Bonjour, (Être de gauche, c’est d’abord être tolérant donc poli.) Ceci dit, « Soyons de gauche, Soyons innovants » oui, tout à fait d’accord, mais, camarades, permettez alors aux idées différentes d’exister, ouvrez les réunions PS au public. Ainsi, vous, camarades qui dirigez certaines fédérations, ne formez pas un petit clan de décideurs et soyez vraiment démocrates. De même, vous, camarades élus socialistes, ne pensez pas uniquement à votre réélection et préparez avant qu’il ne soit trop tard votre « succession ». Et vous, camarades, qui avez été battus lors des dernières élections, ne préparez pas les prochaines avant d’avoir sollicité et écouté les analyses de vos amis proches sur les raisons (il y a toujours des raisons) de votre défaite, et ainsi d’en tirer sereinement les enseignements. Enfin, vous, camarades, qui n’espéraient qu’être élus sur des listes telles celles des Régionales, ne bloquez pas ces listes, faites leur subir le test des votes des militants et si vous n’êtes pas souhaités, acceptez le, ceci ne doit pas vous empêcher de continuer à militer. C’est suite à de semblables gestes que l’innovation est garantie. L’écoute, l’analyse, le militantisme sont les garants de la réussite. Mettons les en pratique.
La science, la conscience, l’habitude, le progrès, le mieux que rien, ... l’interrogation, la suspicion, la précaution, ... le rejet. Brigitte, comme beaucoup, comme moi, est certainement passée par ces différents stades et est arrivée ... au rejet ... Au rejet de toutes ces « choses » , de ces « systèmes » qui auraient pour finalité de nous faire croire que pour mieux nous protéger, il était indispensable de mieux nous regarder vivre. N° de sécu, carte bancaire, adresse mail, n° INSEE, fichier fiscal, de police, caméras de surveillance, portiques, codes, biométrie, ... Que ne savent-ils pas de nous ? Mais, au fait, vivons-nos mieux depuis que ces systèmes ont été mis en place ? Avons-nous évité les crises dont cette dernière, financière puis économique et maintenant sociale qui, pourtant est une crise de cause « virtuelle », une crise créée par le tourbillon fou des disques durs. Mesdames et Messieurs les technocrates, je ne veux plus de vos sigles qui, avouez le, servent plus à la carrière de leur créateur qu’au bien être des « gens », vous savez « les gens », ceux qui souhaitent vivre heureux ... donc libres.