En ce moment, il faut être capable de réagir concrètement et les discours sur le capitalisme ne sont pas tout. Ce qui est lamentable, c’est que précisément des grandes gueules qui se disent « anticapitalistes » ne lèvent pas le petit doigt pour défendre concrètement l’internet libre.
Quel candidat, même de la « gauche de la gauche » ou « d’extrême-gauche » a dit quelque chose à ce sujet pendant la campagne des municipales ? Pourtant, l’internet est très loin d’être sans importance pour le bon fonctionnement des communes et, de surcroît, la date du 3 avril c’est juste après les municipales.
Pour qui roulent tous ces prétendus « anticapitalistes » ?
Quel rapport avec le problème que l’on débat ici ?
Le matériel d’accès payant, ou proposant des marchandises diverses, existe déjà sur l’internet libre. Mais même ce matériel est largement menacé, et surtout la libre initiative en la matière.
Ce que l’on cherche à nous imposer, c’est le contrôle de l’internet par quelques-uns. En clair, une logique de monopole qui s’appliquera également au commerce en ligne et à toutes sortes d’échanges.
« Little Scarlet Pimpernel....Faudrait quand même que vous commenciez a réfléchir par vous même...L’homme n’a aucun droit sur la planète »
Drôle de conception. De quel droit laissez-vous entendre que Little Scarlet Pimpernel ne réfléchit pas par elle-même ? Tout simplement, lorsque quelqu’un a pris la peine d’écrire un texte raisonnable, intéressant et utile, rien de plus logique que de le diffuser à son tour.
Les sites de La Quadrature du Net et de Save the Internet sont manifestement le fruit de beaucoup de travail. Saluons donc cet effort, qui met à la disposition des internautes de nombreuses informations et réflexions pertinentes ensemble avec des moyens de mobilisation.
Quant au fatalisme du genre :
Il n’existe aucune égalité dans la vie...même sur le
net..le croire c’est être naif..Il y aura toujours des priorités c’est
ainsi (pas juste) mais nous ne pouvons rien faire contre cela...Les
puissants mènent la danse..
C’est une étrange attitude. Comme s’il n’y avait pas eu des révolutions dans l’histoire, comme si une mobilisation populaire ne pouvait pas produire des résultats... Pourtant, en France même les conquêtes sociales et démocratiques ont bien été le résultat de luttes populaires.