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diegodeplana

diegodeplana

Guitariste flamenco, artiste peintre photographe

Tableau de bord

  • Premier article le 01/06/2011
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Derniers commentaires



  • diegodeplana diegodeplana 17 juin 2011 14:51

    (Suite à l’article « La pensée réductrice des anti-corridas » , j’ai posté le 10 juin ce dernier article en réponse aux commentaires, mais les modérateurs, depuis 7 jours, n’ont pas cru bon de le valider ! Donc je le poste par, « Réagir à l’article »)

    Il n’y a pas de causes perdues... Il n’y a que des causes mal défendues.

    Je réponds à quelques commentaires. Nomade, Vous savez parfaitement que sans racines on ne va pas très loin et cela dans tous les domaines. Si j’ai pris la peine de faire une parabole, mon méli-mélo ou fatras... Comme dit Actias, entre la corrida et les conditions de vies actuelles, le logement, l’environnement et les mœurs à Barcelone et dans le monde en général, c’est parce que je crois très sincèrement, que sans racines fortes nous ne pouvons pas exister. Étant guitariste flamenco, j’ai été formé par toute une génération de grands guitaristes, dont la force et le talent se sont révélés et exprimés dans les peines et les joies de tous les jours. Eux mêmes ont pris leurs forces et n’ont pu nourrir leur propre talent, que grâce à l’héritage de leurs prédécesseurs et d’autres également après moi, se nourrirons de tout cet héritage, qui est la somme d’expériences de plusieurs générations de guitaristes. De plus, pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient (j’explique sur mon site) pour ceux qui parlent sans savoir grand-chose.

    Vous commettez tous la même erreur, ce n’est pas ma « chère » corrida, c’est simplement que la corrida focalise très bien la propension que nous avons aujourd’hui, à éliminer tout ce qui gêne et dérange, absolument tout, c’est pour cela que j’ai poussé jusqu’à l’absurde, l’article, en proposant l’éradication de toutes traces de la corrida, y compris les toreros morts, les livres... Etc... Etc... Bref, j’ai forcé le trait, mais je maintiens que cette tradition, qui est ce qu’elle est, avec ses bons et mauvais côtés, comme tout ce qui nous entoure, doit être maintenue. sinon bientôt, tous nos fondements vont disparaître ou finir dans des musées. Pour moi, la corrida doit continuer à exister (si elle peut s’améliorer ce ne sera que mieux), mais son existence symbolise notre capacité à accepter l’AUTRE et que vous le vouliez ou non, c’est une partie de notre patrimoine. Actuellement vous tentez d’opposer, une tradition de plusieurs siècles, à une « opinion » moderniste, récente et très porteuse, qui voudrait qu’une minorité puisse éradiquer avec des pancartes, tout ce qui la dérange. Et moi, justement, ce qui me dérange, c’est le mobile de votre démarche. En fait vous légitimez votre position, par un jugement moral, intolérance et sectarisme, à un droit coutumier. Droit coutumier par Hanf.info : (issue d’une tradition, la coutume est un fait qui se déroule dans le temps, alors que la volonté dominante collective d’une classe, ou émanant d’une autorité, est un acte ponctuel. A l’une, correspond, le droit coutumier, à l’autre, le droit législatif).
    Quand aux « tares » dont je parle, comme vous dites, pour l’instant je n’ai pas d’autres moyens que de les dénoncer, c’est mince, je vous l’accorde, mais qui sait. Je crois comme le pensait Lavoisier, que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », alors, je ne verrai peut-être pas le résultat, mais comme j’ai malgré tout foi en l’humain, j’espère que le bon sens et la tolérance remplaceront la violence.

    J’ai eu, dans ma vie à m’occuper de pas mal de choses et partout où j’ai pu faire quelque chose qui me paraissait utile, je l’ai fait, bien ou mal, ça c’est autre chose, mais j’ai fait quelque chose. Ca fait près de 50 ans que je joue de la guitare et autant que je peins, « de la merde » comme dit Ellibertad, « Intellectuel anti-corridas », qui porte bien mal son pseudo. Je laisse à l’auteur le soin de méditer sur son jugement (sans intérêt).
    Personnellement, j’ai toujours respecté les personnes que j’ai rencontrées. Et lorsque je ne savais pas ou que je ne comprenais pas, car on ne peut pas tout savoir, je demandais tout simplement. Il faut être très lucide sur soi-même, connaître ses limites pour avoir la sagesse d’aborder des sujets que l’on maîtrise.

