Misérable et grotesque d’en être réduit à argumenter de la sorte, à compter les morts comme de la vulgaire monnaie. S’il y en avait 10 fois moins, sans femmes ni enfants, pas même de civils ce serait tout de même des morts de trop. Aucune guerre n’est louable, et en l’occurrence ce n’en n’est même pas une. C’est une boucherie en plus du reste, au point que vivre dans la terreur et l’humiliation de Gaza est peut-être pire que la mort.
Dites-nous la valeur que vous donnez à ces personnes par catégories svp, puisque ces précisions semblent vous amuser. Un enfant palestinien vaudrait deux femmes, quatre hommes civils et dix soldats du Hamas ou un truc du genre ? Multipliez par 1000 et vous obtenez la valeur équivalente des Israéliens.
Nous sommes conscients qu’il y a de la propagande des deux côtés, que chaque camp, quelque soit le conflit arrangera les chiffres et les faits à sa sauce. Rien à foutre qu’il y ai ou non moins de femmes et d’enfants que ce qu’en dit le Hamas, ça ne change rien à l’affaire.
Je n’ai pas de proposition/solution à court terme, mis à part une révolution découlant sur une démocratie et les réformes sociales qui en découleraient, mais j’ai deux remarques à formuler, ou plutôt à vous faire partager.
Bernard Friot qui nous apprend qu’il n’y a pas de chômage des jeunes, pas plus que du « chômage des femmes » ou du « chômage des homosexuels » (4mn) : https://www.youtube.com/watch?v=mM-qTVhkJMk En outre leur faire faire ce genre de p’tits boulots en masse ne ferait qu’ajourner leur entrée dans la fausse aux lions et maquillerait les chiffres du chômage.
Sur les « services » maintenant, place à Frédéric Lordon (18mn) : http://vimeo.com/98439353 Je n’ai pu m’empêcher de penser à cet excellent entretien en lisant vos exemples, tels que « livreurs en tous genre » ou cireurs de pompes. Nous n’avons pas la même définition de « dignité » visiblement.
L’isegoria Oncle, ça vous parle ? Visiblement non. L’aristocratie bien davantage, seuls ceux qui ont la maîtrise de la langue ayant des choses intelligentes à dire c’est bien cela ? On voit le résultat.