Plusieurs remarques mais la première, la plus importante c’est qu’il ne faut pas voir l’EN que par le prisme de l’enseignement, il existe des instances où travaillent certaines personnes qui ne font aucunement de l’enseignement, c’est le cas des Inspections Académiques et de se que je qualifierais de parasites de l’Education Nationale compte tenue de mon expérience les Rectorats. Au dessus de cela, il y a le ministère qui grouillent de gentils petits soldats politiques.
Parler de l’EN nécessite de voir l’ensemble de ce domaine et non uniquement les chevaliers envoyés au front parental et enfantin. Cependant et pour avoir beaucoup de contacts dans la sphère universitaire, on peut voir que l’enseignement a très largement régressé au fur et à mesure du temps. Selon la plupart des enseignants, le niveau d’exigence par niveau d’étude a régressé de 5 ans en environ 20/ 30 ans. Je peux l’illustrer par un exemple simple, j’ai appris les Espaces Vectoriels (Mathématiques) en seconde (il y a plusieurs décennies) alors qu’aujourd’hui ce domaine est enseigné en Math Spé (confirmé par un de mes neveux qui a fait cette prépa et est aujourd’hui prof de math).
La connaissance générale, la connaissance du monde indépendamment de sa spécialité est une véritable catastrophe, là aussi le constat est grave. Si nous cherchons à former uniquement des unités de production, le terme Education de l’EN devrait disparaitre puisque nous n’éduquons plus, nous conditionnons.
Je connais assez mal les inspections académiques mais j’ai eu à faire avec un Rectorat, celui de Toulouse. Ce pan de l’administration regorge de personnes qui ne font pas leur travail. J’ai dû travaillé avec le Conseil Régional et le Conseil Départemental (Général à l’époque) pour faire des estimations démographiques pour envisager la réfection et la construction de Collèges et Lycées, j’ai aussi traité avec différentes mairies pour les écoles primaires et maternelles. Ma surprise est que le Rectorat ne discutait pas du tout avec les deux Conseils, aucune perspective démographique n’était présentée ou même étudiée. Quand j’ai contacté le Rectorat (j’étais président de la FCPE) ils m’ont tout simplement envoyé bouler. J’ai persévéré avec les deux conseils de la région toulousaine et cela a abouti à la Réfection d’une vingtaine de collège, la construction de 5 Collèges et de 3 Lycées. Ce que nous constations en tant que parents, c’est que nous avions des élèves qui suivaient les cours dans les couloirs (certains établissements sont anciens et les dimensions des classes étaient faites pour recevoir une vingtaine d’élève alors qu’ils étaient plus de 30 par classe), que la population toulousaine s’accroissait entre 25 et 30% par an (ce qui a conduit à construire des infrastructures), ...
En fait mon expérience externe à l’EN tout en travaillant pour améliorer les conditions m’ont fait comprendre que les enseignants font ce qu’ils peuvent souvent avec ce qui leur est ordonné de faire et qu’il existe au moins une structure, le Rectorat, qui pose d’énorme souci de fonctionnement de l’école. Quant au temps de travail des enseignants je pense que la relation niveau d’étude et salaire correspond en tout point à leur temps de travail. Dans certains pays d’Europe, je reconnais que les enseignants travaillent plus mais leur niveau de salaire est quasiment deux fois plus élevé qu’en France.
Or la remarque de ce guignol qui nous a servi de président ne peut être résolue par ce biais puisqu’il critique le temps de travail et constate qu’on n’a pas les moyens. En fait il crache mais ne propose rien.
La défaite de l’Ukraine se profile et elle est complète.
Ainsi à Koursk, l’Ukraine a perdu 40% du territoire qu’ils sont parvenus à prendre par surprise, ils perdent dans le même temps du terrain dans l’est de l’Ukraine ; ils ne parviennent plus à tenir le front et se font massacrer par l’artillerie russe.
Il est difficile de comprendre la décision occidentale sachant que les russes disposent du meilleur système anti-missile au monde, le S400 largement déployé mais aussi et surtout le S500 Prometeï, très performant en défense anti aérienne mais aussi anti balistique, sans équivalent en occident ; ce S500 est déjà réservé pour l’Inde, la Chine, la Turquie, l’Algérie. L’algérie possède déjà le système S400, l’un des meilleurs systèmes au monde, d’ailleurs, le site « Rai Al-Youm » avait écrit que les missiles S-400 appartenant à l’Algérie étaient devenus une source de terreur pour l’armée américaine, qui tente de produire des avions de guerre capables de leur échapper, mais en vain.
