A Isa93, je maintiens ce que j’ai dit : une femme violée est TOUJOURS une victime. Cela dit, j’admire et j’admirerai toujours quelqu’un qui ne s’incline pas devant la force, que ce soit pour essayer d’échapper à un viol, à un vol, à un assassinat, à n’importe quelle oppression.. La phrase suivante n’est pas de moi, et je suis assez d’accord avec ce que vous dites sur le mot « refus » qui n’est peut-être pas très adéquat parce qu’il suppose un choix... Cela dit, oui, une femme (ou un homme) violée (violé) est profanée, dans son corps et dans son âme (dans son psychisme aussi si le mot d’âme vous est insupportable) et cela n’a rien à voir avec sa virginité, mais c’est une question de dignité de la personne. Cela ne veut absolument pas dire qu’il soit coupable de quoi que ce soit, mais ça rajoute à l’horreur d’un viol...
Pour info, les pays où les femmes violées se font tuer ne sont pas des pays où le catholicisme exerce un pouvoir démesuré que je sache. SVP, essayons de sortir de la polémique et de l’agression, de part et d’autre...
Juste pour info, cet homme n’était pas un multi-récidiviste. Il avait certes commis un crime, mais pas deux. Cela précisé, je tiens à redire à quel point j’ai été bouleversée par cet assassinat, et ce d’autant plus que ma famille connait la sienne. L’émotion ne doit pas empêcher la vérité.
A Calb et à Isa93, en tant que catho pratiquante, je réponds sans hésiter qu’une femme qui se fait violer est TOUJOURS une victime, ça va sans dire, mais il semblerait qu’il soit préférable de le dire !
Maintenant, ça ne nous empêche pas d’avoir de l’admiration pour quelqu’un qui s’est débattue et a refusé, même au prix de sa vie, de se laisser faire. On peut admirer quelqu’un et n’avoir aucun jugement pour les autres...
Ah bon ! Et quelles sont vos sources pour affirmer ça (l’hyper extrême droite) ? Et quand bien même ce serait le cas, ce n’est pas une raison pour ne pas s’émouvoir de ce meurtre... ce qui n’enlève évidemment rien (il vaut mieux le préciser) à la tragédie d’autres meurtres ou accidents de la circulation.
Comme beaucoup, j’ai été bouleversée par la mort d’Anne-Lorraine, d’autant que ma famille connaît la sienne. Je souhaite simplement préciser que l’absence de traitement médiatique vient de la demande de la famille elle-même, et sans doute aussi, d’une réaction « de corps » des journalistes, désireux de respecter une des leurs, ainsi que son père, responsable de communication. Le parallèle constant avec le drame de Villiers le Bel me peine énormément. Il n’y a pas de hiérarchie dans la douleur et le chagrin...