Pas d’obligation à répondre, mais présence obligatoire, y compris des opposants, et cela pour les 50 min de l’étude.... pour éviter logiquement toute propagation de fuite (enfin pour mon cas, l’enveloppe cachetée contenant les documents et outils, c’est à dire questionnaire massif et « coton-tige » de prise ADN, fut ouverte sans leur consentement, ne participant, l’interdiction d’avoir le questionnaire sous les yeux était normalement le mot d’ordre.... ma curiosité leur aura fait défaut).
Le test ADN était en revanche obligatoire pour les acceptants de l’étude, et effectué avec l’aide des examinateurs.
Une lettre de décharge, à signer et dater était aussi présente au début de l’étude.... mais les informations diluées par les examinateurs étaient flous, voir quasi-inexistantes, aucune divulgation ou consigne claires à ce mettre sous la dent (« vous datez et signez, et vous commencez dans le silence point »).
Etant étudiant à l’IUT Reims, j’ai été témoin de cette pseudo-« étude » s’étant déroulé au sein de l’établissement, et cela malgré le dégout et la suspicion profonde du corps enseignant devant se résigner à « collaborer », pris de court, sous la houlette des consignes diffusées par la strate hiérarchique du rectorat à leur arrivée.
Ce qui devait être un TD de mathématique s’est donc vu transformer avec crainte en fichage généralisé et massif dans une indifférence quasi-totale, sans grande contestation des étudiants présents, qui n’y voyaient qu’un simple amusement.
Deux, oui seulement deux nous étions à refuser la participation à cette étude plus que contestable, et dont un simple survol du questionnaire aurait retourné plus d’une fois dans leurs tombes les maitres penseurs de la dystopie (quoique Levin soit encore de ce monde), ou tout simple défenseur des libertés individuelles.
Après une tentative de prise de conscience envers nos camarades étudiants face à ce contexte très glauques, noir même, nous fûmes « boutés », quoique pacifiquement, à l’extérieur de la salle par les examinateurs, troublant le bon déroulement de l’étude par notre engagement.
Des bruits de couloirs ont tout de même fait écho de l’opposition de quelques profs, avertis par des collègues, ayant fait déchirer les fameux questionnaires à leurs étudiants en fin de matinée durant l’étude.