Comprenons-nous bien. Il ne s’agit nullement pour moi de discréditer l’écologie. (Je triais mes déchets bien avant que l’on ne commence à parler de recyclage.) Mais ce combat passe également selon moi par le combat contre sa caricature. De même, s’il est évident que notre système économique produit des effets pervers, ceux-ci, aussi importants soient-ils, ne peuvent pas être présentés comme la substance de la chose. Et vous avez raison de pointer l’ironie du sort : l’écologie piégée par sa propre caricature est devenue un argument pour vendre des voitures...
La virulence des anti-sceptiques a toujours constitué pour moi le symptôme d’une raison mal assurée, refoulant le plaisir de la haine, inspiré par ce nouveau prophétisme qui ne veut pas dire son nom. Je me souviens qu’au début des années 70, l’hystérie à la mode tournait autour du refroidissement global...
Mon scepticisme n’a rien de rhétorique. Que faites-vous par exemple de cette pétition signée par 19,000 scientifiques mettant en doute l’origine anthropique du phénomène ?