    Voilà pourquoi je défends et je reconnais aux autres, le droit d’aimer la corrida. Et si cela est indéfendable ou une cause perdue, comme le dit Fergus, j’essaie quand même PAR cette tradition qu’est la corrida, de défendre le DROIT de PENSER AUTREMENT. Quand à ce vote, des députés Catalans, s’ils avaient été plus avisés, au lieu de faire de la politique avec cette tradition, vous avez raison Català, ils auraient proposé un référendum en Catalogne ou même dans toute l’Espagne, cela aurait été plus démocratique et surtout plus juste. Là aussi, les règlements de comptes l’emportent sur l’intelligence. Comme le dit Jymb, ça ne va pas empêcher certains députés signataires d’aller voir les corridas... (faîtes ce que je dit et pas ce que je fais). Quand au « tableau » que j’ai fait de Barcelone, il est encore en dessous de la vérité, et pour le massacre d’une grande partie du Sud de l’Espagne ça aussi, c’est bien en dessous de la réalité. Je suis intimement persuadé qu’il y a un lien très fort, entre les conditions de vie modernes et les nouvelles aspirations des populations. Face à l’ennui et aux difficultés, très dures, que vit actuellement une grande partie de la population, en Espagne (crise dans l’immobilier, chômage, prise de conscience), et au lieu de chercher dans le passé ce qui pourrait les aider à se construire, ils cherchent dans un avenir virtuel hypothétique, de quoi s’étourdir en jouissant de tout ce qui passe.
    Certainement que ma génération a une part de responsabilité, peut-être que nous n’avons pas su transmettre l’essentiel ?
    Tranquillisez-vous Superyeti, ma première « farruca » c’est un Catalan qui me l’a transmise... C’était dans les années 60 et nous étions comme des frères. Et j’ai « encore » de très bons amis en Catalogne, mais faites attention... Tout le monde n’a pas le sens de l’humour (la photo). Et que serait mes pauvres pieds fatigués... sans mes belles baskets ? Réponse à Català  !!! Merci à Cathy pour ce détail qui intéressera peut-être les anti-corridas ?J’espère que cela ne va pas mal finir Iren-Nao, d’accord avec vous Emile Red, o.k Dubitatif mais il faut diminuer la violence sans employer la violence. Oui, Eric, la messe obligatoire au nom de 13 voix d’écart ! Cet une histoire effectivement très sérieuse. Amipb, je ne mange pas de viande, non pas par militantisme mais parce que je n’aime pas ça.

    (et pour clore ce sujet, un peu d’humour... Avant les vacances !)

    Les anti-corridas au centre des ébats...

    Holà !!! j’ai 2 places gratuites au centre de l’arène, pour la grande corrida du 15 août 2011 à Mont-de-Marsan, pour 2 anti-corridas JEUNES et COURAGEUX.

    Demandez Josiane... Au fond, la grande porte, c’est la femme du taureau !

    N’ayez pas peur, il est au courant de votre croisade en sa faveur...

    Ah ! J’allais oublier, l’épée n’est pas fournie.

    Sans rancunes, bonnes vacances, salut à tous.

    Diego de Plana

    PS : j’invite encore une fois, tous les commentateurs ANONYMES, à faire comme moi, mettre leur photo âge et qualité, ce serait tellement plus courageux, et quel que soit le sujet.

     

     



  • diegodeplana diegodeplana 14 juin 2011 02:04

    Jerome, Oui, ils sont très loin de la vraie vie rurale, surtout lorsque ça les arrange.
    Moi je suis né à la campagne, où j’ai passé toute mon enfance et lorsque vous avez vu tuer un cochon, par un petit matin bien froid, seule la fumée des lessiveuses pleines d’eau chaude, et le boucher du village arrive, car c’est lui qui procède à la mise à mort. On tient bien le cochon, qui se débat, le boucher prend un couteau à dépecer et lui rentre par la gueule pour sectionner l’artère au niveau du coup... Et le cochon, bien vivant, hurle comme c’est pas possible, le sang pisse de partout, trois ou quatre personne tiennent bien l’animal qui se débat et enfin agonise... (sans commentaires).
    Voilà, et c’est la joie, tous le monde entoure le boucher, on le félicite, puis on commence à découper le cochon qui fini en petit morceau pour le plaisir de tous. Voyez-vous, je connais des tas de bons bourgeois et bobos anti-corridas qui font élever leur cochon chez les paysans, pas très loin de Bordeaux et qui trouvent très légitime de faire tuer leur cochon comme cela. Alors pour me faire la morale, il faudra se lever très tôt.
    Moi je ne manifeste pas contre eux et j’estime qu’ils ont le droit de faire tuer leur cochon comme ils le veulent. Mais qu’ils s’abstiennent de jouer les vierges effarouchées devant une corrida.
    En fait, on voit toujours la paille dans l’œil du voisin, mais on ne voit pas la poutre dans le sien. Cordialement.
    Diego de Plana



