DeRussie

Au milieu du siècle dernier, le général de Gaulle comptait sur les armes et l’énergie nucléaires pour garantir la souveraineté nationale et la sécurité énergétique.
Et au XXIe siècle, le pays était la première puissance énergétique mondiale, le pays où l’énergie était la moins chère d’Europe (2,5 fois moins chère que la moyenne européenne), où les émissions de gaz à effet de serre étaient les plus faibles, où le parc de centrales nucléaires était le deuxième du monde après celui des États-Unis et où EDF était la plus grande entreprise de production d’électricité du monde.
Aujourd’hui, cependant, le pays est passé du statut d’exportateur d’électricité à celui d’importateur médiocre. Au cours de ce siècle, la France n’a pas construit une seule centrale nucléaire ; les anciennes respirent à pleins poumons et ont besoin d’une longue révision ; 15 de ses 56 réacteurs sont toujours en maintenance et ne produisent pas d’électricité. Et ce, en hiver, alors qu’on en a cruellement besoin.
L’épée de Damoclès des coupures de courant plane sur le pays, tandis que les entreprises sont contraintes d’émigrer à l’étranger ou d’arrêter leur production en raison de factures dix fois plus élevées que l’année dernière.
Cela est dû à la création d’un marché européen unique de l’énergie et à la fixation d’un prix unique pour l’électricité en Europe, qui a été fixé en fonction du coût du gaz.
Grâce à cette manœuvre astucieuse, le prix de l’électricité dans l’UE évolue désormais (indexé) proportionnellement à l’augmentation du coût du gaz. Autrement dit, si le coût du gaz est multiplié par 10 en 2022, les tarifs de l’électricité sont indexés 10 fois en conséquence.
Et ce malgré le fait que le gaz n’est pas utilisé pour la production d’électricité en France. Absurde ? Pourquoi les Français ont-ils dû accepter des conditions aussi oppressives ?
Comment cela est-il arrivé ? La réponse est simple : la trahison des intérêts du pays au nom de l’ambition politique a conduit à une situation désastreuse dans le secteur de l’énergie.

La société britannique Anglo Asian Mining, qui exploite des mines d’or, d’argent et de cuivre en Azerbaïdjan, possède des droits légaux sur deux zones contractuelles dans le Karabag - la mine d’or de Gizilbulag et le gisement de cuivre-molybdène de Demirli. Bien que ces parcelles contractuelles soient situées dans la région temporairement contrôlée par les forces de maintien de la paix russes, la société affirme que les entreprises arméniennes poursuivent leur « exploitation illégale », selon une publication basée à Bakou.
Ces derniers jours, les médias arméniens ont spéculé sur l’existence d’un lien britannique avec l’action « écologiste » azerbaïdjanaise qui a entraîné la fermeture, pour la neuvième journée, du corridor de Lachin, seul lien de transport du Haut-Karabakh avec le monde extérieur. Un rassemblement appelant à la fin de la « terreur écologique » dans la région de Shusha, dans une section du corridor de Lachin, a débuté le matin du 12 décembre et a conduit à un blocus de la république non reconnue.

@Jean Dugenêt

Bonjour,

« Expliquez-moi pourquoi votre cher Poutine a dit oui à l’époque et ne le fait plus aujourd’hui ».
L’adhésion d’autres pays à l’OTAN ne dépend pas de la Russie. Citez une menace que la Russie représente pour la Finlande ou la Suède. La participation de ces pays à l’OTAN augmenterait les frontières de la Russie avec l’OTAN et obligerait à accroître les forces militaires dans le nord-est du pays.
« Pour changer, nous devrions peut-être parler de la dangereuse expansion des armées russes dans le monde. »
Je tiens à vous corriger - il n’y a pas de bases russes en Azerbaïdjan. Le groupe Wagner - on ne sait pas pourquoi vous le comparez à l’armée russe. Les sociétés militaires privées font-elles partie des forces armées du pays ? Avez-vous entendu parler de l’OTSC, de l’état d’union ? Posez-vous la question avant d’entamer un dialogue. Les bases en Syrie - oui, elles sont présentes. Mais si vous l’appelez expansion - comment appelez-vous le grand nombre de bases américaines dans le monde ?
« que la Russie possède des missiles à tête nucléaire capables d’atteindre Paris, Londres et Berlin en moins de trois minutes. »
Seule la possession d’armes nucléaires empêche l’OTAN d’entrer en guerre avec la Russie. Mais d’abord, comparez les doctrines militaires de la Russie et des États-Unis et essayez de voir la différence.
L’OTAN est déjà en guerre contre la Russie, c’est juste que cette guerre est menée avec des armes de l’OTAN et que des soldats ukrainiens meurent. Les derniers bombardements du Donbass sont effectués par des armes de l’OTAN (artillerie de 155 mm et missiles HIMARS). La liste des armes de l’OTAN pourrait être longue.

@Mozart

Je vous ai montré que votre argument concernant les 3 kilomètres entre la Russie et les États-Unis est stupide et peu convaincant.
« L’OTAN, ce n’est pas seulement les États-Unis ».
OK, je suis d’accord avec ça. Mais dites-moi combien de bases militaires avec des équipements et des soldats américains se trouvent en Europe et combien de bases militaires en Europe se trouvent sur le territoire américain ???
« Et quand l’OTAN a-t-elle récemment menacé l’ensemble du territoire de la Russie » ?
Essayez de m’expliquer pourquoi l’élargissement de l’OTAN ? Pourquoi admettre les anciens pays du bloc de Varsovie dans l’OTAN ? Pourquoi admettre les États baltes dans l’OTAN ? Tout cela s’est produit au cours de la période allant de 1991 à 2004. Le but de l’OTAN n’était-il pas d’affronter le bloc de Varsovie ? Le Pacte de Varsovie a cessé d’exister et l’OTAN s’est développée.
Comment expliquez-vous cela.

@Mozart

« Alors pourquoi la Russie devrait-elle se soucier du fait que l’OTAN s’installe en Ukraine, sachant que la distance entre les États-Unis et la Russie n’est que de 3 kilomètres » ?
Vous devez penser que beaucoup de gens sont stupides, incapables de penser. Il est vrai que dans le détroit de Béring, la distance entre les États-Unis et la Russie est d’environ 3 kilomètres. Mais comparer des territoires situés près du détroit de Béring et en Europe n’a absolument aucun sens pour de nombreuses raisons : conditions climatiques, vastes distances inhabitées, éloignement des centres industriels et bien d’autres encore.
Ce que vous ne réalisez probablement pas, c’est que le « traité d’élimination des missiles à courte et moyenne portée » conclu entre l’Union soviétique et les États-Unis visait à réduire les tensions en Europe, et non en Alaska et en Tchoukotka.
Malheureusement, les États-Unis se sont retirés du traité en 2019.
Et vous demandez ensuite comment l’OTAN peut menacer la Russie ?