bonjour à tous, l’intitulé même de cet article, sous forme de question philosophique, prête à confusion. puis, le développement du problème, traité par ce brave Mr Valmour, est, certes, talentueux, mais pathétique, pauvre, et démagogique.
en effet, comment peut-on encore poser la question d’une relation entre l’Islam et la violence, sans prendre conscience des réalités actuelles ? comment peut-on tout rapporter aux Musulmans, en fermant les yeux sur les postures dominatrices et barbares du monde occidental ? Certes, les Musulmans sont impliqués dans la majeure partie des conflits mondiaux ... mais ... en tant qu’agresseurs, ou en tant qu’opprimés ? les Palestiniens, occupés et humiliés ; les Tchétchènes (ils sont Musulmans), exterminés dans l’indifférence générale par les Russes, les Musulmans du Sud Thaïlande, et des Philippines ? les Irakiens étaient-ils si violents avant l’invasion américaine ? donc oui, il y a de la violence dans le monde Musulman (et pas dans l’Islam) mais qui fait suite aux agressions des armées étrangères.
certains me parleront de Jihad pour justifier le fait que l’Islam ait un lien avec la violence. oui ! mais le Jihad est un système de défense militaire, et le Coran dit « combattez les comme ils vous combattent, et ne transgressez point » : les premiers Musulmans étaient victimes des persécutions, au Moyen Age, et le Coran a, un moment donné, autorisé les Musulmans à se défendre, d’où l’aspect défensif du jihad !
mais je pose la question dans l’autre sens : en se justifiant par l’exportation forcée de la démocratie et des « valeurs » occidentales, est ce que l’Occident possède un gène terroriste ? à savoir que c’est l’Europe qui est coupable des pires actes commis sur l’Humanite : la traite des Noirs, la Shoah, les Dragonnades, la Colonisation etc... ce n’était pas des Musulmans !!!
Bonjour à tous,
plus le temps passe, plus je me résous à croire que l’on ne peut pas, au nom de la liberté d’expression, porter atteinte à l’honneur et à la dignité des personnes, en stigmatisant leur religion en l’occurence, et en ignorant volontairement ou non, le fait que ces personnes fondent leurs vies sur certains principes, par amour et par foi en leur croyance.
ne brandissons pas cette notion de liberté d’expression pour justifier des attaques, alors que cette liberté n’est vouée qu’à permettre le débat respectueux, conscient et raisonné ; et à nous épanouir des idées des gens qui nous entourent. Or, depuis quelques mois, au nom de cette liberté, qui nous est chère à tous, les uns stigmatisent les autres, les autres insultent les uns, et nous assistons à un dénigrement, à un manque de respect ouvertement exprimé (et souvent à l’égard de l’Islam), et à un déchaînement des passions à chaque fois qu’il s’agit de cette religion porteuse des plus hautes moralités.
au nom de la liberté d’expression, je ne pourrais pas porter atteinte à la mémoire des Juifs ; au nom de la liberté d’expression, je ne pourrais pas non plus m’en prendre à la mémoire des Noirs... et cette valeur ne me donne en aucun cas le droit de m’en prendre sans retenue à cette communauté unie et solidaire, représentant plus d’un milliard de croyants qu’est la communauté musulmane.
Redeker a eu tort d’être si virulent vis-à-vis de l’Islam et de ses adeptes, espérons que ne se reproduiront plus ce type de situations qui, et nous le sentons bien, divise systématiquement les peuples, et dresse un camp contre l’autre.