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Daniel Hervouet

Daniel Hervouet

Le Contrôleur Général Daniel Hervouët, formé à l'école des forces spéciales et du renseignement pendant une quinzaine d'années, consacre désormais ses réflexions à la pédagogie qu'il convient de mettre en œuvre pour faire profiter les décideurs des leçons tirées du monde de l'extrême. Saint-Cyrien, diplômé de l'IEP de Paris, du Defense Resources Management Institute, Naval Postgraduate School, Monterey, Californie (Etats-Unis), membre du corps d'inspection ministérielle du ministère de la Défense, ancien directeur des études de l'institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, Daniel Hervouët est également professeur associé d'économie à l'université Paris II (Panthéon-Assas).

Auteur du livre de management : " Mener des hommes pour la première fois " (éditions d'Organisation. 2005) et de romans d'espionnage "L'Etau" et "Mission Albatros" parus en 2007 aux éditions Des idées et des hommes. Jeux de Chine, en 2008, Le piège d'Urruska, 2010, Nouveau Monde éditions.Burma Club, 2012, éditions du Rocher.
Directeur de la collection "Lignes de feu" aux éditions du Rocher.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/10/2006
  • Modérateur depuis le 24/11/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique










Derniers commentaires



  • Daniel Hervouet Daniel Hervouet 9 décembre 2008 16:48

    Jack Welch, l’ancien patron de GE est resté presque vingt ans à la tête de cette entreprise, a fait progresser le chiffre d’affaire de 600% pendant cette période, a introduit des innovations managériale innombrables. Aucun principe systématique ne fonctionne. Il faut faire en fonction des individus. L’humanisme, c’est un peu ça aussi. Prendre en compte la diversité humaine, au détriment des dogmes.



  • Daniel Hervouet Daniel Hervouet 9 décembre 2008 12:36

    La bourse également fonctionne comme çà ! Les utopies ont coûté très cher tout au long du 20ème siècle. Essayons plutôt de rester réalistes. La mesure n’est pas un signe d’indigeance. En relisant Jean-François Phelizon, on se souvient que la stratégie, qui est l’art de mener un groupe humain au minimum vers sa survie, au mieux vers un optimum, appelle trois conditions pour devenir réalisable : un projet, un leadership et une organisation. On peut retourner le problème dans tous les sens, on y revient toujours. Pour ma part, en observant autour de moi, je n’ai jamais vu de groupes sociaux fonctionner sans leader. L’histoire humaine le confirme à chaque instant. Voyez l’impact de l’élection d’Obama. Plutôt que de rêver d’un monde de lait et de miel en laissant les vrais gens dans une vraie panade, essayons de promouvoir une autre façon d’exercer l’autorité et de rendre la vie sociale plus épanouissante.



  • Daniel Hervouet Daniel Hervouet 9 décembre 2008 07:50

    Vos craintes sont justifiées si le dirigant n’est pas animé de cet humanisme sans lequel diriger des Hommes revient à s’en servir. Le dirigeant dont je parle est animé par la volonté tenace d’assurer la survie et si possible mieux de la collectivité humaine à la tête de laquelle le sort l’a placé. C’est là la véritable révolution à accomplir. Il est temps de faire comprendre aux jeunes sortant de l’ENA, des écoles de commerce, des universités et autres lieux d’excellence qu’il est ringard de singer à l’infini ces clichés de prédateurs confondus avec l’image du dirigeant performant. Aujourd’hui, plus que jamais, la nouvelle société va se construire autour d’un modèle économique qui visera la synthèse entre la pertinence économique et la valeur ajoutée apportée à la qualité de vie des individus et à la protection de l’environnement. L’opportunité nous est offerte par la crise de nous poser les vraies questions. Sachons en profiter en évitant le pessimisme ou l’utopie. La voie à suivre passe par l’imagination et le coeur des Hommes.



  • Daniel Hervouet Daniel Hervouet 23 septembre 2008 11:30

    Encore un article qui atteste de la pertinence des vues et des méthodes du général "intello", comme les média américains nomment élégament David Petraeus (Le monde, Patrice Claude, 22/09/2008)

    N
    ’en déplaise à George W. Bush et à John McCain, le candidat républicain à sa succession, il n’y aura pas de danse de la victoire autour de l’Irak avant l’élection américaine de novembre. En un peu plus de cinq années de sanglants combats et de cruelles désillusions, les commandants de l’US Army ont appris la prudence. Même à ce stade d’un conflit qui est loin d’être terminé, mais dont l’intensité a diminué, et même en dépit des incontestables succès que sa stratégie, doublée d’une bonne dose de chance, a pu produire sur le terrain, le général David L. Petraeus se refuse à prononcer le mot fatal : "Je ne sais pas si l’on pourra jamais parler d’une victoire en Irak", répétait-il ces derniers jours à tous ses interlocuteurs.

