Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 04 Décembre 2012 sur
BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission "Intégrale
Bourse." Ca fait toujours plaisir de l’ecouter. http://www.youtube.com/watch?v=dUadqody0VY
Ou comment taper sur le PS sans rien denoncer. Spécialté française tout partis médiatisés confondu, puisqu’ils sont tous européistes. Il ne vont donc pas dénoncer clairement les traités du TFUE, ca serait se tirer une balle dans le pied.
Alors ca pleurniche sur des consequence et on avance pas.
Ils attendent quoi les syndicats pour denoncer clairement le probleme plutot que de nous refaire le coup de l’autre europe, et que l’austérité c’est pas gentil. Ils font trainé pour contenir la colère du peuple et faire durer le systeme euro-atlantiste. Deja en 2005, et aujourd’hui plus encore ; 64% des français sont contre l’union européenne. (1) Il faut donc en sortir puique c’est cela qui rassemble les francais.
Montebourg : L’art de se payer la tête des électeurs
En réalité, M. Montebourg sait parfaitement qu’il n’a strictement
aucun moyen de redresser la situation industrielle de la France, tout
simplement parce qu’il n’a aucun moyen :
- il ne peut pas instaurer des droits de douane pour protéger nos
industries d’une concurrence insoutenable parce que les droits de douane
de la France sont décidés par la Commission européenne à Bruxelles pour
l’ensemble de l’UE.
- il ne peut pas jouer sur les taux d’intérêt et le taux de change
externe de l’euro parce que ces données monétaires essentielles
résultent de décisions prises par la BCE à Francfort.
- il ne peut pas relancer la croissance par des dépenses publiques
parce que ceci est interdit pas les orientations budgétaires
draconiennes fixées par l’Union européenne.
- il ne peut pas empêcher les délocalisations torrentielles des
usines qui quittent la France pour aller s’installer dans des pays où
les gens sont payés comme des esclaves parce que ceci est interdit par
l’article 63 du TFUE :
Article 63
1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les
restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre
les États membres et les pays tiers sont interdites.
2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les
restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États
membres et les pays tiers sont interdites.