@titi « le coût du travail est trop élevé » est une façon de voir les choses. On peut dire aussi que les actionnaires sont trop gourmands et font monter les prix. Nous n’avons pas de problème de productivité, c’est déjà ça, mais un souci de rentabilité qui n’est pas dû qu’au coût du travail, loin de là.
@sylvain Je ne suis pas d’accord avec votre vision très otanesque des choses : avant tout, les pays africains réclament le droit de choisir leurs partenaires, même si sur le fond la réalité capitaliste les maintient dans la dépendance. Les intérêts d’un pays comme la Russie, que vous accusez sans preuves d’être à l’origine du coup d’Etat au Niger, n’ont rien à voir avec les nôtres. Eux ne sont pas en manque d’énergies. Et les africains ont parfaitement le droit de préférer l’influence de la Chine ou de la Russie à celle de l’UE ou des US, dont ils ont déjà subi durement les conséquences.
@chapoutier D’où ma remarque sur les bras... La solution, ils la trouveront mais elle sera peut-être plutôt individuelle. Ce qui pose l’UE comme un obstacle. Et pourquoi cette agressivité, "le papier que vous n’avez pas lu
" ? Il faut vous détendre mon cher et non vous défendre.
Le conflit n’est plus entre la Russie et l’Occident mais entre l’Occident et le reste du monde. Regardez ce qu’il se passe en Afrique. Ou dans les pays arabes. Ou en Amérique du sud. Partout, la demande est de traiter économiquement entre pays sur un pied d’égalité, de « décoloniser » les relations internationales diront certains. Une autre forme de la mondialisation qui va à l’encontre de ce que souhaitent les Soros et autres davossiens. Ainsi que tous les imbéciles européens qui les suivent sans qu’un de leurs rares neurones s’allume. Ce n’est qu’un début, l’instabilité actuelle, car c’est l’ensemble de nos systèmes économiques qui vont être remis en cause, de force, et personne n’a l’air de chercher de solution pour l’instant, ni aux US ni dans l’UE. Aurait-on déjà baissés les bras ?
Oui, un système très équilibré dans lequel les petites entreprises payent l’impôt et les grosses touchent les subventions. En gros la même chose que pour les particuliers.
C’est pour cela aussi et entre autre que le chantage au licenciement employé par les grandes entreprises est une arnaque bien organisée entre le Medef et l’Etat : combien de chômeurs peut-on payer avec 66 milliards d’euros et combien de temps ? En combien de temps le grand groupe en soi-disant difficulté serait-il remplacé par un autre ? Deux semaines, un mois ? Le calcul est vite fait, la seule solution rentable est évidente. Et n’est pas de défendre ces groupes, tant épris de libéralisme mondialisé en plus.
Aujourd’hui, le seul but de ces comédies est le maintien en place de l’élite « industrielle », en tant que personne et non entreprise, celle-la même qui s’est enrichie non seulement sur le dos de ses salariés mais aussi de tous les contribuables. C’est du donnant donnant avec la classe politique, ce ramassis de bon à rien, de parasites, qui ne sont là que pour leur servir la soupe, moyennant graissage de patte, là aussi à titre personnel et non pour une cause quelconque. Point de grandes et nobles idées, point d’humanisme et autres vertus, seulement la perspective d’une vie de luxe et de luxure très égoïste pour ces « moralement » petites gens.
Un tel système ne peut que se casser la gueule, question de temps.