deor

"ils sont capables de passer à travers les secrets des services du même nom et de se faire pirater par l’intermédiaire de simples hackers, leurs plus grands secrets sans qu’on n’en sache plus..."

Oui, enfin, de ce que j’ai pu savoir du niveau de sécurité (informatique ou autre) de certains organes d’état, même liés à des secteurs assez sensible, de "simple hackers" est peut-être un peu vite dit.

Je crois plutôt que bien des (vrais) hackers ont un niveau bien supérieur à l’ingénieur lambda dans certaines insitutions. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le semi-mythe du hacker recruté par les services (secrets ou non) persiste...

"Un prêtre de l’Opus Dei, organisation catholique réputée conservatrice,"

Mouais, c’est tout ce qu’un "vrai journaliste professionnel" trouve à dire pour décrire l’Opus Dei...
N’est-ce pas un peu léger ?

Il aurait été question d’Islam plutôt que de catholicisme, le qualificatif aurait été plus direct : intégristes ou même extrêmistes...

Certes, l’indignation est saine et compréhensible.
Mais la France a une très longue tradition de soutien à de nombreux dictateurs, notamment en Afrique, comme l’a mis en évidence notamment François-Xavier Verschave et l’association Survie.
Citons, en vrac, Omar Bongo au Gabon, Ben Ali en Tunisie ou encore Eyadéma (père et fils) au Togo. Plus récemment, aussi, le Colonel Bacar à Anjouan, aux Comores.

Et ce soutien va bien plus loin qu’une simple réception, si grande en soit la pompe : soutien auprès de l’ONU, conseil, encadrement de l’armée (parfois génocidaire, comme au Rwanda), livraisons d’armes (pour le plus grand profit des industriels français), intervention directe de l’armée française (cf. récemment Idriss Déby au Tchad) pour sauver le bon régime dictatorial contre un putch...

Ceci n’est pas une spécificité sarkozyste puisque De Gaulle, Giscard, Chirac et Mitterand ont tous été les architectes de la "politique française en Afrique", autrement appellée Françafrique.

Tout celà n’a rien de nouveau, donc. C’est seulement bien plus visible et assumé.

"Sans compter que Zarachowicz et Denis lui-même ont écrit jadis un livre d’entretiens avec Noam Chomsky, intellectuel controversé s’il en est. Difficile dans ce cas, d’éviter à Val de ne pas tomber dans ses fantasmes : pour les lecteurs de Charlie, comme le rappelle Malka, la cause est bonne : des journalistes interviewant un type pas clair sont eux-mêmes pas très nets."

Justement, Philippe Val a été un des acteurs de cette polémique sur Chomsky. Acrimed en fait largement état, citations à l’appui.