• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

CLAIRVAUX

CLAIRVAUX

Après avoir été coopérant en Iran de 1977 à 1979, CLAIRVAUX s'est toujours intéressé à la signification et aux répercussions de la révolution islamique.
L'essai "Iran la contre-révolution islamique" publié en 2013 chez l'Harmattan est le fruit de ses réflexions.

Par ailleurs, il a deux projets romanesques  : un premier, qui vient d'être achevé, sur la période d'exil du shah d'Iran associé au mythe littéraire du Hollandais Volant intitulé "Un tombeau pour le shah".
Un second, de plus longue haleine, sur la révolution iranienne en elle-même, une saga historique, une sorte de "guerre et paix" à la persane en toute modestie, qui s'intitulera "La Couronne et le Turban".

Après des études littéraires, Clairvaux en tant que coopérant en Iran de 1977 à 1979 a été le témoin privilégié de la révolution islamique.

Tout en s'adonnant à sa vocation littéraire, il a travaillé dans le privé, notamment dans une importante compagnie d'assurances. Il a vécu une vingtaine d'années à Montpellier.

C'est à Montpellier qu'il a eu l'idée de son roman policier "Le loup-garou de Montpellier" dont l'action se passe au zoo de Lunaret.

Puis, "pour payer le terme" comme disait Céline, il est devenu fonctionnaire.

Installé en Ile-de-France, il se consacre exclusivement à ses travaux d'écriture http://danielclairvaux.blogs.nouvelobs.com—>
 
Publications :
Iran la contre-révolution islamique, L'Harmattan, 2013
  Renseignements

Tableau de bord

  • Premier article le 07/07/2017
  • Modérateur depuis le 23/12/2017
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 17 105 808
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 31 18 13
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • CLAIRVAUX CLAIRVAUX 7 juillet 2017 00:19

    CHRETIENS ET PALESTINIENS MEME COMBAT

    On nous a assez ressassé sur tous les tons, compte tenu du sort peu enviable qui leur est fait : «  Nous sommes tous des Palestiniens ! » que maintenant, nous avons envie de crier à notre tour : « Nous sommes tous des chrétiens d’Irak ! ».

    Car qu’est-ce qui différencie le sort fait à ces populations : on parle de génocide à propos des Palestiniens, mais le génocide n’est-il pas autant, sinon plus, avéré quand il s’agit des chrétiens que l’on veut chasser, éliminer et éradiquer de leurs terres, uniquement parce qu’ils sont chrétiens ? Comme le firent il y a un siècle les turcs ottomans avec la communauté arménienne. Actions qui correspondent parfaitement à la définition du génocide.

     

    La souffrance du Palestinien est-elle d’une nature différente de celle du chrétien ?

    Alors, pourquoi se taire ? Pourquoi ces cris de révolte pour les uns et cet incompréhensible silence pour les autres ? Les droits de l’homme pourtant sont indivisibles. Pourquoi faire le tri entre ceux qui mériteraient de facto la compassion et ceux qui ne doivent recevoir qu’une indifférence glacée ?

     

    Nous sommes issus de la civilisation judéo-chrétienne qui a apporté au monde l’amour du prochain, la fraternité et les grandes idées humanistes et sociales (le socialisme est issu du christianisme social, cette doctrine elle-même issue de l’humanisme chrétien). Souvenons-nous de Lamennais, de Marc Sangnier promoteur du catholicisme démocratique et progressiste. Et la doctrine sociale de l’Eglise développée par Léon XIII dans l’encyclique Rerum Novarum donnera naissance à la démocratie chrétienne.

