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Daniel Borja

Daniel Borja

Ancien journaliste (eh oui, on n'arrive pas par hasard sur des sites comme celui-ci...), j'ai consacré une large partie de ma carrière à l'économie de l'énergie. Ce qui ne m'empêche pas de m'intéresser à l'économie en général et, de manière plus large, à la vie politique et aux thèmes de société. Je crois très sincèrement que les blogs et les sites collaboratifs représentent une vraie chance à saisir pour le journalisme. Au-delà de mes activités salariées de jadis sur des supports très spécialisés, l'écriture demeure ma passion.

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  • Premier article le 12/06/2007
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Derniers commentaires



  • Daniel Borja danino 8 septembre 2010 19:18

    On pourra toujours disserter à l’infini sur les responsabilités réelles ou supposées de « l’homme du 18 juin » quant aux faits énumérés par l’auteur. Il est clair que dans le cas de certains d’entre eux, des morts auraient pu être évités. Faut-il pour autant réduire à cela le parcours politique de Charles de Gaulle, ancien général de brigade, chef de la France Libre et, enfin, président de la République ? De mon point de vue, son oeuvre essentielle est d’avoir su s’entourer pour doter la France d’institutions stables et efficaces via la constitution de 1958 (maladroitement amendée par l’inutile, voire pernicieuse réforme du quinquennat de 2000). L’accélération de la réconciliation franco-allemande est aussi à porter à son crédit. 


    Pour le reste... beaucoup de choses se seraient accomplies, avec ou sans lui. Notamment l’exceptionnelle période de croissance économique de l’après-guerre, dont a bénéficié l’Europe occidentale. Et bien sûr la France.

    Par principe, il me paraît sain de démythifier De Gaulle. Malheureusement, son histoire lui a échappé après sa mort, détournée par l’ensemble de la classe politique française, toutes couleurs confondues, qui ont chacune contribué à édifier cette « statue du commandeur ». Dans les années 80-90, il m’est même arrivé de me faire la réflexion qu’un extra-terrestre débarquant en France et parcourant la presse du jour demanderait certainement à être présenté à un personnage apparemment aussi important, vu que le nom de De Gaulle était régulièrement cité à peu près chaque jour ou presque...

    Mais pour autant que je sache, l’ouvrage qui le ferait de manière pertinente n’a pas encore été rédigé. Il y a bien eu un livre intitulé « Pauvre de Gaulle ! » (ed. Pauvert), paru tout de même près de 30 ans après sa mort, et qui n’avait apparemment pas de prétentions historiques ou politiques. Si vous décidez de vous atteler à cette tâche, je veux bien faire partie de vos futurs lecteurs mais il faudra aller plus loin dans l’analyse qu’un simple empilement de faits.


  • Daniel Borja danino 24 juin 2008 15:31

    Trop long, ton papier, Coco ! Des arguments qui ne puent pas (c’est déjà ça...) mais il faut essayer de synthétiser tout ça. Ou alors développe et fais-en un bouquin entier (sur lulu.com par exemple !).



  • Daniel Borja danino 24 juin 2008 15:27

    Un débat similaire s’est engagé il y a 10 ans de cela, suite au film de Roberto Begnini "La vie est belle", dont l’action était située dans un camps de concentration. Ce film a été finalement considéré comme salutaire. Donc a priori, celui-ci n’est pas forcément plus dérangeant. La seule limite est qu’il prend pour thème des événements contemporains et non achevés, au sens historique du terme. Je n’ai pas vu le film mais je n’en condamne pas par avance le principe.



  • Daniel Borja danino 9 février 2008 16:24

     

     

     

    Ayant fait l’acquisition de ce livre que j’ai lu dans la foulée (160 pages en gros caractères, ça va vite !), je pense pouvoir porter un commentaire. D’autant qu’il m’arrive de temps à autres de regarder le 20 heures de TF1 (oui, j’avoue... lorsque ma télé n’est pas en panne ce qui est le cas en ce moment). Honnêtement, ce qui me trouble le plus, ce ne sont pas forcément les sautes de caractère de confrères (je suis moi-même journaliste en presse écrite) starifiés par un système dont ils sont eux-mêmes les jouets, sinon les victimes. Jean-Pierre Pernaut y est décrit sous un jour finalement sympathique (beauf, nul en anglais mais bon camarade de reportage, ça compte) et Claire Chazal aussi (d’humeur égale, cultivée, amatrice d’opéra...). PPDA, c’est vrai, se fait égratigner mais à tout seigneur... Ce ne sont pas non plus les "révélations" sur les accoquinages entre TF1, la chaîne des rois du béton, et les puissants de ce monde (enfin.. de France, soyons lucides). Toute télévision, privée ou publique, est un instrument de pouvoir et depuis les temps héroïques (Cognacq-Jay), les pouvoirs en place ont toujours été tentés de l’utiliser au mieux de leurs intérêts bien compris. Rien n’a changé en fin de compte.

    En revanche, ce livre, au demeurant pas toujours bien écrit et qui aurait mérité une relecture plus attentive (coquilles diverses...) traduit surtout le désarroi de leurs auteurs qui, manifestement, ne se sentent pas bien dans leur entreprise et semblent regretter l’époque d’avant (d’avant la privatisation ? ce n’était pas toujours tout rose, pourtant...). Les dirigeants de TF1 devraient manifestement tenir compte du moral en berne d’une partie de leurs troupes, surtout s’ils veulent continuer à faire la course en tête. Une équipe démotivée, même avec de bons professionnels, ça ne donne jamais de très bons résultats sur le long terme.

    PS - Pour ce qui est de l’identité des "dénonciateurs", il me semble qu’un jour ou l’autre, elle sera connue. Ils ont quand même laissés quelques cailloux sur leur chemin, tel le Petit poucet. Ou alors, ils se feront connaître d’eux-mêmes, qui sait.

    PS2 - Quant à la "cuisine interne" d’un JT et la manière d’accommoder les morceaux d’actu, elle n’étonnera que les non-journalistes. Si je veux vraiment m’informer, ce n’est pas sur le JT de TF1 que j’irai le faire. Mais pour passer un moment avec le spectacle de l’actualité et regarder une mise en images de ce que j’ai appris par ailleurs, pourquoi pas...

     



  • Daniel Borja danino 29 novembre 2007 13:33

    Joli commentaire, poétique et bien tourné (et bon titre !). Sans être un grand fan des Rita Mitsouko, je les aimais bien et reconnaîs très volontiers la valeur de leur apport à la chanson française, à la musique et à l’art en général. Sans donner l’air d’y toucher, leurs chansons ont glissé des cîmes de feu le Top 50 aux rives de l’immortalité. Merci à l’artiste qui a consumé sa vie comme une comète et condoléances sincères à celle qui reste.


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