C’est la pensée de soi qui nous fait traiter du regard d’autrui mais c’est le regard d’autrui qui nous permet de conscientiser ce que l’inconscient de nous-mêmes cache à notre conscience. Donc l’être humain ne peut engager une liberté qu’il n’a que potentiellement. L’enfer n’est donc pas les autres car ceux-ci représentent par leurs attitudes, la possibilité d’un sujet à devenir conscient de lui-même mais à la seule condition de le vouloir par sa réflexion sur lui-même. Ceci évite tout jugement sur lui comme sur autrui, ce qui octroie une paternité à ses propres choix au travers d’une essence qu’il substantialise par sa pensée. C’est à ce moment là qu’il devient libre. D’autres cultures donc d’autres points de vue associées à la sienne aurait permis à Sartre une réflexion plus physiologique sur le sens de l’essence comme de l’existence.
Sur le plan philosophique, si l’on tient compte de l’ensemble des référentiels qui établissant la réalité de chaque partie de l’interaction expérimentale, l’histoire de l’expérimentateur et l’histoire de l’interaction, alors le résultat de la mesure qui est un état quantifié, a son propre référentiel d’espace-temps. La question est donc de savoir de quel espace-temps il s’agit, pour saisir la compréhension qui nous fait choisir entre déterminisme et liberté. Alors seulement nous pouvons comprendre que cette information n’est délivrée que par la connaissance des récits historiques des deux parties, ce qui nous amène à justifier que le choix d’un libre-arbitre ou d’un déterminisme n’est qu’une mesure de notre ignorance des données historiques, et qu’elles rendent compte de la possibilité de réalisation d’une telle expérience. C’est alors que ce travail de réflexion récursive est fait, que pour chacun nous pourrons établir un degré de corrélation qui si il avoisinne le 100% pour les deux récits historiques nous permet de dire que le libre-arbitre personnel n’existe pas.
dgriffon
Ne blâmons pas le terme mais son usurpation par la caste techno-scientifique, le transhumanisme est avant tout une affaire pour chacun d’accepter un processus transhumain pour son évolution. C’est ce que j’appelle une évolution adaptative.
Sa première définition : « un homme qui reste un homme, mais se transcende lui-même en déployant de nouveaux possibles de et pour sa nature humaine » nous la devons à Julian Huxley biologiste du XX siècle.