Je ne suis pas du tout d’accord avec votre article. L’état a déjà largement légiféré et continue d’ailleurs à le faire comme le prouve l’initiative du sénateur Mariani. Il existe en France de nombreuses lois sur le crédit et le surendettement :
- La loi Murcef qui encadre les établissements bancaire autour de la publicité. - La loi scrivener qui encadre tout ce qui est lié aux crédits immobiliers. - La loi Neiertz qui propose une solution aux familles surendettées.
Plus que de lois je pense que nous avons besoin de formation et d’encadrement pour en finir avec les pseudos slogans vantés par le marketing bancaire « s’endetter pour s’enrichir ».
Nortydal résume à la perfection l’utilité de la prime à la casse, elle n’est là que pour soutenir artificiellement un secteur, qui lorsqu’il est en difficulté, cause de gros dommages à l’économie en générale. L’histoire nous l’a montré les primes à la casse ne sont pas une mesure sur le long terme.
Il est certain que les français ont tendance à être prudent et que même si aujourd’hui le livret A (épargne favorite des français) ne rapporte rien, que les assurance vie sont moribondes, les français frileux préfère être passif et attendre des jours meilleurs (le spectre du chômage n’est jamais loin).
Pour ce qui est du grand emprunt, nous aurions pu penser qu’il allait viser l’épargne matelas des français. Mais pour ce faire il aurait fallu un taux attractif et il n’est pas dans l’intérêt d’un état d’emprunter à un taux plus fort que celui du marché. c’est pourquoi il semblerait que le gouvernement décide de se tourner vers les entreprises.
Aujourd’hui n’importe qui peut être tenté par un crédit qui est de plus en plus facile à contracter. La moindre carte de fidélité d’un grand magasin vous donne le droit de payer vos articles en x fois. Les enseignes proposant ce type de service se multiplient la Fnac, Surcouf, Printemps et même des enseignes low cost internet comme cdiscount.
L’avantage du Grenelle c’est que le sujet traité est un sujet dit de « grand public ». Finalement n’importe quel français se sent concernés (et doit se sentir concerné) par le développement durable. De plus ce projet a eu la chance d’être mené par un ministre « plutôt jeune ».
Parler de site internet, de méthode collaborative à un Juppé ou un Rocard, au chômage technique pour l’un, retraité pour l’autre c’est un non-sens. Juppé nous a bien montré lorsqu’il était premier ministre que l’économie n’est pas l’affaire du peuple.
Les récentes actualités du grand emprunt nous montre bien que nous n’aurons ni notre mot à dire et si ca se trouve nous ne pourrons même pas participer.