     Sans compter que le christianisme contenait en germe l’idée de laïcité dans la célèbre admonestation de Jésus :

    Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. (Marc, XII, 13-17 ; Matthieu, XXII,21 ; Luc, XX, 25 )

     A ce sujet, le pasteur André Gounelle rapporte que «  lors des discussions sur la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905 en France, Aristide Briand se référa plusieurs fois à ce passage de l’évangile de Marc et il estime que certains chrétiens, avec les stoïciens, ont été parmi les premiers à nier que l’Etat ait un rôle déterminant à jouer dans la relation de Dieu avec les êtres humains, de sorte que l’expression peut aussi signifier l’idéal de Laïcité. » (Wikipédia)

     

    Les chrétiens font partie du patrimoine de l’humanité au même titre que les Palestiniens.

     La défense des droits humains doit s’effectuer suivant la tradition d’universalité de l’humanisme, tradition mise à mal au XXè siècle dès que les intellectuels français se sont piqués de politique et d’idéologie.

     A l’universel issu du christianisme et de l’Evangile, comme l’a montré Benda, les intellectuels, depuis l’affaire Dreyfus, ont préféré dans l’arène les joutes politiques. Certaines causes sont devenues emblématiques de la droite conservatrice, d’autres de la gauche progressiste. Et par un réflexe pavlovien, un homme de gauche ne se sent pas autorisé à défendre une cause « réactionnaire » (de droite) et vice-versa pour l’homme de droite.

     

    L’intellectuel le plus représentatif de ce Yalta de la pensée fut Sartre le progressiste face à Aron le conservateur. Ainsi, en 1979, Sartre se fait-il violence pour, au rebours de ses convictions politiques, prendre avec Aron la défense des « boat-people » fuyant par mer le régime communiste de Hanoi, soulignant que si ces hommes « n’étaient sans doute pas de (ses) amis au temps où le Vietnam se battait pour la liberté, (parce qu’ils sont) en danger de mort (...), les droits de l’Homme impliquent (qu’on prenne parti) du point de vue humain, c’est-à-dire du point de vue moral » .

    Aujourd’hui encore, il importe de faire effort, de dépasser la glaciation des esprits en deux blocs antagonistes et de considérer que la défense des chrétiens mis à mal dans le monde n’est en aucun cas un combat réactionnaire et la mobilisation en faveur des Palestiniens l’acte progressiste par excellence.




  • CLAIRVAUX CLAIRVAUX 6 juillet 2017 16:54

    Benedictus = Benoît = benêt

    Heureux les pauvres en esprit !

    Mélenchon et Hamon, chacun à leur manière, sont des parasites démagogues, le plus dangereux étant Mélenchon, Hamon n’étant qu’un minus habens.



  • CLAIRVAUX CLAIRVAUX 6 juillet 2017 09:44

    Au lieu d’établir des relations incongrues entre le terrorisme à grande échelle et le meurtre non élucidé d’un enfant, penchez vous sur le fait que les parents ne pourront pas faire leur deuil avant que cette affaire ne soit résolue, si elle doit l’être.

    C’est vrai qu’au regard de la tuerie du Bataclan, des migrants engloutis dans la Méditerranée, que vaut un petit meurtre familial, même pas commis par un horrible pédophile, mais envisagé dans le cercle de famille « quand l’enfant paraît », dans l’intimité des papies et des mamies.



  • CLAIRVAUX CLAIRVAUX 5 juillet 2017 21:19

    Un complément intéressant :

    « 

    Mais le président dans le cadre de la 5e République ne fait-il pas office de monarque républicain remplaçant la figure paternaliste du roi ? Emmanuel Macron ne le pense pas et poursuit :

    Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu. »

    Sébastien Tronche, Europe 1



  • CLAIRVAUX CLAIRVAUX 5 juillet 2017 19:53

    Vous avez raison et j’abonde dans votre sens : il s’agissait d’un discours de philosophie politique « stratosphérique », trop long et ennuyeux au possible. Un pensum indigeste digne de Sciences Po qui fut très peu applaudi.

    Sur France Info, un commentateur a eu cette remarque pertinente : « Macron ne met pas son ego au service de la France, mais la France au service de son ego. »

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité

365 derniers jours

Articles les plus lus de cet auteur

  1. Vie et panthéonisation du groupe Manouchian des FTP-MOI

Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv