Je comprends tout à fait son refus de retourner en Côte d’Ivoire au moment des faits, non seulement à cause des tensions, mais aussi parce que rien ne l’y attendait : ni famille, ni travail, ni avenir...
Les expulsions sont malheureusement nécessaires, dans le sens ou on ne peut acceuillir toute la misère du monde, on a déjà fort à faire dans notre propre pays pour nos propres concitoyens.
Cependant, ce jeune homme semblait parfaitement intégré et possède de la famille ici, c’est une parfaite absurdité que de le renvoyer par charter en CI.
Les Lyonnais, en temps ordinaires, ne sont pas plus méprisants que d’autres, justes affairés et donc indifférents à celui qui croise leur chemin.
Cependant, le 8 décembre célèbre, pour nous autres Lyonnais, le début des festivités en quelque sorte.
Je m’explique, car il n’y a évidemment aucun lien entre les fêtes de fin d’année et le 8 décembre. Enfin, si, il y en a un, d’ou ma pensée : l’humeur des Lyonnais. Tout un chacun a déjà ressenti l’agressivité de ses concitoyens lors des traditionnelles courses de noël dans les grands magasins.
Personnellement, pour adorer Lyon, ville magnifique, ville magique, j’estime que les Lyonnais sont beaucoup plus agréables, détendus et courtois à partir de décembre ; il suffit, pour s’en rendre compte, de partir de la place des Terreaux pour finir au Marché de Noël près de Perrache : je n’y croise que la bonne humeur, une ambiance chaude et heureuse.
Bien sûr, cette vision certes simpliste de l’attitude des Lyonnais est peut-être influencée par ma candeur, réveillée par les décorations de noël, mais je reste persuadé qu’il n’est pas de meilleur mois que décembre pour flâner à Lyon.
A propos du 8 décembre, je note un inquiétant phénomène : la baisse d’année en année du nombre de maisons arborant des bougies.
Car, par-delà l’aspect religieux, il s’agit surtout d’une tradition culturelle et qui illumine la ville. Athée farouche, je suis pourtant fier des flammes qui lèchent mes fenêtres.
Lerma, ce que vous dites est odieux. Parce qu’il existe des êtres dépourvus de toute moralité et ne considérant pas autrui comme un être humain, il faudrait nous passer de la vérité ?
La vérité, c’est que ce journaliste fait son travail, et que la France doit désormais tout faire pour le libérer, quelque soit les moyens employés.
Le libérer par une action spéciale ferait peut-être réfléchir les prochains kidnappeurs, si les précédents ont fini au fond d’un lac, lestés de plomb.
Redj, une partie de votre commentaire est tout à fait déplacée et hors de propos, ces petites références mesquines et désormais quotidiennes, qu’elles soient de vous ou d’autres, sont réellement agaçantes et ne font pas apparaître leur auteur comme quelqu’un de réfléchi...
Bonjour à tous,
Je ne veux pas entrer dans la guéguerre intestine qui secoue agoravox, ou le respect de l’opinion de l’autre semble désuet.
Aussi, je ne viens absolument pas chercher querelle ici.
J’ai une simple question, dont personne ici, et ce quelqu’en soit le bord, ne semble se soucier.
L’auteur affirme que le président Sarkozy a décidé d’annuler son réveillon prévu avec le show-biz (donc certainement plus sympa et intéressant pour lui, célibataire qu’il est), après avoir écouté la radio, et très certainement vérifié ses sources.
L’intention d’information est louable, très bien. Là ou je m’interroge, c’est pourquoi pareille polémique ?
Qu’est-ce que ça peut vous foutre ? Combien parmi vous serons dehors à aider le Samu social ? Auprès des enfants de don quichotte ? Aux restos du coeur ? A aller voir le sdf qui vit à 200m de chez vous ?
Non, bien sûr. Vous serez tous assis autour d’une bonne table entourée des gens que vous aimez, et il est évident que je ne vous le reproche pas, c’est tout naturel que de s’offrir un moment de détente après une année peut-être difficile.
