(... et j’ajoute que pour valoriser le poids d’un retrait européen de la Belgique, celle-ci pourrait poursuivre, intensifier et compenser avec le Benelux....)
je ne veux pas prétendre refléter quel courant de pensée que ce soit en Belgique. Je vais simplement donner mon avis personnel. Nous quittons ces temps où les nations se targuaient de patriotisme, de bannières appanages d’orgueil, de valeur historique faite sur les dépouilles ennemies, etc... Non que je veuille faire de la contestation et confiner ces symboles dans du passéisme mais plutôt que ce sont nos antécedents logiques et que le temps et l’évolution avancent... Aujourd’hui nous sommes dans un monde de technocrates, et de gestion. Nous gérons cette terre qui devient aussi grande qu’un jardin que nous devons entretenir. Nous sommes Européens et peut-être bientôt les fonctionnaires officieront pour intervenir dans l’agencement des frontières des états européens lorsque cela sera utile. Si les citoyens européens permettent un mouvement de l’évolution, ils laisseront les instances européennes recycler les hommes politiques ou les chefs d’états vers des fonctions et des statuts considérés avantageux pour tous.
En Belgique nous sommes en avance sur ce point (c’est normal, la capitale de l’Europe qui doit être exemplaire, est en Belgique). Pourquoi ne pas accepter un remodelage général si ceci est tout avantage pour tout le monde ? Accepter cette perspective serait honteux si ne fût-ce que un des acteurs soit lésé. Je crois que si les Wallons ou les Flamands ou les Bruxellois ou le roi devait perdre quelqu’avantage lors de l’éclatement de la Belgique, il y aurait un accord majoritaire pour infléchir le destin et maintenir (provisoirement ou à long terme) cet outil qu’est état belge.
Si le roi ou une des communautés belges devait perdre des plumes au terme de l’existence du pays, je militerais pour maintenir l’état afin de le retirer de la communauté européenne qui aurait été incapable de replacer les acteurs de la vie politique belge à leur juste place (l’administration européenne serait alors dans un pays extra-européen et ce serait une bonne réponse à un échec...). Les fonctionnaires sont payés et présents pour entamer des tractations diplomatiques, politiques et financières entre les membres de l’Europe et ainsi faire des aménagements à ce niveau. Des pays candidats à la royauté seraient prêts à accueillir un nouveau roi expérimenté en matière de politique actuelle. Certains pays correspondent très bien au profil moral requis. Les fonctionnaires doivent exploiter cela. Dans notre monde il n’y a pas de sentiment qui tienne (sauf pour les innocents). Seuls l’efficacité et le résultat priment ainsi que la prospérité.
La Wallonie appellée au référendum déciderait de son sort.
Bruxelles pourrait devenir la vraie capitale de l’Europe et parmi les états aux frontières remodelées, le gaspillage que nous payons pour Strasbourg ne verrait plus de justification.
La Flandre serait appelée au référendum pour son avenir et ses possibilités culturelles et linguistiques.
Si ceci ne devait pas être respecté par les autres pays, alors un resserrement des rangs belges marquerait un retour vers le passé et un échec de l’Europe.
RETROSPECTIVE : En décembre 1914, les Turcs commencèrent à envahir la région du Caucase. Mais la contre-attaque russe atteint les points ultimes de Erzurum, Trébizonde et Erzincan en 1916. Jusqu’en 1917 (année du début de la Révolution Bolchevique), toute considération raisonnable induisait la logique à envisager la poursuite de la progression alliée.
Après deux années d’indécisions, les événements imprévus dans les arrières du Caucase russe eurent une influence majeure sur le front, les tractations politiques, les résolutions militaires (et le devenir de la nation arménienne).
hypothèse pour une réflexion : sans l’opportunité de la Révolution Bolchevique, la Turquie Moderne d’Ata Turk aurait-elle eu la possibilité d’exister ?
Elle en est l’ombre. La Turquie a toujours été anti-communiste dans les alliances mais son avènement n’est qu’une opportunité. Du toc.
Pourquoi on ne le dit jamais ? Pour laisser ses illusions au Turc et le rendre ainsi plus fort dans son (notre) camp ??
Maintenant pour répondre à la question du vote. Il fallait rendre la pareille à l’Union des Républiques Socialistes, faisant leur réclame sur le progrès et l’Internationale... Une loi du vote des femmes donc dans l’ombre de l’émancipation voisine des peuples en plein boom. Pourquoi on ne dit jamais que l’union Soviétique a été inter-alliée avec l’Occident ?? Cela gàne en quoi les concepts actuels qui changent...
Quand il y a moyen de voir le communisme autrement alors la Turquie n’a plus aucune valeur.
La Chypre asiatique actuelle dans l’Europe doit sa disparité à l’Enosis manqué.
Chypre réunie à la Grèce aurait été européenne à part entière d’un point de vue éthique. La situation actuelle laisse en plan ces volontés d’accomplir l’Enosis sans l’effacer non plus...
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Je n’ai pas les connaissances pour refaire l’histoire mais il se peut que lors de ces affrontements, nous les turcs, nous aurions pu être massacré et vous devez regretter que cela ne se soit pas passé ainsi...est ce que je me trompe ?
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un état turc était prévu par le traité de sèvres et le Kurdistan allait devenir une province autonome. L’Arménie devait devenir un état démocratique indépendant.
ce traité mettait en place une future paix pour les populations. Mais la Turquie même actuelle n’a pas ce but. J’ai vu plusieurs fois des grèves de la faim de Kurdes dans les églises en France, en Belgique et paraît il en Hollande... Pourquoi ?? Parce que on ne dit pas dans la presse la vérité. On n’a pas dit les centaines de villages brûlés au Kurdsitan. C’était la raison de ces grèves de la faim : les villages brûlés. L’Europe a la tolérance de laisser crever les Kurdes en paix dans ses églises mais protège ses intérêts en ménageant la Turquie avec ce que on diffuse ou non par les médias.