Bravo à l’auteur pour avoir presque tout compris à son jeune äge. A la vue de certaines réactions, je mesure comme il est difficile de changer de paradigme. J’inciterais ces personnes à aller voir du côté de la Finlande qui pratique une éducation non concurrentielle, et qui obtient des résultats au moins aussi bon que la France.
Votre article est intéressant, car il amène à réfléchir.
Le système actuel est un centralisme démocratique, où le pouvoir est remis dans les mains du plus malin. Cela amène tous les assoiffés de pouvoir à postuler, d’abord pour être adjoint dans sa commune, puis pour en être le maire, puis le député, voire le président du département, de la région, de l’état. Ainsi la fonction politique s’est transformée en métier, que l’on se transmet souvent de père en fils, ou fille, comme dans l’ancien temps. Alors, pourquoi ne pas le remplacer par un tirage au sort ? On le fait bien pour les jurés des procès. Au moins, on ne serait plus abreuvés de promesses par des bonimenteurs qui n’ont aucune honte, puisque l’électeur a accepté ce système de délégation comme étant le meilleur. Il aurait aussi l’avantage que la fonction politique ne serait plus une profession, mais un mandat délivré pour une durée limitée, et quasiment non renouvelable du fait de la très faible probabilité d’être retirée au sort. Ce n’est pas une utopie puisqu’il ne tient qu’aux citoyens de la transformer un jour en réalité.
En feuilletant cet article, je prend conscience de notre conditionnement culturel français, différent de celui des italiens, anglais, mais aussi de la futilité de cette journée extraordinaire pour nos cultures judéo-chrétiennes, alors que pour les chinois, juifs, arabes, .... c’est une journée bien banale !
Le respect du code de la route devrait être intégré dans notre conscience de citoyen, et non pas dans notre peur d’avoir une amende ou des points en moins à notre permis de conduire. Une autre éducation, donnant la priorité à l’intelligence plutôt qu’au savoir, serait un premier pas vers une société moins violente, plus solidaire.
Quel est le véritable but de l’éducation ?
si c’est de produire des citoyens formatés pour servir la société, l’état, la nation, l’entreprise, ... nos éducations parentales, sociétales, et nationales ont tout bon !
Mais si ce but est de construire des hommes et des femmes libres et heureux dans leurs existences, elles ont tout faux !
En prenant conscience du conditionnement reçu de notre éducation, au sens large, depuis notre naissance, et qui continue d’ailleurs jusqu’à notre mort, nous pouvons alors prendre du recul par rapport à notre propre vie.
Nos choix sur les médias que nous lisons, regardons, écoutons, reflètent l’éducation que nous avons reçu. Changer les comportements quasi instinctifs que nous avons tous face aux médias passe pour moi par une prise de conscience de masse, et donc par des médias de masse (sic !), ou bien par une autre éducation (re sic !)