« Le NPA n’a jamais prétendu renverser le capitalisme à lui seul ni être « la » force révolutionnaire unique... »
Justement,comptez vous,camarades,combien êtes vous ? Qui sont vos alliés,véritables ou objectifs,dans cette « révolution anticapitaliste » ? Et enfin,comment comptez vous vous y prendre,pour combattre,voire terrasser Goldman Sachs et consorts,car c’est à eux que remontent toutes les « pistes » de ce capitalisme financier criminel ?
Parce que vous pouvez toujours vous moquer du caractère « groupusculaire » d’Asselineau,mais vous êtes vous bien regardés ?
Votre logorrhée « révolutionnaire » prenant racine non pas au siècle dernier,mais au siècle précédent le siècle dernier,je ne parviens toujours pas à discerner votre stratégie au delà de vos quasi mystiques incantations d’un éventuel grand soir,en lequel le peuple,au risque de vous faire de la peine,a cessé de croire et d’espérer...
Ouvrez donc pour de bon les yeux,Jaja,du passé faites table rase,il est urgent de vous défaire de votre désuet arsenal « politique »,et de le remplacer par une véritable machine de guerre contre les prédateurs des peuples du monde...
Rien ne vous oblige,cependant...les dinosaures ont bien disparu,eux......
Oui,le mensonge est au coeur du « système » ,par exemple :
« La guerre, c’est la paix. »
« La liberté, c’est l’esclavage. »
« L’ignorance, c’est la force. »
"Comment dé-mêler le vrai du faux dans le soulèvement de Varsovie en
août 1944 ?
Ce que l’on raconte des fours à gaz allemands en
Pologne est-il vrai ?
Quelle était la cause véritable de la famine
au Bengale ?
Il est certainement possible de dé-couvrir la vérité
mais les faits sont présentés de façon tellement malhonnête dans
presque tous les journaux que le lecteur moyen est pardonnable aussi
bien de gober le mensonge que de ne pas pouvoir se faire d’opinion.
L’incertitude ambiante quant à la réalité des événements favorise
l’attachement désespéré à des convictions absurdes.
De la sorte et
puisque l’on ne peut jamais prouver ou réfuter quoi que ce soit, ce qui
est le plus indubitable peut tout à fait se voir effrontément nié."
Georges Orwell, Notes sur le nationalisme, écrit en mai 1945
Mais on peut encore ajouter :
La pub, c’est l’information
La consommation, c’est le bonheur
Positivons avec Carrefour
L’endettement c’est la richesse
Travailler plus pour gagner plus
Gagner plus pour être libre
Gagner (Tapie)
Vu à la télé = digne de confiance
La vie c’est la croissance (et inversement)
L’homme n’est pas une marchandise comme les autres
La croissance revient, le niveau monte...
La démocratie règne toujours chez nous
La tyrannie prévaut toujours chez nos ennemis
Les armes de destruction massive sont toujours fabriquées par nos ennemis
Il n’y a qu’un seul véritable, indiscutable génocide dans toute l’histoire de l’humanité
Nos guerres sont toujours justes
L’OTAN protège la France et l’Europe
Nos petits gars sont envoyés au casse-pipe en Afghanistan pour défendre notre liberté contre les terroristes
Aux côtés des États-Unis, nous allons en Irak, en
Afghanistan, au Kosovo... bientôt peut-être en Iran pour libérer les
peuples des tyrans qui les oppriment
Israël est un État
pacifique, qui ne fait que se défendre, respecte les conventions
internationales, n’occupe pas la Palestine et accorde tous leurs droits
à ses habitants
Les États-Unis sont les plus fidèles alliés de la France et de tous les États européens
La mondialisation de nos économies est le destin
L’accumulation des capitaux transnationaux sert l’intérêt général de tous les peuples
Les résistants au nouvel ordre mondial sont soit de doux utopistes, soit des dangereux terroristes
Le révisionnisme historique n’est pas une recherche, ni une opinion, c’est un délit !
Sachez que votre peau n’est vraisemblablement pas « noire »,mais plutôt dans une nuance plus ou moins brune.
L’appellation « noir » a été créée pour désigner les humains qui avaient la peau très « bronzée »,originaires d’Afrique généralement,et cette appellation a été bien utile pour soumettre ces populations en esclavage,en présumant qu’en les appelant « noirs »,cela permettrait de les « diaboliser »,préalable indispensable au processus de déshumanisation et de « chosification », moralisant les traitements cruels qu’ils auraient à subir,en tant qu’esclaves dans les plantations de canne à sucre,par exemple.
Les « noirs » étaient alors considérés comme des animaux,des bêtes de somme dénuées d’âmes.
En effet,le noir symbolisait,d’après la religion Catholique,le diable,et le blanc,la pureté.
Les esclavagistes Arabes,qui ont eux,très nettement précédé les « blancs »dans ces pratiques esclavagistes criminelles,se contentaient du terme « kafir » (« infidèle » en Arabe),faisant référence au fait que les « noirs » n’étaient pas dans la religion de l’Islam.
J’ai beaucoup voyagé et très rarement rencontré des populations ayant réellement la peau noire.
Les seuls que,personnellement,je connaisse,sont les habitants de la Western Province des Iles Salomon,dans l’ile de Gizo,et ils sont particulièrement beaux,avec un visage très particulier,une peau noire comme du charbon,ce sont les descendants des chasseurs de tête qui écumaient l’archipel il y a encore peu de temps,dans leurs pirogues de guerre,arborant fièrement ces superbes « nguzu-nguzu » traditionnels incrustés de nacre,en figures de proue...
Les populations dites « noires » d’Afrique de l’est et australe que je connais (bien) y compris les Zoulous,ont tout au plus une peau plus ou moins brune.
A force de conditionnements,les « noirs » s’enferment dans une logique d’infériorisation comparativement aux « blancs »,alors que si l’on y réfléchit cinq minutes,tout cela ne fait,bien sur,pas le moindre sens. Ce processus était particulièrement bien exploité par le pouvoir Afrikaner du régime de l’apartheid (white/colored/blacks). Et les effets de ce conditionnement,même si ils ont (enfin) tendance à disparaitre en South Africa,résistent encore malgré presque vingt années écoulées depuis la fin de ce régime suréaliste . C’est dire si ce conditionnement,a été,et est encore,efficace.
Voila,je voulais simplement,cher Moine,vous faire part de ma réflexion sur ce sujet.