  • diegodeplana diegodeplana 14 juin 2011 01:23

    King Al Batar, Comme vous le dites, l’HYPOCRISIE, moteur de tous ces moralistes en mal d’existence. Effectivement, comparée à toutes les horreurs du monde, la corrida n’a pas grand intérêt.
    Là aussi, je pense que nous bénéficions d’un reliquat, de toutes les grandes idées de mai 68. C’est vraiment symptomatique de cette génération qui a cru libérer plein de choses, avec de grands penseurs style Sartre. Heureusement qu’il a eu mai 68 pour attirer l’attention sur lui... Avec Simone de Beauvoir, en revanche, il avait oublié le féminisme ! Sacré Jean-Paul. Mais Gisèle Halimi était là et avec Simone, elle fonde le mouvement féministe (1971), libération de la femme et tout ce qui va avec ! Aujourd’hui, les femmes et les hommes sont tellement libres et tellement SEULS qu’ils passent le plus clair de leur temps sur des sites d’annonces, pour essayer de se rencontrer ? (sans commentaires) . Plus tous ces soixante-huitard bon teint, comme Cohn-Bendit ou Kouchner et bien d’autres, qui après des années à rechercher leurs propres convictions politiques, occupent maintenant l’espace médiatique de leur inefficacité. En fait, ils n’ont pas libéré grand-chose, au contraire, on est bien moins tolérant qu’avant 68 !
    Période, où l’art tauromachique voit un de ces plus grands toreros « El Cordobés » à l’apogée de son art (1965-1971).
    Pour une grande partie de vos réponses, je suis tout à fait d’accord avec vous et j’ajoute, s’affranchir de la tradition, c’est régresser intellectuellement, c’est renier ses racines et tout ce qui nous a fait jusqu’à aujourd’hui.
    Si on prend un peu de recul, c’est plutôt sain qu’il y ait des anti-corridas, cela montre qu’en France, on peut pratiquement tout dire et tout faire, et presque sur tous les sujets... C’est rassurant. Et puis il y a cette fameuse loi de 1901, un vrai fourre-tout, grâce à elle, on peut créer tous les matins en se levant, une ASSO, sur tous les sujets... « la vie des mouches, dans les transports en communs », « la déforestation face aux cures-dents », « pourquoi les crottes de chien adhèrent aux trottoirs », oui, il y a de nombreux sujets à traiter de toute urgence, pour bobos neurasthéniques sous Prozac.
    Plus sérieusement, en effet nous sommes dans un confort insolent voir INDÉCENT. Et nous n’avons qu’une idée, toujours la même en France, c’est juger, toujours juger et taper sur tout ! Oui c’est un sport national, dénoncer le voisin, critiquer, toujours voir s’il n’y a pas une « merde » à soulever quelque part pour nuire à son prochain. Occupation favorite de ceux qui n’ont souvent rien à « foutre » et qui sont à l’abri du besoin, les MORALISTES bien-pensants, ces bons français « cathos ». Race qui s’est terriblement développée à la libération... La France, ce beau pays où il y a eu le plus de dénonciations ! Si les Allemands avaient dû tenir compte de toutes les lettres, bien sûr, anonymes... Ils auraient fusillé les 3/4 des Français. Bon, j’arrête là, sinon je sens que je vais m’énerver et dire des choses désagréables.
    Continuez à vous défouler au boulot, c’est sympa. Cordialement.

    Diego de Plana



  • diegodeplana diegodeplana 13 juin 2011 20:40

    Kiouty, Effectivement la violence est partout et émerge de tout, même des choses les plus belles, il suffit de regarder la nature. Mais je vous « préfère » dans la défense de la violence, que dans celle de la corrida. Et puis je note que vous distinguez deux corridas, celle qui se fait dans la souffrance et l’autre ! Moi je n’en vois qu’une, celle où le torero et le taureau « souffrent ». Toutefois, la tauromachie malgré ce qu’on peut lui reprocher, n’est pas au niveau de certaines pratiques, combat de coqs, boxe Taï, ou boxe tout court, où là il y a en plus le « fric ». Des sommes énormes pour voir des HOMMES, se démolir et souvent sortir mutilés pour le restant de leur vie, ou mort, là on n’est plus dans la violence mais dans le sadisme. Tout cela, sous contrôle des mafias locales, qui maquent et entretiennent cette dépendance aux jeux, aux paris, au détriment de populations pauvres qui dilapident le peu qu’elles gagnent. Bref, comment être vraiment « neutre » et juste dans tous ces jugements, où tout sens de l’honneur, de la parole donnée, du respect de la parole de l’autre, toutes ces valeurs aujourd’hui, sont « désuètes » et n’ont plus cours ! Et puis, ce qui est rassurant, c’est que les anti-corridas n’existent que grâce à la corrida. Et puis tranquillisez-vous, on est toujours l’enfoiré de quelqu’un.
    Cordiales salutations.
    Diego de Plana



  • diegodeplana diegodeplana 13 juin 2011 19:48

    Vladivostok 1919, c’est curieux et presque contradictoire ! comment pouvez-vous aimer Pierre Desproges et ne pas voir, sur un sujet comme la corrida, l’abîme qui vous sépare de l’humour et de l’esprit de Desproge ? Dans les années 80 je n’ai pratiquement jamais loupé le « Tribunal des flagrants délires » et bien sûr, « le Petit Rapporteur » , extraordinaire émission sur TF1. Mort trop tôt (49ans) dommage, c’est souvent les meilleurs qui partent les premiers. S’il était vivant, il vous dirait, « que ce n’est pas en arrêtant la corrida, que vous ferez baisser le prix de l’essence ». L’humour, sans humour, la vie serait un enfer. Cordialement.
    Diego de Plana

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