On tape sur la marchandisation de l’eau, ce qui est bien, et on
propose un osmoseur inverse pour purifier l’eau, qui remplit les poches
du fabricant, consomme de l’énergie et de l’eau (de mémoire 3 litres
d’eau pour obtenir 1 litre), sans compter l’impact environnemental lié à
sa fabrication (électronique, énergie grise...) et à sa fin de vie. Quant à l’effet vortex
pour soi-disant « dynamiser » l’eau tel un torrent de montagne, aucune
étude scientifique ne vient prouver un quelconque effet bénéfique.
Autant réciter une prière devant son robinet.
A contre-pied de cet ouvrage analysé, en voici un autre :
BIHOUIX Philippe (2014) L’âge des low tech, vers une civilisation techniquement soutenable. Seuil éd., 334 p., 19,50 €
A. Couturaud, Docteur en Sciences de la Terre, hydrogéologue