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Crevette

Crevette

Anciennement comptable dans les collectivités territorriales, malgré mon bac+4 qui ne veut rien dire, amoureux de la nature, j’ai tout lâché pour l’arboriculture biologique.
J’ai toujours suivi l’actualité avec un fort esprit critique enfin, c’est ce qu’on dit...

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  • Crevette Crevette 20 octobre 2012 22:21

    En fait, il y a deux systèmes de pensée et de culture (dans tous les sens du termes qui s’opposent actuellement.

    Pour simplifier, l’agriculture intensive et l’agroécologie.

    La monoculture et la polyculture
    La simplicité / la complexité
    La spécialisation / la diversification
    L’uniformité / la diversité

    Il se trouve que la nature a horreur de l’uniformité, synonyme de déséquilibre écosystémique artificiel. Elle cherche toujours à rétablir un équilibre naturel.
    La monoculture intensive (ou pas) est un désert : pas d’arbres, pas de talus, pas d’oiseaux, pas d’insectes...

    La nature lutte contre la monoculture, elle cherche à y faire revenir la biodiversité et commence par les « mauvaises herbes » et les parasites...

    Il se trouve que la diversité permet d’approcher un équilibre, qui permet d’avoir des rendement et des pertes largement acceptables. Parce que le système est proche de l’équilibre, il n’y a pas trop de ravageurs. Par exemple, les pucerons sont contrôlés par les coccinelles...

    Il se trouve que nous pouvons avoir de hauts rendements agricoles grâce à l’intégration et la diversification. Au lieu de faire une production sur une parcelle, et ben, on en fait plusieurs intégrées.

    Je suis paysan en bio.

    J’ai un verger diversifié avec poires, pommes prunes, kiwis, cerises figues, pêches kakis, plein de plantes aromatiques partout (que les pucerons n’aiment pas). C’est bien mieux que de produire seulement des pommes.

    Il y a maintenant des brebis qui se chargent de l’entretien et de la fertilisation, et permettent d’avoir du fromage, des yaourts, de la laine. Bientôt, des poules, des oies, des canards.

    Quelques ruches aussi,les survivantes aux pesticides.
    Certes, les rendements par culture sont pour l’instant inférieurs à une monoculture intensive.
    (Parce que les rendements en monoculture intensive baissent, on va chercher de la terre en Afrique ou en Asie...)

    Mais cela est largement compensé par la diversité des productions...

    Sur une même parcelle, on a donc des fruits, des produits laitiers, du miel, des aromatiques, des petits fruits, de la viande... Sans problèmes particuliers avec les ravageurs des cultures...

    @foufouille
    vous dites :
    ce qui demande pas mal de hangar specifique
    Ben c’est surtout du temps que ça demande...



  • Crevette Crevette 19 octobre 2012 22:09

    @ l’auteur.

    Comment allons nous alimenter les imprimantes 3D ?

    De l’élec, ok pour le fonctionnement, mais quid des cartouches (des matières 1ères) ?



  • Crevette Crevette 16 avril 2012 23:12

    Je serais d’accord avec cet article s’il remettait en cause la mobilité, perçue comme un acquis.

    C’est une erreur !

    la voiture électrique ou à hydrogène de masse sont une illusion.
    L’approvisionnement de Rungis posera problème bien avant que les problèmes de mobilité individuelle soient résolus. Pour l’instant, pas de bagnole électrique de masse, comme évoqué dans l’article, faute de centrales. L’hydrogène est un vecteur (comme l’électricité) il faut de l’énergie (pétrole ou nucléaire) pour en produire.

    Aujourd’hui, on ne trouve que des hybrides chez le concessionnaire.

    La 1ère chose à réviser est la mobilité de masse.
    Ensuite l’isolation et le chauffage.

    Les seule solutions sont la relocalisation, la souveraineté alimentaire, la sobriété.



  • Crevette Crevette 6 avril 2012 20:36

    A Chanteclerc et Tall

    Il n’y a pas encore de preuves. Il est trop tôt. Et le sujet est tabou.

    Mais l’AIE l’a dit, voir ici :

    http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/11/18/tout-va-bien-le-peak-oil-est-atteint-dit-lagence-internationale-de-lenergie/

    La date du maximum de l’extraction du pétrole conventionnel a depuis été rectifiée à 2008.

    En ce qui concerne la spéculation, elle est réelle, mais ne crée pas l’augmentation du prix.
    LE pétrole, c’est comme pour l’immobilier : si vous pensez que l’immobilier va continuer à augmenter, vous pouvez en acheter pour revendre plus cher plus tard et en tirer un bénéfice.

    En effet , on spécule sur une tendance, on ne la crée pas. Comme la tendance depuis 2007 est à la hausse, on spécule à la hausse.

    Il arrive que la tendance soit à la baisse, alors on spécule à la baisse.

    « Evidemment que les ressources en gaz et en pétrole ne seront pas inépuisables mais ça n’explique pas les hausses brutales et périodiques
    que l’on connait depuis quelques années qui se sont déclenchées toujours à la veilles des congés d’été ....
     »

    C’est un symptôme de la tension actuelle du marché du pétrole. La demande de carburants augmente pendant les vacances, parce que plein de gens prennent leur voiture pour partir.

    Il se passe la même chose à l’entrée de l’hiver (pour des raisons différentes).

    Comme le sous entend Politeia, et ce que dit Tall, le reste Iran, Lybie, Syrie, Deepwater Horizon... volatilité des cours, spéculation, projet de taper dans les stocks stratégiques
    en gros de l’évènementiel, tout cela ne sont que des symptômes de la « maladie »

    Il y a 10 ans de ça alors qu’il y avait de la marge, de tels évènements passaient inaperçus et n’avaient aucune influence sur les cours du pétrole. Maintenant, ils servent à justifier l’envolée et la volatilité des cours...

    Hélas, les medias confondent les symptômes et la maladie, jamais la cause de fond, le pic pétrolier, ne sert à justifier les hausses. La maladie est taboue.



  • Crevette Crevette 5 avril 2012 23:47

    La reprise sera rapidement calmée par l’augmentation des prix du pétrole et des carburants.

    Un feu de paille.

    Les producteurs de pétrole pompent à fond, et l’Arabie Saoudite est en train d’atteindre ses limites...

    Dans l’avenir, nous auront donc des « reprises » aussitôt plafonnées par le prix du baril. Reprises suivies de récessions, qui font baisser la demande de pétrole. et dès que le pétrole remonte en raison de la reprise, retour à la case départ. un cycle de reprises/recessions de plus en plus serré, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de reprises...

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