Ségolène Royal ne surjoue pas les situations, elle les vit intensément, au plus juste de son intelligence, de ses sentiments. Il ne lui est pas nécessaire de paraître plus joyeuse que la joie, plus grave que la gravité, plus triste que la tristesse, pour être convaincante. Elle est elle-même, tout simplement.
C’est ainsi qu’elle s’est présentée au Zénith dans une ambiance survoltée par plus de 4000 personnes, pour lancer son message politique de fraternité plus que jamais nécessaire en ces temps difficiles. Justement, c’est dans ces moments qu’un tel rassemblement prend tout son sens, pour galvaniser les énergies, ressentir ensemble cette complicité militante pour poursuivre notre engagement.
Cette soirée s’est déroulée en trois temps, selon une articulation parfaitement fluide (bravo aux organisateurs) entre son intervention, les films et les spectacles. Je commence volontairement par l’intervention de Ségolène Royal, empreinte d’une détermination farouche pour fustiger les désordres du capitalisme financier, dénoncer les fanfaronnades stériles du petit timonier, stigmatiser les injustices de ce régime arrogant et cynique, qui aggrave la précarité et la pauvreté des plus démunis. C’est pourquoi elle souhaite réunir tous les démocrates qui veulent un autre monde et qui agissent ardemment pour ce changement radical.
Elle a aussi déploré le comportement d’agioteurs de certains de ses petits camarades, qui s’adonnent comme quelques catégories d’actionnaires, aux spéculations les plus folles. C’est d’ailleurs avec beaucoup d’humour qu’elle a raillé les différentes figures de la calomnie, de la traîtrise et de la trahison : entre la riante primaire, la courtoise présidentielle, les gentils coups bas, les tendres attaques, les pressions amicales, les virevoltes ubuesques, etc. Bien sûr les goujats de droite en ont rajouté, Une soirée politique en diable, avec des groupes d’enfer. Ce qui n’a pas calmé les vieux démons du PS.
Il y a longtemps que je n’avais pas consulté votre site. Je suis attérré, c’est devenu un repaire de beaufs et de beauffettes dont le flambeau revient à l’auteure de ce jet d’invectives. Citant Cyrano, Ségolène Royal s’est amusée des pisse-vinaigre en rappelant "on n’abdique pas l’honneur d’être une cible" Je vais entretenir votre détestation morbide en vous précisant que j’étais au Zenith. Voici quelques impressions que je livre à votre défoulement d’atrabilaires. Fraternellement
Oui, l’intelligence économique et le traitement de l’information sont essentiels pour établir des stratégies économiques efficaces.Malheureusement, nous avons pris un retard pénalisant en la matière, faute d’avoir su passer du renseignement à l’intelligence économique et d’avoir su instaurer des réseaux efficaces de collecte, de traitement, de diffusion de l’information ouverte et fermée. Ceci tient au fait que d’anciens agents de la sécurité nationale se sont reconvertis dans cette qualification, avec leurs anciennes pratiques. A cela s’ajoute la difficulté pour les Administrations telles les Finances à passer d’une culture de la rétention d’information à une culture de la diffusion ciblée de l’information.Heureusement la situation évolue, de nouvelles formations universitaires existent, les régions ont désormais des pôles de veille et de traitement de l’information. Reste à améliore les synergies entre les organisations, ne serait-ce qu’au niveau de l’Etat.