@ le poulpe entartré, (au passage j’aime bien votre pseudo ,
Je crois que les estimations chiffrées de F. Asselineau en matière de désintégration de l’euro et de l’UE sont à prendre quasiment comme un écart type. En probabilité appliquée à la stat, l’écart type permet de mesurer la dispersion des données. Donc, si cet écart est maximal, cela signifie que les paramètres permettant de définir avec précision l’année, le mois, le jour ou l’heure à laquelle la zone euro et l’Union européenne vont exploser sont complètement dispersés. Vu la multiplicité des facteurs qui rentrent en compte, inutile de jouer aux pronostics aléatoires comme on jouerait au Tiercé. J’aimerai bien lire l’avenir dans les astres mais, pas de bol, je ne crois pas à l’Astrologie !
Par contre, il est objectif de constater que les analyses de F. Asselineau se sont souvent avérées exactes et ont été confirmées dans le temps par LES FAITS. Ce qui est déjà pas mal vu l’enfumage généralisé des discours politiciens et le matraquage médiatique incessant.
A chacun de faire sa propre analyse mais j’estime que la probabilité que cette désintégration survienne est extrême. Si la question du timing vous chagrine - ce que je peux comprendre -, dites-vous que c’est un peu comme si vous souhaitiez savoir quand, très exactement, vous allez être victime d’un plan social suite à une faillite puis vous retrouver au chômage, voir au RSA ou à la rue !
Les usines à gaz ne sont pas les raisonnements de F.Asselineau mais bel et bien la construction européenne qui est l’Usine à gaz par excellence. Elle est en train de conduire tout droit à des crises systémiques majeures de plus en plus rapprochées et la désagrégation du système bancaire, monétaire, économique, financier et social de chaque pays membre de l’UE est quasi-programmé. La Grèce débute les festivités et les dominos des états du sud tombent déjà, ne les voyez-vous pas ?
« Que d’amalgames écrivez-vous » ! Mais où voyez-vous que le FMI serait une banque alors qu’il s’agit d’un Fonds ?
Le FMI (le « Fonds ») a été crée en juillet 1944, lors d’une conférence des Nations Unies tenue à Bretton Woods dans le New Hampshire. Les quarante-quatre gouvernements alors représentés à la conférence voulaient établir un cadre de coopération économique soi-disant afin d’éviter que ne se reproduise le cercle vicieux des dévaluations compétitives qui ont contribué à la crise majeure des années 30.
La mission affichée était alors d’encourager la coopération monétaire internationale, de veiller à la stabilité financière, de faciliter le commerce international afin de promouvoir une croissance économique durable, d’améliorer les niveaux de vie et de réduire la pauvreté. Beau programme en principe n’est-ce-pas ? Suite à la crise mondiale, le FMI a entrepris de clarifier et de rénover son mandat pour l’étendre à l’ensemble des questions macroéconomiques et financières ayant une incidence sur la stabilité mondiale.
Concrètement, il s’agit de mettre en place un système de surveillance qui n’a pas une vocation d’aide et de soutien équitable et désintéressée aux pays les plus vulnérables face aux crises financières systémiques. Car au travers d’évaluations régulières et obligatoires, le FMI ne se contente pas de prodiguer des conseils et des aides à ses 188 Etats membres mais le Fonds accroit son emprise permanente sur leur politique économique et financière. Comment ? En utilisant ses Fonds structurels afin d’accroitre son droit d’ingérence et sa main mise sur ces états. Le FMI exerce non seulement ce droit de surveillance et de contrôle mais aussi un chantage permanent parfois jugé insupportable.
Ce qui permettrait de doubler la capacité de prêt du FMI. Mais croyez-vous sincèrement que ce nouveau « pare-feu mondial » va profiter aux économies les plus en difficultés comme celles d’Afrique notamment ?
Dame Lagarde a déclaré : « Ces ressources seront mises à disposition pour la prévention et la résolution des crises et pour répondre aux besoins de financement éventuels de tous les pays membres du FMI. Elles ne seront utilisées que si elles sont nécessaires, et si elles sont utilisées, elles seront remboursées avec des intérêts ».
Voilà qui est clairement dit. A part ses « gaffes », elle a l’habitude ne ne pas mâcher ses mots.
Deux exemples dénotent de la politique de pression/ chantage/ injustice flagrante du FMI :
1/ Au Gana, un pays en voie de développement (qui en 1980 était considéré comme prometteur jusqu’à ce que le FMI et la Banque Mondiale n’interviennent en proposant leur « aide » sous la condition dite d’ajustement structurel) a été dépecé et privatisé avec l’implantation massive d’entreprises étrangères qui ont favorisé une politique fiscale avantageuse tout en laissant les populations encore plus pauvres et démunies.
2/ Autre exemple frappant du chantage permanent du FMI en Hongrie (tout comme en Grèce actuellement) où Viktor Orban a accusé le Fonds Monétaire International et l’UE de faire pression notamment sur une loi limitant l’indépendance de sa banque centrale et ce afin d’obtenir un prêt de 15 à 20 milliards d’euros. Evidemment une telle mesure a fortement déplu au FMI et à l’UE qui souhaitent garder une main mise totale sur un pays tel que la Hongrie et dont les vélléités de revoir l’indépendance de la Banque centrale ont été vues du plus mauvais oeil.
