Le résultat du tissage de la toile d’araignée est une forme géométrique que vous interprétez, alors qu’il ne s’agit simplement que de l’application d’un algorithme simple qui ne fait appel à aucune abstraction de la part de l’araignée qui lui permet de créer ce qu’on appelle une « structure minimaliste » (comme son nom l’indique...). Quand vous faîtes la vaisselle à la main et que vous nettoyez une assiette, votre main décrit sans doute un cercle, mais ce n’est pas pour autant que votre inconscient aura calculé une trajectoire basée sur ce nombre irrationnel qu’est PI.
« La définition naturelle étant celle pré-citée. (le rapport circonférence/diamètre du cercle) »
->et bien justement le fait de diviser la circonférence par le diamètre
n’a rien de naturel et est une abstraction purement humaine dans sa
subjectivité à décrire des éléments géométriques inexistants. On peut très bien décrire un cercle dans un espace euclidien sans se soucier de Pi (notre cher vieux compas).
Les constantes qui mettent en valeur le bon fonctionnement de notre univers sont à chercher du côté de la physique (constantes de Planck...). Pour écarter l’hypothèse d’un Dieu créateur, des physiciens ont émis des hypothèses d’univers infinis avec variations de ces fameuses constantes. Donc existence d’une infinité d’univers non viables puisque la moindre variation d’une des constantes de notre univers le fait effondrer ou évaporer. Je pense plutôt qu’il s’agit d’une limite de notre capacité à comprendre notre univers. L’expérience tend à soutenir que ce qui existe sert forcément à quelquechose (tout interagit), donc une infinité d’univers qui ne servent à rien, sauf à justifier notre existence ...
Trinh Xuan Thuan, scientifique et écrivain vietnâmien, explique que pour rédiger un article scientifique, il utilise l’anglais et sa concision et pour faire un essai il utilise le français et son génie.