Paul Villach, vous vous trompez avec une approche tronquée rapportant les faits qui servent votre intention et un anticommunisme qui nous ramène à l’âge de pierre. Du coup, vous nous trompez aussi et rendez illisible toute la période historique dont les acteurs ont côtoyés Guy Moquet. je le sais pour en avoir connu plusieurs. en contre point, voyons le livre de Michel etievent « Guy Moquet, j’aurai voulu vivre » qui apporte évidemment une toute autre coloration au récit de vie de Guy Moquet.
Quand à l’intentionnalité du président, il n’aurait certainement pas invoqué un militant communiste avec un PCF puissant. Bravache et malin, mais pas téméraires lui et les siens
Ma réponse tardive n’enlève rien à l’actualité du sujet.
ok sur l’émergence du paradigme systémique et de la mathématique du chaos. Juste qu’un coup d’œil au propos de Milton Friedman et un autre à la logique managériale depuis son émergence, permet d’inscrire la tradition économique du libéralisme débridé (à partir des années 70, donc), dans la gestion des turbulences du chaos.
La visée affichée était de faire naitre de nouvelles structures d’ordre « auto régulées ». Leur mise en application, quel que soit les objectifs annexes des acteurs qui utilisait la boite à outil économique de la mathématique du chaos, passe par des principes d’action impliquant forcément de jouer avec les turbulences, les démantèlements, l’atomisation, la réticularisation des partenaires, la réduction maximale de ce qui sera dorénavant considéré comme un coût (les murs, les hommes, les machines) la perte de contrôle sur les biens pour ne gérer que des transactions rentables, la délégation en sous traitance des productions physiques, la réduction des structures. Il s’agit d’imprévisibilité affichée au niveau englobé où il n’y a plus de contrôle à exercer puisque « ça se fait tout seul » au fil de l’eau.
Le problème est que l’honnête homme ignore les outils avec lesquels il lui est demandé de participer au processus productif et économique. Il ne réclame donc que ce qui rentre dans ses représentations, tendant à jeter le bébé (la systémique) avec l’eau du bain (la casse produite par des intentions malveillantes des utilisateurs de la mathématique du chaos)
je crains que la ligne de fracture dans la prise en compte de la systémique, de la cybernétique et de cette modélisation inquiétante du climat et des phénomènes incontrôlables dont l’humain porte une part, n’est pas dans l’un où l’autre des domaines proposés, mais dans le tuilage (pour employer un terme à la mode) manquant entre les concepts employé pour organiser les sociétés humaines et interagir avec la planète. Il y a toutjours un décalage entre l’acceptation et la généralisation intériorisée d’un concept qui remplace ses prédécesseurs.
Comment expliquer autrement ce reproche aux économistes de ne pas utiliser leur outil de prédilection ? C’est justement sa mise en œuvre inconsidérée au service d’un état d’esprit fort ancien (celui du pillage et de l’accaparement) qui est en cause dans toutes les dérèglementations et dans les actuelles velléités d’en revenir à ce qui lui préexistait. (sans remise en cause de l’état d’esprit lui même, ce qui est pourtant le nœud du problème)
En 2011, c’est toujours une question centrale. Les dégradations de toute nature infligée par la logique dominante visent à engendrer « encore et toujours » ce chaos, même si la pensée de Friedman a été invalidée dans les faits. Il s’agit d’une stratégie de régénération du système à un niveau englobant. à ce niveau d’ailleurs, il n’y a pas de chaos. Juste des logiques d’adaptation visant des concepts humains de profits déconnectés des systèmes vivants.