Ben du coup, je vais vous demander de clarifier : qu’est ce que vous entendez par « définir de quoi on parle » lorsque vous en parlez autour de vous ? Vous parlez de féminisme ou vous parlez de harcèlement dans la rue ? Quand vous dites « doxa féministe », j’ai l’impression que vous ne parlez que d’idéologie, et non de l’expérience personnelle de votre entourage. Il s’agirait de pas mélanger.
Autrement, si on parle de contamination collective, on pourrait aussi lire l’intégralité des commentaires ci-dessus et se demander de quelle côté elle sévit.
J’encourage toutes les personnes qui n’accordent que peu de crédit aux histoires de harcèlement (et ses conséquences psychologiques) d’avoir une conversation sincère avec leur entourage féminin sur le sujet. Soeur, cousine, amie. Si possible ayant vécu dans un milieu hautement urbain. Ah, et surtout qu’ils n’oublient pas de rajouter à la fin de l’entretien « achète-toi un spray au poivre ».
Je sais pas pour vous, mais si au moins une personne sur 5 me fait part de ses déboires sur le sujet, ça me ferait déjà très mal. Je me dis que si j’ai une fille un jour, je ne voudrais pas qu’elle vive dans une société où elle court le risque perpétuel de se faire harceler, puis accuser de mitonner pour se « rendre intéressante. »
Vous avez tout a fait le droit de douter du témoignage d’une personne, mais à partir du moment ou les témoignages se multiplient, vous avez le choix : vous enterrer dans la théorie complotiste des feminazis qui veulent émasculer les hommes (comme si tenir ses hormones sous contrôle était un gage de lopettisation. Arrêtez votre char.) ; ou ouvrir les yeux et tenter de voir si c’est vrai, et si oui, quelles en sont les causes.
Mais si vous exercez votre esprit critique seulement dans un sens, c’est qu’il n’est peut-être pas si critique que ça.
De toute façon, bon nombre systèmes démocratiques moderne se basent sur la croyance « messianique » qu’un président ou premier ministre peut sauver un pays. C’est pas pour rien que Desproges rigolait : « L’adulte ne croit pas au Père Noël : il vote. »