Je suis Cubain et je vous écris de Cuba pour vous signaler que les deux références à Cuba que comporte cet article sont carrément mensongères.
Etant moi-même un utilisateur assidu des traitements de texte, je peux vous assurer que ça n’existe pas votre « version locale commercialisée du traitement de texte » (pour commencer, il n’y a même pas de « version locale commercialisée » d’un traitement de texte) qui, selon votre article, « se ferme automatique quand on tape le nom « Fidel », ainsi que d’autres mots jugés « subversifs » ».
C’est entièrement faux que, comme vous l’affirmez aussi, « « certains mots-clés considérés comme potentiellement subversifs (comme »Fidel« ), affichés sur un moteur de recherche, écrits sur un traitement de texte ou sur un message électronique déclenchent invariablement l’ouverture d’une fenêtre indiquant : »Ce programme fermera dans quelques secondes pour raisons liées à la sécurité de l’Etat« ». »
Pour se rendre compte que votre histoire est simplement un mensonge caractérisé, il suffit de se poser la question suivante : si les traitements de texte se fermaient quand on écrit « Fidel », comment feraient-ils leur travail les journaux cubains ? Vous rendez-vous compte la bêtise que vous avez écrite ?
Si l’auteur de cet article se permet de mentir ainsi sur Cuba, qu’est-ce qui nous prouve qu’il ne ment pas sur les autres ?