« Votre
appréciation et votre analyse sont empreintes de vos préjugés et valeurs
propres » Clairement, je n’ai pas
revendiqué le contraire. D’où la présence des petites phrases en italiques à la
fin.
Aussi, vous noterez que mon texte est subjectif mais
impartial ce qui explique cette absence de données politiques, économiques ou technologiques
que vous citez. D’ailleurs, vous le dites mieux que moi, j’écris « à
partir d’une toute petite expérience personnelle » et un cadre tout aussi
restreint. Ce qui, à mon sens ne dénue pas le discours d’intérêt. Parce qu’il s’agit d’une seule école, on ne
peut noter certaines dérives ? Vous décrivez une école maternelle de Arras
mais la situation (parentale, sociale, ...) de certains élève dans mon école est la même
ce qui n’empêche pas ces même élèves de travailler, de tenter de sortir du lot.
On en revient à ces fameuses valeurs morales à laquelle je pensais. Malgré le chômage,
l’abrutissement de masse via la TV, une rigueur économique, certains parents
apprennent à leurs enfants des valeurs et les pousse à la réussite. L’école est
gratuite et ne dépend pas de critères matériels.
« Mais il ne
faut pas croire que d’être sévère suffit... c’est mal connaître là encore la
diversité des problèmes, des conditions mêmes d’exercice de la parentalité. »
Ils se trouvent ici mes préjugés ? Je n’ai pas
encore eu la chance d’élever un enfant mais j’imagine que la sévérité ou du
moins une certaine obéissance (ne pas voir ici l’enfant servile ou que sais-je
encore !) est une part de l’éducation. Je me doutais que mon âge serait
préjudiciable pour ce genre de sujet.
« Il propose le versement d’une somme d’argent fixe pour chaque individu, dès sa naissance, sans rien exiger en retour »
Cela me rappelle cette idée de revenu citoyen émise par Dominique de Villepin. Seulement, son idée semble moins être celle d’un songe-creux puisqu’il est question de donner en retour en œuvrant dans l’intérêt général ce qui, somme toute, rejoins aussi votre notion d’épanouissement.
D’ailleurs, ce revenu peut agir comme agent de solidarité puisqu’il permettrait à chacun de trouver une place dans la société, ne plus avoir ce sentiment d’être mis de coté et finalement, contribuer à cimenter un peu les relations au sein de la nation..