"la grande bouffe et les p’tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d’la joie dans les ghettos,
la Terre peut s’arrêter d’tourner,
ils rat’ront pas leur réveillon ;
moi j’voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons."
Vous aurez tous reconnu l’auteur, et cette chanson qui date de 1980. Et bien c’est marrant, parce que cette chanson s’applique autant aux crétins de droite qu’aux crétins de gauche, prompts à créer une polémique débile juste par souci de casser du président. Signe évident de frustration, de mal-être, ou juste de méchanceté pure ?
Il serait allé au Maroc vous l’auriez tout autant fracassé. Voilà pourquoi ce pays n’est pas près de changer : incapable d’aller de l’avant, le français, qu’il soit moyen ou persuadé d’être intellectuellement plus avancé parce qu’il a lu Sartre, ne peut que critiquer, insulter par mesquinerie.
Tous à cracher sur le président, parce qu’il « force » un réveillon dont vous vous foutez éperdument, car qu’il soit au Maroc ou a l’Elysée, cela ne changera rien à votre réveillon.
En fait, non, vous ne vous en moquez pas tant que ça ; après avoir perdu un certain temps à m’insulter, nul doute que ce sujet sera un parfait sujet de conversation dans vos réceptions, entre 2 bouchées de foie gras : vous vous esclafferez « quand tu penses à ce crétin de président qui a forcé ses ministres à venir manger des huîtres avec lui, quel sale con de roi capitaliste ». Et votre mesquinerie habituelle se réveillera, si tant est qu’elle se soit jamais arrêtée.
C’est dingue comme on est tous le con d’un autre...
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce qui a été écrit précédemment.
En effet, de ce que je comprends des propos de Goc, c’est : les français rouleraient mieux si on leur tape moins dessus.
Je pense que le raisonnement devrait être l’inverse : pourquoi en arrive-t-on à sucrer des permis ? Pour quelle raison (à part que les gouvernements sont obscurantistes, méchants et supprimetnt toutes les libertés) augmente-t-on la répression à outrance ? La répression actuelle est seulement une conséquence de notre imbécilité quotidienne sur la route, l’inverse est faux : notre comportement hautement égoïste sur la route n’est pas le fruit de la répression.
Je le répète, perdre son permis ne se fait pas du jour au lendemain, et il existe des stages de récupération des points ; certes payants, mais lorsque le permis c’est le boulot, on fait un effort.
Je voulais aussi reprendre une idée développée par jj31 : limiter la puissance des automobiles des jeunes. C’est en partie déjà le cas, il suffit de voir le montant des assurances, qui en dissuadent plus d’un : payer plus de 1000 euros pour une assurance au tiers, ça freine beaucoup.
Qui plus est, les jeunes qui sont le plus dangereux n’ont pas forcément un bolide entre les mains, mais un vieux tas de boue qu’ils conduisent n’importe comment : déboîter comme un dingue, clignos oubliés... Et j’en passe et des meilleures.
Pourquoi ne pas instaurer une visite médicale régulière ? Tous les 10 ans, puis avec une échéance diminuant en fonction de l’âge. Car je ne voudrais pas paraître sectaire, mais les personnes âgées sur la route, c’est souvent aussi dangereux qu’un « A »...
Tout le monde veut changer la route et ses règles, mais seulement depuis soln fauteuil. Lorsqu’on estime qu’un radar est mal placé (ce que je ne remets pas du tout en cause, pour un grand nombre d’entre eux), que c’est une aberration et ne participe pas à la sécurité routière, il faudrait rejoindre des collectifs d’automobilistes, et proposer des solutions. Encore une fois, personne ne le fait. Tout le monde râle, tout le monde peste en attendant que ça change tout seul.
Et si c’était ça, le début du changement ? Un investissement plus important de chaque citoyen à travers une cause commune ? Nous nous complaisons dans un système d’assistanat, et jamais personne ne met la main à la pâte. Les élus ne peuvent pas tout faire, il serait temps que les français s’interrogent : le gouvernement fait ce qu’il veut, tout simplement parce que le français ne fait rien d’autre que râler.
Peut-être devrions nous plus participer à la vie de tous...