J’applaudis des 2 mains et des 2 pieds à l’article de Michel Mengneau .Bien sûr que le travail ne devrait être qu’un « accessoire d’échange » ! (belle formule). Parmi les arguments en faveur du travail du dimanche, il en est qui me hérisse particulèrement : : ce sont ceux qui, par zèle individualiste nous disent que « eux travaillent bien le dimanche » parce qu’il faut des infirmières, des roulants,... bref des actifs pour assurer un minimum de services. C’est donc cela leur conception de l’égalté ? A suivre ce raisonnement, il faudrait travailler la nuit au seul prétexte qu’il existe des métiers qui nécessitent une présence permanente ne serait-ce pour des raisons de sécurité. Et puis, qui est concené par ce « surtravail » ? Les employés dans les services de distribution qui sont mal payés (et qui ne bénficieront même pas de bonus) et qui perdent l’une des rares libertés qui leur reste encore : celle de choisir ce qu’ils feront de leur journée du dimanche, et la joie de retrouver ses enfants, sa famille ou ses amis Quant aux « clients », ils auront la « liberté de consommer ». Triste société ! Et si, et si... ces « clients » devenaient des citoyens en refusant d’acheter ce qu’ils peuvent acheter la veille ou le lendemain ? Les employés des magasins y trouveraient leur compte en travaillant moins et en ayant tout le loisir de converser entre eux... Nos financiers gloutons privés de profits deviendraient des défenseurs des conquêtes sociales en conseillant d’abandonner le travail du dimanche dans les magasins. Alors, faites comme moi : le dimanche et les jours fériés, embrassez votre femme et vos enfants, jouissez du plaisir de ne rien faire, lisez, allez au cinéma, rencontrez vos amis... BREF, VIVEZ !!
Hélas vous avez mille fois raison ! et l’avenir n’en est que plus préoccupant. Il y a un précédent : au début des années 70, certains économistes du Club de Rome en appelaient à une remise en cause du modèle de croissance des Trente Glorieuses. Les chocs pétroliers de 74, la stagflation et le chômage eurent raison de ces idées novatrices et le monde se lança pendant 30 ans dans un libéralisme économique débridé qui nous mène à un désastre dont nous ne connaissons hélas que les prémices
Sarkozy, un bonimenteur ? La lecture du long (peut être trop long) message intitulé « l’incroyable...contradictoire » m’a comblé d’aise. Ainsi, je ne suis pas le seul (si j’en juge de la majorité des réactions) à considérer Notre Majesté comme un camelot (que cette honorable corporation m’excuse) qui vend un produit à des citoyens infantilisés. On retrouve toutes les techniques de manipulation : le geste volontairement provocateur, les fausses questions qui suscitent une réponse unanime (sil y en a parmi vous qui considèrent que le crime doit rester impuni), l’identification du Vénérable à la vox populi (ce que je dis tout haut, c’est ce que tout le monde pense tout bas), l’invective contre celui qui ose manifester quelques réserves sur la qualité du produit (facile de s’attirer le rire des courtisans en ciblant un journaliste), le brouillage du message en utilisant avec le plus grand cynisme l’appétit de pouvoir des petits vassaux... Le sarkozysme, c’est l’utilisation maligne (cette tumeur qui menace la démocratie) des moyens de propagande, c’est la puissance du Roi qui dispense prébendes, et privilèges à des sujets menacés de disgrâce s’ils n’obéissent pas à ses caprices.