Là comme partout dans notre société matérialiste tout est bon pour faire de l’argent. Il faut remettre l’argent à sa place. C’est un bon serviteur mais un mauvais maître. Notre système économique nous mange. L’économie doit être au service des hommes, on a mis l’homme au service de l’économie dans un premier temps, et l’économie au service de la finance ensuite.
Courage on y arrivera. C’est vrai qu’@ est un outil formidable, et je remarque l’attachement de beaucoup pour les logiciels libres. Et que finalement la gratuité y est beaucoup présente. Par exemple plusieurs fois j’ai été dépanné sur des forums par des personnes qui ont donné de leur temps. je trouve ça super.
Comment savoir ? S’appuyer sur l’histoire n’est pas suffisant, car l’histoire ne se répète jamais à l’identique. Si on s’appuie sur l’exemple de la crise de 29, on remarque que la France a été moins touchée que les EU, notamment parce qu’elle était déjà engagée dans une économie que l’on peut qualifier de plus administrée. Par contre si la choc a été moins rude, la sortie de crise a été plus longue.
Bien sûr que nous souffrirons aussi. Et cela sera d’autant plus vrai que nous sommes petit...Je ne me réjouis pas de cet effondrement. Même si je l’avoue, j’ai bien malgré moi une satisfaction intellectuelle à voir se vérifier ce que j’expliquais à mes étudiants au milieu des années 80. Difficilement, car j’étais à contre courant. Aujourd’hui on comprend mieux à quel point le caractère artificiel de la croissance n’est pas sain. Car fondé sur l’endettement, et pour une part notable sur l’injustice. C’est parce que le partage de la valeur ajoutée ne respecte plus la part légitime qui doit revenir aux salaires, que beaucoup plus doivent s’endetter et plus lourdement.
S’il ressort de tout cela, que nous rompons avec la logique du capitalisme que déplorais F. Perroux http://spesmethodologie.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=71&Itemid=1 , et qu’alors nous remettons l’économie à sa place, c’est à dire aux services des personnes, alors il sortira de cette crise un plus grand bien. Et finalement, nous ressortirons plus riche. Pas en avoir, mais en possibilité d’être.
merci de toute cette analyse, qui m’apprend beaucoup et qui m’incite à me réveiller et à défendre mes racines, ma culture, mes traditions, mon mode de vie, ma religion. J’aime tout cela, ce qui n’est pas mépriser qui que ce soit !
je suis effectivement étonné du caractère anti démocratique du processus. Dans nos racines politiques et culturelles avec Rome et Jérusalem, nous avons Athènes qui nous a transmis à la fois, le sens de la « polis » et celui de la mesure. Avec l’UE nous nous en éloignons. avec certains commentaires aussi.