    Après dix-neuf mois de commandement suprême en Irak, le général, dit "le réparateur", s’en va essayer de rafistoler l’autre mission guerrière en déshérence lancée par l’Amérique en Afghanistan. Nommé patron du CentCom, le quartier général de toutes les forces américaines au Moyen-Orient et en Asie, le "général intello", comme l’appellent les bureaucrates du Pentagone, a transmis le 16 septembre son bâton de commandement en Irak à son second, le général Raymond Odierno.

    Robert Gates, le secrétaire à la défense, a évoqué "l’entrée" de l’Amérique "dans la fin de partie" en Irak, et présenté Petraeus comme "le héros du jour, qui a joué un rôle historique". Pas sûr que l’intéressé, pas plus modeste qu’un autre pourtant, ait apprécié tout le discours. "Nous avons fait beaucoup de progrès significatifs, oui, confiait-il à la BBC avant son départ, mais tout cela est encore fragile, réversible, d’autres dangers guettent l’Irak."

    Les progrès, chacun les ressent sur le terrain. Entre la mi-2005 et le début 2007, de deux à trois mille civils irakiens étaient tués chaque mois dans les deux guerres, liées et concomitantes, qui ensanglantaient le pays. Moins de 500 victimes par mois cette année. Aujourd’hui, la première guerre - la révolte de la minorité arabe sunnite (20 % de la population) contre l’invasion étrangère - est pratiquement terminée. Les forces américaines et leurs alliés irakiens, qui enregistraient jusqu’à 3 000 attaques par semaine en 2005 et 2006, n’en comptaient plus "que" 800 à l’automne 2007, moins de 400 cette année. Plusieurs groupes armés constitués de soldats perdus de l’ancien régime, démobilisés et privés de ressources par le premier proconsul américain à Bagdad dès avril 2003, se sont dissous. Certains ont été réintégrés dans les nouvelles "forces nationales", qui comptent plus d’un demi-million d’hommes, armée et police incluses.

    La seconde guerre, civile celle-là, que les quelques milliers d’obscurantistes affiliés à Al-Qaida en Irak se sont efforcés avec succès de déclencher à grands coups d’attentats meurtriers contre la majorité chiite (60 % de la population), n’est pas finie. Plus de soixante personnes ont récemment été tuées dans une série d’attentats-suicides. "Leur capacité meurtrière a été grandement réduite, note Petraeus, mais ils peuvent encore frapper." D’autant que, contrairement à ce que la propagande de Washington prétendait, la quasi-totalité de ces djihadistes sont irakiens. L’offensive lancée il y a quelques mois dans le nord de l’Irak contre ce que le premier ministre, Nouri Al-Maliki, appelle "les dernières concentrations terroristes" continue, avec des hauts et des bas.

    Mais il ne fait pas de doute que la grande majorité des Arabes sunnites, qui ont également perdu ce qu’on a appelé la "bataille de Bagdad" pour le contrôle des quartiers de la capitale - à présent dominés aux trois quarts par les chiites -, ne les soutient plus. Parti de la province tribale d’Al-Anbar dès l’hiver 2006, le "réveil" des tribus sunnites, excédées par les crimes et les prétentions djihadistes à tout régenter, s’est progressivement étendu à toutes leurs zones d’habitation.

    "RIEN N’EST ENCORE ACQUIS"

    Le coup de génie de Petraeus fut d’"exploiter l’opportunité" constituée par cette révolte, de l’entretenir et de l’étendre. Aujourd’hui, 109 000 miliciens, baptisés "Les Fils de l’Irak", essentiellement sunnites, souvent ex-rebelles, sont rémunérés 300 dollars par mois par le Pentagone pour lutter contre Al-Qaida et maintenir l’ordre dans leurs districts, y compris à Bagdad. On épiloguera longtemps à Washington sur le point de savoir si c’est le surge, "l’effort" de l’armée, brusquement renforcée de 30 000 hommes à partir du printemps 2007 pour porter le contingent à 165 000 soldats, qui a amélioré la situation sécuritaire.