La liste des « victimes » du FMI et de la banque mondiale pourrait s’allonger indéfiniment mais j’estime que ce petit échantillon est assez révélateur sur cette institution et sur les intentions profondes de ceux qui la dirigent.
« Je pense que c’est au peuple de reprendre le pouvoir, sortir de cette civilisation basée sur le féodalisme de nos oligarques qui nous assomment pour satisfaire leur extravagance. Reprendre la création monétaire, et ne rembourser aux banques que ce que nous leur devons ».
Je vous rejoins bien entendu sur ce point. Il s’agit là d’une décision éminemment politique qui consisterait à redonner à la Banque de France son pouvoir de créer de la monnaie en escomptant les titres de la dette publique afin de retrouver notre indépendance monétaire. Résoudre ce problème de la dette publique serait alors essentiellement une question technique et juridique.
Il suffirait d’abroger la loi du 3 janvier 1973 où l’article 25 stipule que « le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». Article qui oblige donc le Trésor public à emprunter sur le marché à obligation moyennant le paiement d’un taux d’intérêt.
Quelques précisions utiles sur la Loi Giscard-Pompidou de 73 ?
Permettre à la Banque de France de financer directement son déficit public en créant de la monnaie afin d’acheter des titres d’emprunt d’Etat présuppose de sortir de la zone euro et de revenir au franc. Faut-il avoir peur de sortir de l’euro comme les médias ne cessent de nous le marteler ? Non, je ne le crois pas. Bien au contraire...
Quelques éléments de réponse sur la sortie de l’euro ?
Certes, ils possèdent une impunité outrageante. Cela est encore plus frappant à travers les nouveaux statuts du MES (Mécanisme européen de stabilité financière) où l’immunité et l’inviolabilité est totale puisqu’ils possèdent une pleine personnalité juridique et sont exempts de toute poursuite ou de toute forme de procédure judiciaire. Les Gouverneurs, Directeurs et autres membres du personnel jouissent d’une d’une immunité absolue et scandaleuse.
Mais cette toute-puissance dictatoriale qui se renforce sur un plan s’affaiblit sur un autre. N’oublions pas que les USA (et l’oligarchie financière) sont un colosse aux pieds d’argile. Ils ne maîtrisent pas tout, loin de là, et la donne peut basculer de façon soudaine et brutale comme dans toute dictature déclarée ou larvée. L’histoire nous l’a démontré maintes fois.
Aux dernières nouvelles, il y aurait près de 1600 adhérents, le maillage du territoire français ne cesse de s’accroître et de nombreux délégués expatriés s’investissent à un rythme soutenu, le dernier en date venant du Japon ! De nombreux sympathisants soutiennent ce mouvement (qui fait référence au CNR) et ce malgré l’absence de moyens financiers propres aux grands appareils politiques classiques tels l’UMPS, le FN, le FDG, DLR, etc...
L’UPR ne cesse de croître régulièrement. Un tour de force face à l’omerta totale des médias lors de la campagne électorale. C’est assez révélateur d’ailleurs car François Asselineau est le seul homme politique à dévoiler le dessous des cartes de l’échiquier politique actuel ainsi que la finalité de la construction européenne qui est le fer de lance de l’oligarchie financière internationale. Le tout avec des documents imparables et inattaquables car tous parfaitement sourcés et authentiques, tel que : http://www.u-p-r.fr/actualite/europe/des-federalistes-europeens-finances-par-des-chefs-de-lespionnage-americain
Je connais bien le discours classique qui consiste à cataloguer le Fondateur de ce mouvement comme un bon analyste ou conférencier. La soi-disant absence de charisme, le manque d’esprit combattant ou d’esprit de leadership ne tiennent pas la route bien longtemps pardonnez-moi. Car des meneurs, des leaders qui ne sont que des leurres, des francs-tireurs ou des ersatzs je crois en avoir rencontré un bon nombre dans ma vie. La compétence et l’authenticité ne s’improvisent pas et finissent toujours par payer tôt ou tard et ce malgré les pires obstacles qui sont souvent le signe que l’on dérange car l’on porte le débat haut et fort, à contre-courant.
Quant à la censure médiatique, elle est soigneusement entretenue. Ayant travaillé dans les médias, je crois connaître leur mode de fonctionnement interne. On ne domestique pas les médias, ce sont eux qui tiennent les rênes. Ils appartiennent tous de près ou de loin à des groupes militaro-industriels inféodés au système. S’imaginer révolutionner les médias actuels revient à vouloir monter les marches du festival de Cannes en étant un parfait inconnu qui clame haut et fort adorer le 7ème Art. C’est sympathique mais légèrement utopique. Un peu de réalisme ne tue pas.
Toute l’intelligence consiste à contourner l’obstacle avec patience, persévérance et lucidité. Et vu la cadence avec laquelle les événements s’accélèrent, nul doute qu’il y aura bientôt de nouvelles portes qui s’ouvriront afin d’entendre des discours vrais et argumentés car la panique actuelle gagne peu à peu non seulement les élites mais aussi la population. Les médias suivront le mouvement par peur, lâcheté ou bien lucidité et courage, au choix.