En fait, pour vous M. Bruxman, les études doivent être utilitaristes, servir la raison économique ? Et l’attirance comme fin en soi pour l’argent le plus abondant possible une preuve d’intégration économique ? Le réalisme, c’est la société actuelle comme horizon ?
En effet, à notre époque il faut se plier aux besoins du marché, c’est un fait. Mais l’université mériterait d’afficher clairement la couleur : il y a moins 50% d’étudiants en trop dans toutes les facs de France. Mais y’aura-t-il dans le même temps du travail en conséquence dans les métiers nécessitant moins de théorie ? En France, il y a déjà suffisamment de travail, mais trop de travailleurs. Que faire ?
Oui, le salut est dans les métiers manuels où on est traité comme un moins que rien. Faire tourner l’économie, y’a que ça de vrai. Et puis tout fout le camp, va travailler gratos pour te faire bien voir, m*rde !
On peut vivre avec 500€/mois, suffit de rester chez papa/maman jusqu’à 35ans. Le BTP et l’artisanat, c’est bosser en CDD à répétition tout en se faisant considérer son taf comme de la merde qui coûte trop cher ( faut bien que le proprio finisse de payer sa BMW, ça fait partie du pack « j’ai réussi ma vie et j’ai le droit d’être condescendant avec ceux qui sont au dessous ».)
Quand une majorité de céfran sortiront de cette mentalité nostalgique des photos sepias et des « valeurs morales d’antan », on sortira enfin de l’idéologie du travail, cette morale d’esclave. Et si certains se plaisent de cette condition de larbin, qu’ils sachent que moins y’a de concurrence, plus eux travailleront, et plus ils gagneront. On travaille pas pour le RMI quand on veut construire sa vie, hein ?
Euh, la personne décédée n’était pas matador, hein. C’était une de ces personnes qui courent devant le taureau. Ca fait partie des risques, mais parler de « justice » à cette occasion...comme s’il y avait un bourreau absolu et une victime absolue dans cette joute !
Se réjouir même de la mort d’un « bourreau »(le coureur désarmé ?) par empathie pour une « victime » (le taureau, plutôt bien équipé pour se défendre y compris en pleine nature), c’est tomber aussi bas que le tortionnaire. Se réclamer d’une morale non violente tout en s’autorisant le droit à être cruel moralement, c’est...petit ? Les « bien fait ! » et autre réjouissances du malheur d’autrui, même consubstantiels aux risques pris, n’élèvent pas la personne moralisatrice.
En rapport avec le sujet : bah tant mieux, moins de cruauté et plus de bovins en liberté.