et au nom du sacro-saint principe de précaution, nous nous retrouverons à l’avenir dans des situations de plus en plus ubuesques. Habitant les froides marches de l’est et ayant la chance de pouvoir suivre les journaux tv sur mon lieu de travail, ces moments sont devenus l’occasion de franches parties de rigolades entre collègues.
J’exerce depuis 1976 et je ne peux qu’approuver votre article. Je me permet d’ajouter que nous assistons aujourd’hui à une main mise sur la profession infirmière de ceux que j’appelle avec un dédain non dissimulé les « technocrates du soin », ceux qui ont oublié -l’on-t-ils jamais su- la noblesse de la profession pour devenir des managers et dont la seule vision de la dimension soignante est comptable, de ceux qui ont érigés en dogme certaines théories de modèles conceptuels en soins infirmiers(Virginia Henderson et Marjorie Gordon entre autres), modèles dont ils sont devenus les grand prêtres et les gourous avec toutes les dérives sectaires que l’on peut imaginer, de ceux enfin qui ont oublié- sauf en parole et en écrits- (et Dieu sait qu’ils en écrivent des c.......), la dimension humaine de notre profession. Avez-vous déjà essayé d’en chercher au lit du malade !!!
grippe annuelle : mortalité entre 3000 et 8000 personnes selon la virulence. grippe H1N1 : mortalité pour l’instant : 45 décès, ce qui pourrait faire à la fin du printemps en extrapolant : 800 décès.
savez-vous comment les médecins virologues et autres épidémiologistes appellent la grippe H1N1 : LA GRIPPETTE, ou encore LA GRIPPE PARACETAMOL.
Il est vrai que les étudiants en soins infirmiers ont été réquisitionnés pour vacciner, mais par deux fois déjà, dans ma région en tout cas, les dates de réquisition ont été reportées, ce qui semblerait démontrer que l’engouement de la population pour se faire vacciner ne soit pas énorme.