoravox l’on changé, ce qui rend effectivement la compréhension générale plus délicate, il est vrai que je fais parti des générations à qui l’on demandait quelques efforts, la lecture ne consisite pas à voir des signes et des pensées prédigérées, , il fut faire un effort, si, si ;

En général on attends la fin du texte pour en saisir le sens, sinon dès la première ligne tout serait dit.

Je suis désolé de ne pas vous avoir interressé.

Ce qui me laisse le droit d’être lu par d’autres, ne vous en déplaise.

Quand au fayot macho chevaleresque, que dire, nos genres étaient inversés et son inculture devenait puit de science, géométrie variable des honnetetés.

D’autres que vous ont parfaitement compris, auriez vous des lacunes culturelles graves, je vous conseille alors quelques lectures enrichissantes.

http://www.mouvementautonome.com/

Le suspect succès des insurrections qui viennent
Quand l’imbécile regarde le doigt qui lui montre la Lune, j’ai tendance à regarder le type qui tend le doigt. Que nous veut-il donc, avec sa condescendance d’intellectuel bien nourri, dont la hargne  ressentie envers tout ce que nous représentons n’a d’égal que son mépris exprimé pour tout ce que nous tentons de construire ? Quand je dis nous je parle des personnes que j’ai pour habitude de fréquenter, gens de peu, gens de rien, mais gens de cœur, je veux dire autant généreux que courageux, aimant le travail qu’il font et désirant le faire correctement, dans de bonnes conditions, sans rien prendre d’indu à quiconque, mais souhaitant comme beaucoup la disparition du système qui exploite leur travail. Ils n’ont pas fait de hautes études, mais connaissent le sens des mots décrivant leur situation de vie et de lutte. Ils ne confondent pas abolition du travail et abolition du salariat, ils ne confondent pas débrouilles solidaires et apologie du vol, ils ne confondent pas résistance justifiée et collective et apologie de l’émeute. La violence du monde, ils la subissent trop au quotidien pour vouloir la généraliser dans toutes [...]