C’est peut-être admis par tout le monde qui le répète, mais c’est une extrapolation erronée… mais peu importe, l’explication nous mènerait torp loin. Et, comme tu le dis à la fin : il ne faut ni dédouanner une classe politique ni diaboliser ses adversaires. C’est ce que je pense, du moins globalement (en excluant le dernier quinquennat…). Alors, restons-en à ces bonnes paroles.
Crab2, merci pour votre intervention qui est la seule à ne pas lâcher les chiens (bien votre site). Mais vous savez pourquoi elles rendent hystériques 100% des commentateurs de cet article en plus de l’auteur ?
• Elles luttent contre la société patriarcale et phallocratique.
• Elles font chier les religieux de tout bord.
• Elles manifestent contre l’économie libérale à Davos.
• Elles rendent hystériques les petits fachos homophobes de Civitas.
• Leurs actions font hurler les politiques tièdes et les journalistes biens-pensants.
• Leur manière de lutter est drôle et provocatrice."
« la France n’est pas seulement la république », il y avait en effet des bouts de France à Coblence, à Sigmaringen, des amis à vous d’un genre patriote…
Eh bien Cosmic, voilà qui me fait sourire : je ne suis évidemment presque d’accord sur rien de tes propos comme toi des miens… Ton analyse est d’ailleurs complètement « gaucho-centrée » et vu qu’on sort de 10 ans de droite, la distribution des responsabilités me paraît un peu courte…
Il me semble que tu vois la situation actuelle en termes de causalité « dissociée » (en partie vraie mais sur le court terme), et j’y vois un système historique où rien ne peut être expliqué par une seule cause mais par une dynamique globale (qui n’est pas claire sur le court terme, au contraire, mais sur le long terme).
Je pense que la problématique de l’immigration n’est causée ni par une « instrumentalisation » de mimi (stéréotype de droite mais bien plus complexe que cela), ni par la gauche libérale, ni même par de simples stratégies droitières (main d’oeuvre bon marché et corvéable à merci juste pour casser la solidarité sociale)…
Non, pour moi, elle est liée aussi à l’histoire propre des populations venue en France depuis les indépendances, à leur sociologie, à leur culture. Depuis le De Gaulle des années 60, c’est une série de petits pas, ou je dirais de petits ruisseaux qui ont fait les grandes rivières…
J’y analyse une sorte de « fuite en avant », de causalités perverses qui conduisent à des situations inextricables que personne n’a vraiment voulues, et que personne n’a été capable ni de prévoir, ni d’analyser sur le moment, ni d’arrêter, par incompétence ou manque de volonté. Et puis la politique, c’est toujours du court terme, le nez dans le guidon, c’est des échéances à 2, 3 ou 4 ans.
Faudra que tu m’expliques comment l’anarchie peut être gérée dans le chaudron français où vivent 70 millions de personnes et que l’individualisme n’est pas vraiment à la mode… Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, l’anarchie, c’est un peu l’Auberge espagnole…