Quel est l’objectif alors dans ce cas des américains sachant que nos missiles n’ont pas du tout l’efficacité requise pour changer la direction du conflit ; nos missiles sont détruits à plus de 80% en vol, selon certaines sources c’est même 97%. A savoir que seul le S500 peut contrer des missiles balistiques hypersoniques, les ukrainiens ne disposent pas de ce type de système qui plus est, si le système S500 est capable d’intercepter des missiles hypersoniques, aucun système occidental n’a cette capacité au moins vérifiée. Cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas en intercepter mais que les moyens à lancer en nombre de contre mesures pour un pourcentage très faible d’intervention ne vaut pas la peine ; on estime que les occidentaux peuvent intercepter entre 15 et 20% des missiles hypersoniques pour, comme les russes, atteindre du 97% pour les missiles à vélocité sonique.
Aurélien Barrau enfonce le clou initié par différents courant philosophiques, principalement de l’école de Frankfort (Max Weber, Karl Otto-Apel, Jurgen Habermas, ...) qui depuis longtemps alerte sur le penchant scientiste de la société moderne, science qui dérive de plus en plus pour les désirs économiques de nos dirigeants réels, les investisseurs de la planète.
Bien sur que le système d’aujourd’hui est présenté sous l’angle de l’arbre qui cache la forêt, par des choix politiques et scientifiques. La science a depuis bien longtemps dérivé, elle parvient même à prostituer les sciences d’origine pour aller dans le sens qu’elle souhaite ; la théorie des cordes étant un parfait exemple de la perte de repère des sciences ; sans expérimentation la science perd tout son sens.
Quelle personne aujourd’hui se référant à l’évolution des sciences est capable d’expliquer les théories scientifiques qu’il glorifie ? Dans ce contexte, la croyance à la science est le reflet parfait de ce que l’humanité à vécu durant les siècles de croyance déiste.
Nous courrons à notre propre destruction sur la base d’une croyance, celle d’un système reposant sur une notion mathématique d’infini (la croissance économique). Dès lors, nous avons créé les barreaux dans lequel nous sommes enfermés et cette prison nous mènera à la mort, mais le point positif c’est que la planète n’a nulle besoin de l’humain pour continuer sa route. Dès lors qu’elle est capable de créer des conditions de vie pour un autre cycle de vie, cela n’a pas d’importance, que l’humanité disparaisse, cela fera un parasite de moins sur la planète.
Vous n’êtes pas naïf, vous savez très bien que depuis plusieurs décennies, les occidentaux sont partisans du faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Seules les bombes à fragmentation russes engendrent un crime de guerre, les nôtres engendre la paix et la démocratie. Il suffit de le dire et de l’écrire pour que des idiots inutiles y croient ; je ne vous catégorise pas dans cette classe, mais d’autres intervenants sur ce fil sans doute.
Non vous n’êtes sur de rien. Combien de missiles balistiques seront contrés ... vous n’en savez rien. Le nucléaire comme le conventionnel doit tenir compte de cette capacité qu’à chaque nation non seulement à lancer des missiles mais aussi leur capacité à les intercepter.
Ce qui est certain c’est que nous aurions un bel hiver nucléaire.
La Russie n’a pas à se soucier de cela, elle peut envoyer 900 ogives sur la France en gardant une très grosse réserve (voir ici pour se rendre compte de la différence).
Sur 300 ogives françaises on atteindra au mieux 10% des objectifs soit une trentaine de bombes, pas de quoi rayer la Russie de la carte. Par contre les russes ont la capacité de rayer la France de la carte.
Pour l’estimation des cibles atteintes, se référer au mode de calcul utilisées pour les contre mesures nucléaires : la probabilité de succès d’un seul intercepteur est de 56-57%, ce qui nous donne 97% de chances d’intercepter un missile en une salve de « 2x2 ». Je parle là de missiles normaux, non hypersoniques ; pour les missiles hypersoniques les chances d’interception sont très basses.
Au final, la France est un nain, comme l’Europe. Les américains eux-mêmes ont peur de la capacité des contre mesures russes et de leurs capacités offensives hypersoniques. Actuellement, l’occident n’est pas au niveau des russes dans ce domaine ; nous avons un bel arsenal qui peut être contré à environ 97% alors que les russes ont 70% de leur arsenal qui peut être contré par nos moyens défensifs mais les 30% qui peuvent être contrées à 20/30% au mieux feront elles très mal.
Mais les russes vont rester à du conventionnel, il n’y aura pas de miracle ATACMS qui sont des missiles qui peuvent être contrés facilement. 6 missiles envoyés et 5 détruit en vol, le dernier ayant fait très peu de dégâts. Ce premier essaie ukrainien montre bien la difficulté ; les ATACMS sont détruits à plus de 80% en vol. Pour avoir un impact significatif, il va falloir en envoyer beaucoup, beaucoup plus que les réserves américaines ne le permettent.