Delphus

Salut Fergus,

Pour ceux qui ont de gros revenus, l’augmentation du coût de la vie reste marginale. Mais ils ne représentent qu’un petit pourcentage de la population française. Donc, pour tous les autres, le « nous y sommes » reste plus que jamais une réalité aux sombres perspectives.

Il y a ce reportage sur l’Argentine « Mémoire d’un saccage » qui explique parfaitement les principes du libéralisme préconisés par les Chicago boys de Milton Friedman. Une dérégulation totale, le bradage en toute impunité de tous les actifs, avec pour conséquence, une scandaleuse paupérisation de la population. Nous y sommes…

Vous déplacez des puzzles dans un espace dont les contours sont imposés par ceux qui ont tout intérêt à nous laisser grenouiller dans le périmètre qu’ils ont fixer. Donc débat inutile et je me mets dedans. Le système, toujours lui, n’a que faire de la vie publique. Il n’est là que pour piller les états, les saigner et s’il le faut jusqu’à ce que mort s’en suive. Voir ce que ce système a fait de l’Argentine. Regardez l’état de l’Europe. Comment il est capable de toutes les fourberies pour se maintenir. Il nous mène droit à la catastrophe, à la chute de la maison France, et ici nous débattons de la couleur des rideaux…C’est mort.

@L’apostilleur
 Content d’apprendre que la sociologie n’est pas une science humaine...Mais à quel moment vous utilisez des arguments factuels et avérés pour démonter ce qu’avancent ces spécialistes donc… ?

Donc si je comprends bien l’auteur, les informations scientifiques sont nulles, les statistiques sont faussées, en somme un complot gauchiste, pardon...Islamo-gauchiste, pour éluder la réalité d’une immigration massive, unique responsable de tous nos maux. Et pour cela, l’auteur oppose donc d’autres sondages, d’autres statistiques, qui sont censées ne refléter QUE la vérité. Du coup, selon où se placent les intérêts et les dogmes des uns et des autres…peut-être que si l’on se place à équidistance de ces deux oppositions, la réalité apparaitrait peut-être derrière ce voile de stupidité partagée. Oui ! comme le disait Michel Rocard en son temps : « Nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde »...C’est vrai, et il serait peut-être temps de prendre en considération le facteur de déséquilibre qui perdure et s’accroit entre le nord et le sud, parce que sinon, l’immigration d’aujourd’hui ne sera rien face à celle qui s’annonce. Donc plutôt que de fermer les frontières, se replier sur nous-même, il serait plus judicieux que notre très chère Europe, s’emploie à mettre en place une réelle politique migratoire, non pas en stigmatisant les étrangers, ce qui est à la fois injuste et contre-productif, mais en bonne intelligence avec les pays d’origine des migrants. Commençons donc par cesser de piller les richesses de l’Afrique par exemple, et de reconsidérer leur dette. S’il fait bon vivre dans leurs pays, les gens n’aurons plus de raisons de quitter leurs terres, leurs familles, leurs amis. Juste pour rappeler qu’ils ne quittent pas leurs pays et ne prennent pas tous ces risques par plaisir, pour venir se la couler douce aux crochets des français.