Tout ramener à des histoires de fric, quelle insulte, quelle petitesse de vue (voir les post sur les victimes du nucléaire) : si ça déconne on versera des indemnités, toujours du fric, il n’y que ceux qui croient aux discours sur la sécurité absolue qui peuvent défendre le point de vue nucléaire. Un avion aussi est conçu avec le max de sécurité possible, mais quand ça tombe, ça tombe (mais il n’y pas besoin d’évacuer une zone de 1000 km2 pour des millénaires. Bien au delà de Flamanville, c’est l’amorce d’un changement de société que demande EELV : cesser volontairement cette course au gaspillage énergétique, pas seulement le nucléaire, et trouver des solutions de rechange avant que l’épuisement très proche des énergies fossiles ne l’oblige de façon très brutale, le pic de Hubert est passé, même dans le golfe la production décroît, et l’uranium sera épuisé dans moins de 50 ans. Pire encore dans l’aveuglement des pronuques (néologisme de circonstance), des articles ces jours ci affirment que rester dans le nucléaire coutera plus cher qu’en sortir ! Nous n’aurons plus qu’à léguer à nos enfants le livre de VS (alias BV) « J’irai cracher sur vos tombes ».
Moi je la trouve bien cette décision. Je parie qu’on va faire de même pour régler tous les autres scandales : amiante, médicaments, algues vertes, etc.
Ce qui se passe, c’est bien connu, on le sait précisément depuis la chute de Slobodan Milosevic. S’accrocher au pouvoir à tout prix, parce qu’une minute de pouvoir en plus, ça n’a pas de prix. Même quand c’est foutu, archi foutu, le pouvoir est la plus pernicieuse des maladies. Une maladie qui fait que vous vous prenez pour un dieu, irremplaçable, éternel et indestructible. Même chez nous quand ça ne va pas, ils nous demandent d’attendre les élections (des fois que ça marche, et ça marche souvent, il suffit de faire souffler le vent de l’oubli). Mais qu’ils sachent tous que le Götterdämmerung* est commencé.
* : le crépuscule des dieux, dans la mythologie scandinave.
Encore moi. Ah, l’idiot. Le déficit se calcule sur les recettes, pas sur les dépenses. Le déficit est donc de 36,4 %. Petite pub : plein d’infos sur www.dolecologie.com