    Disons, comme le général Odierno, que "sans les renforts" il n’est pas certain que le "réveil sunnite" se serait étendu aussi vite et puissamment. On peut aussi parier que sans ce "réveil", sans la nouvelle tactique de Petraeus, qui a consisté à obliger ses soldats à vivre jour et nuit parmi les civils irakiens dans les zones troublées - avant lui, ils rentraient dans leurs bases à la nuit tombée -, les 30 000 renforts auraient changé quoi que ce soit. Révélée début septembre par Bob Woodward, du Washington Post, la très secrète campagne d’assassinats et d’enlèvements ciblés, conduite depuis 2007 par des unités spéciales dotées de moyens techniques "sans précédent", aurait permis d’"éliminer des centaines d’activistes armés."

    Enfin, et le "général intello" l’admet volontiers, le cessez-le-feu surprise de la plus puissante milice chiite du pays, l’Armée du Mahdi, ordonné à l’été 2007 par son fondateur, le prêcheur radical antiaméricain, Moqtada Al-Sadr, a également joué un rôle "important" dans l’amélioration de la situation. En représailles aux barbaries antichiites d’Al-Qaida, l’Armée du Mahdi s’était à son tour livrée à des massacres quotidiens de civils sunnites. "Pour la délégitimer auprès des chiites, a expliqué Nouri Al-Maliki, il fallait d’abord s’en prendre aux terroristes d’Al-Qaida." Ce qui fut fait. A présent, sur pression de Téhéran, qui soutient lui aussi le gouvernement en place à Bagdad, Moqtada Al-Sadr, réfugié à Qom, ordonne la transformation de sa milice en mouvement "social et culturel".

    La guerre en Irak vit un tournant. Celle d’Afghanistan aussi, mais dans l’autre sens. Ni Petraeus ni son successeur ne veulent trop dégarnir la première au bénéfice de la seconde. Huit mille soldats seulement seront rapatriés d’Irak d’ici à février 2009. Il en restera 146 000 en place jusqu’à nouvel ordre. Pourquoi ? "Parce que rien n’est encore acquis, dit le général, parce que la réconciliation interirakienne n’est pas enracinée, parce que des décisions politiques doivent encore être prises qui peuvent rallumer des conflits."

    Guerre sans victoire en Irak, par Patrice Claude
    LE MONDE | 22.09.08 | 12h28 • Mis à jour le 22.09.08 | 12h28



  • Daniel Hervouet Daniel Hervouet 7 août 2008 20:45

    VOICI UN COMPTE RENDU EMANANT DE RADIO CANADA QUI SEMBLE ATTESTER QUE LES METHODES DE GALULA SONT TOUJOURS D ACTUALITE

    En Irak, l’imam chiite Moqtada Sadr effectue un virage majeur. Il invite ses membres de l’armée du Mahdi à abandonner la lutte armée contre les forces américaines.

    L’annonce serait faite vendredi prochain lors des prières. Des affiches sur les murs de Bagdad laissent entendre qu’une grande nouvelle sera alors annoncée. Un journaliste du Wall Street Journal a par ailleurs obtenu une brochure qui circule au sein du mouvement et qui donne l’essence de ce que l’imam dira vendredi.

    La brochure indique que le Mahdi doit être guidé désormais par les valeurs spirituelles chiites et non plus par le militantisme antiaméricain. Le mouvement doit mettre l’emphase sur l’éducation, la religion et la justice sociale. Et, il est absolument interdit d’utiliser les armes.

    Un porte-parole a cependant nuancé ces propos en disant qu’il ne s’agit pas d’un désarmement complet parce que Moqtada Sadr veut se réserver quelques cellules spéciales d’hommes armés qui vont répondre à des demandes particulières contre les troupes américaines. La stratégie de Moqtada Sadr dépendrait du statut à long terme des forces américaines en Irak.

    Deux raisons expliquent ce revirement du chef islamiste. L’armée de Mahdi est affaiblie et divisée. Le mouvement a fortement été miné par les attaques des forces irakiennes. De plus, certains militants ont refusé le cessez-le-feu initié l’année dernière. Quelque 5000 de ces extrémistes seraient d’ailleurs regroupés en Iran.

    L’armée du Mahdi est le bras militaire d’un mouvement qui est avant tout politique et social. Il a été très populaire, mais a perdu de sa superbe à cause de ses divisions internes et de ses activités criminelles. À l’approche d’élections possibles, Moqtada Sadr essaie de regagner la confiance de ses militants.

    Depuis un an, l’imam a contribué à la diminution de la violence grâce au cessez-le-feu et à son revirement contre Al-Qaida.

    À titre d’exemple, en juillet dernier, les violences ont fait 387 morts parmi les civils, soit quatre fois moins que l’année dernière à la même période.

     

    Radio-Canada.ca avec BBC


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