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Christophe Dugenoux

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  • Christophe Dugenoux 22 décembre 2014 12:02

    Quelques éléments factuels :

    - Le contrat Decaux, qui apportait à la ville 600 000 €, arrivait à expiration. Decaux était donc en phase de renégociation. Si l’on se base sur des villes de taille équivalente, on constate que le nouveau contrat aurait rapporté à partir de 2015 à peu près 150 000 €, au lieu des 600 000 € de 2014. C’est donc de cette somme que Grenoble à choisi de se passer pour protéger ses habitants de l’agression visuelle que représentaient ces panneaux, et pas de 600 000 €.

    - Il est vrai que la baisse de la subvention des musiciens du Louvre représentent, en part relative, plus que la baisse des dotations de l’Etat sur l’ensemble du budget de la ville. Cela s’appelle faire un choix politique, les élus sont là pour çà, ce ne sont pas des comptables. Ils ont choisi de baisser plus ceux qui pouvaient de passer d’eux, pour continuer à soutenir ceux qui en ont le plus besoin. Pour ma part, je peux regretter qu’ils n’aient plus les moyens de soutenir tout le monde. Mais à partir du moment ou la réalité est celle-ci ( de 6 à 7 000 000 000 de baisse en 2015, puis autant en 2016, et encore en 2017. Cela fait quand même de 18 à 21 000 000 000 € de baisse cumulée !) De plus, est-ce vraiment le rôle d’une ville, dont les ressources sont principalement une fiscalité injuste puisqu’elle n’est ni proportionnelle ni progressive, de soutenir une troupe de musiciens dont le rayonnement est international ? A mon sens, c’est plutôt celui de l’état !

    - la municipalité Piolle n’a pas enlevé les contrat de l’éclairage public à GEG, c’est la municipalité Destot qui a pris cette décision, l’appel ’offre avait été lancé avant les élections. Et la municipalité Piolle n’a pas confié ce contrat à Bouygues et Vinci, c’est la commission d’appel d’offre (dans laquelle toutes les sensibilités politiques sont représentées, y compris les oppositions), qui a voté à l’unanimité pour cette offre qui respectait mieux le cahier des charges rédigé par l’ancienne municipalité. Ils ont juste respecté la loi ! Alors oui, les salariés de GEG, inquiets pour leur avenir, ont perturbé le Conseil Municipal d’octobre. C’est normal s’ils avaient fait, eux aussi, cru qu’il s’agissait d’une volonté délibérée plutôt qu’un système de contrainte lié aux textes et à la procédure.

    Complètement d’accord pour tirer des conclusions à partir des faits, mais pas à partir d’interprétations partisanes des faits !



  • Christophe Dugenoux 22 décembre 2014 11:23

    Je veux bien admettre qu’Agoravox soit un média d’opinion, mais de l’opinion à la mauvaise foi, accompagnée de ses contre-vérités, il y a quand même un pas que l’auteur n’aurait pas du franchir !
    Je veux bien que l’on regrette que l’orchestre professionnel « les musiciens du Louvre » ne soient plus subventionné par la ville de Grenoble, mais ce n’est pas une raison pour raconter n’importe quoi et demander aux lecteurs et lectrices de prendre çà pour argent comptant !
    Et du « n’importe quoi » dans cet article il y en a une sacrée dose !

    Avant de préciser ce dont il s’agit, une première rectification s’impose : lorsqu’une collectivité prend une décision, cela se fait forcément en assemblée délibérative (en l’occurrence le Conseil Municipal), et çà tombe bien, à Grenoble les délibérations votées sont toutes publiques (c’est la loi) et accessibles depuis le site internet de la ville. Les Conseils sont également enregistrés en vidéo, et accessibles dans leur intégralité. Donc, si qui que ce soit veut vérifier la véracité des allégations présentes dans cet article, ou dans une réaction (y compris celle-ci) il ne sert à rien d’aller voir le Dauphiné Libéré, presse peu objective, il faut simplement aller vérifier ce qui a été voté, et sur la base de quels arguments !

    Revenons au tissu de mensonges, ou au moins d’inexactitudes, véhiculés par cet article :

    - La subvention des MDL a bien été supprimée sur le budget 2015, mais faut-il préciser que le budget de cet orchestre est de 3,7 millions d’euros ? La perte de la subvention de la ville représente à peine plus de 10% de leur budget total. Dans une période de vaches maigres, quand la précédente municipalité a augmenté les impôts jusqu’à la limite du supportable, est-il si choquant qu’une ville demande à une troupe professionnelle, d’envergure nationale voire internationale, de se concentrer sur d’autres sources de revenus pour ne pas augmenter encore les impôts des grenoblois ? Il est vrai que cet argument a du échapper à l’auteur, qui rappelle lui-même qu’il n’habite pas Grenoble... De plus, les MDL disposent de réserves financières correspondant à peu près... au montant de la subvention perdue ! Ils sont donc à l’abri du besoin pour 2015, et ont le temps de se retourner. Mais surtout, il me semble choquant qu’un organisme à but non lucratif constitue des réserves financières sur des subventions publiques quand les impôts locaux ne prennent pas en compte les revenus des contribuables et sont payés aussi par des smicards ou des chômeurs.

    - Le Tour de France : certes, il s’agit d’un événement très populaire. Mais le cout de l’accueil d’une étape (plus de 200 000 €) était jusqu’ici porté par la seule ville de Grenoble, alors que tous les habitants de l’agglomération, dont les grenoblois ne représentent qu’un tiers, en profitent, et c’est tant mieux. Le maire de Grenoble n’a jamais dit qu’il ne voulait plus accueillir le Tour, il a simplement indiqué que son coût devait être pris en charge par l’ensemble des communes de l’agglomération, par le biais de l’intercommunalité ! Il ne s’agit, là aussi, que du souci de gérer de manière responsable l’argent des Grenoblois, qui ne le trouvent pas tous « sous le sabot d’un cheval » !

    - GEG : le marché qui liait cette SEM à la ville a été arrêté par l’ancienne municipalité, qui a relancé avant les élections un appel d’offre. A l’ouverture des plis, exercice très contrôlé et codifié par la loi, l’offre qui a eu la meilleure note n’est pas celle de GEG. Que fallait-il faire, refuser de respecter la loi ? En tant que républicain, je me félicite que ce ne soit pas le choix des élu-e-s grenoblois-es, même si j’aurais, dans l’absolu, préféré voir gagner une entreprise locale.

    Bref, comme on peut le constater M Nifenecker n’est pour le moins pas très objectif, et semble, par ses propos, regretter qu’une ville respecte la loi ou gère avec responsabilité l’argent de ses habitants, dont il ne fait pas partie ! Singulière posture ! Mais c’est vrai qu’en tant que retraité du Commissariat à l’Energie Atomique il a du vivre dans un monde un peu différent de celui de la majorité des Grenoblois, où l’argent public ne maque jamais, même en tant crise et même pour fiancer des projets dont on peut se demander s’ils relèvent réellement de l’intérêt général. Et dont le directeur est un ami de l’ancien maire, poussé dehors par des électeurs qui ne supportaient plus de voir leurs édiles mener grand train avec leur argent, en le distribuant sans compter au secteur économique high-tech comme aux projets les plus bling-bling et les moins proches des besoins des habitants...

    Ceci explique peut-être cela !


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