L’exemple même d’une Loi dictée par du lobbying, à l’américaine. La Loi doit être l’expression de l’intérêt général. Elle se fourvoie ici en exprimant des intérêts particuliers.
Les maisons de disques ont vu dans Internet leur plus grand ennemi. Leur monopole allait voler en éclats. Leur finalité étant de distribuer et promouvoir des disques (évidemment on imagine mal Johnny Hallyday ou Maxime Le Forestier vendre leurs disques à la criée), Internet allait les tuer. Il fallait réagir.
Ce n’est pas le téléchargement illégal qui a tué le disque pour des raisons diverses :
- un type qui télécharge des centaines d’albums par mois ne les aurait pas tous achetés. Le manque à gagner est biaisé.
- écoutez RTL2 (ou RFM ou qui vous voulez, c’est pareil) et comptez le nombre de fois en une semaine ou sont diffusées ’Take on me’ de a-ha ou ’Cargo de nuit’ d’Axel Bauer... La radio ne remplit plus son rôle.
- la dématérialisation engagée avec le mp3 n’influera pas sur les artistes et les éditeurs mais elle tuera inéluctablement les Majors. Beaucoup d’artistes talentueux s’autodistribuent sur le net et ça marche (www.cyrilpaulus.com par exemple)
Pour finir, je pense que si j’avais une âme d’artiste, gagner un petit salaire de français moyen ne me déplairait pas pour peu qu’on parle encore de moi dans 100 ans
Au lieu de cela, les artistes bénéficient d’un système ultra protecteur de dons à leur progéniture (ce que vous et moi qui nous nous serons crevés la paillasse n’auront pas) via les droits d’auteurs.
Lalanne, qui est un vrai artiste, préfère j’en suis sûr émarger à 1500€ par mois mais être reconnu et laisser son nom à la postérité.
Par nature, je me méfie de la radio du diable. Il faudra voir ce qu’il en est.
Néanmoins, la société a la police qu’elle mérite.
Si des policiers sont allés interpeller une gamine de 14 ans, c’est que des parents ont déposé plainte pour une bagarre d’ados ou que le collège a fait un signalement d’événement grave au procureur de la République. Déjà ça commence bien. En d’autre temps -pas si éloigné-, le surgé aurait distribué quelques baffes et l’histoire en serait restée là.
Ensuite, il faut mettre en avant que la garde à vue n’est pas une punition. Elle est juridiquement le seul moyen pour un policier de garder quelqu’un à sa disposition pendant un temps certain. Une bagarre, c’est un truc à deux balles mais pour s’expliquer sur les tenants et les aboutissants, ça risque de prendre plus de 5 minutes.