Diplômé en droit de l’université de Toulouse I sciences sociales, j’anime en compagnie de mon épouse, un lieu de vacances et de séminaires dans les Pyrénées.
Cet article, au demeurant, intéressant, en ce qui concerne les éléments techniques, me parait fort discutable sur le plan des analyses qu’en tire l’auteur, ainsi que plusieurs commentateurs.
1) Notre pays vit dans un système de démocratie représentative. Dans ce système, les citoyens délèguent une partie de leurs pouvoirs à des représentants, députés qui composent le parlement, président qui dirige l’exécutif.
2) Si nos représentants sont achetés par des intérêts financiers, c’est que nous les avons choisi sans prendre assez de précautions. Donc, la première proposition de l’auteur de l’article, qui dit vouloir rendre le pouvoir de décision au peuple, revient à remettre ce pouvoir entre des mains qui, de fait, n’arrêtent pas de se tromper car ce même auteur, affirme que cette situation est pérenne depuis de nombreuses années.
Quel avantage le simple citoyen retirera-t-il d’un tel changement ?
3)Concernant la fusion de Suez et de GDF, ainsi que les participations croisées de Messieurs Desmarais, Frère, et Arnault dans le capital de plusieurs entreprises qui revêtent une importance majeure mondialement, que dire ?
De tout temps, la planète a été dirigée par des individus plus ou moins doués. On peut cependant constater que la fin du vingtième et le début du vingt-et-unième siècle se sont déroulé sans conflit majeurs en Europe de l’ouest. Peut-être ces dirigeants sont-ils moins sanguinaires et plus commerçants que les précédents ?
En tout cas, de manière certaine, et ce depuis la nuit des temps, partout ou une société base ses valeurs sur le commerce et les échanges, elle est beaucoup plus sereine et paisible que lorsqu’elle choisit le dogme et la terreur.
« Les moineaux sarkophiles » ?
Doit-on comprendre les français qui ont porté Nicolas Sarkozy à la présidence de la République ?
Car, si c’est le cas, il serait bon de rappeler que l’exercice de la démocratie suppose le respect du principe de majorité exprimée en faveur d’un candidat, ici, en faveur d’un programme.
De surcroit, la chanson triste et imbécile des donneurs de leçons gauchisantes, lasse tous les gens qui travaillent.
Commencée en 1968, avec le slogan « il est interdit d’interdire », elle a ruinée le corps de l’éducation nationale.
Vecteur du tout-état, duquel il est vrai, on peut sourcer les origines jusqu’à Richelieu, voire peut-être un peu plus loin dans notre histoire, elle a privée notre pays de la dynamique que génère la créativité du commerce. Regardons nos voisins, britanniques, hollandais, espagnols ou allemands.
Tous ont compris que le délire de la sur-étatisation était un leurre dangereux. Nos éxécutifs départementaux ne font pour beaucoup que répéter les réflexes pavloviens de centralisation éffrénée, et de sur-administration.
Par l’élection de Nicolas Sarkozy, les Français ont certainement voulu donner un coup d’arrêt à cette tendance suicidaire.
Aussi, le coeur des vierges de l’intelligentsia socialiste serait-il mieux inspiré de chercher à comprendre pourquoi les français le renvoie systématiquement dans les cordes que de venir poser des principes anti-démocratiques sur les forums de discussion de la République.
Comme vous avez raison !!! Malheureusement, ces pratiques sont considéré par beaucoup de nos représentants comme la norme. J’en veux pour preuve le parcours du député Idiart, élu socialiste de la 8ème circonscription de la Haute-garonne. Rien n’arrête ces prévaricateurs. Alors que la police nationale relève 22 fois l’infraction de faux en écriture publique commise par cet élu, http://www.cabe2007.com/telechargements
le parquet classe sans suite.
Ce triste personnage n’a rien trouvé d’autre que d’inventer un syndicat (SYGES) ayant pour objet de fabriquer des maisons, puis de les transporter par ballons dirigeables sur une distance de quelques dizaines de kilomètres.
Vice-président de la commission des finances de l’assemblée nationale, ce contrôleur du trésor en retraite ne rend aucun compte de gestion pendant trois ans. Interrogé sur les emplois pharaoniques du syndicat par l’officier de police chargé de l’enquête, ledit député déclare qu’il ne se souvient pas, qu’il regrette, qu’il n’était pas là ; toutes réponses qui conduiraient n’importe quel citoyen lamda en prison sans passer par la case départ.
Mais ici, que neni, ... Voila notre bon gabelou reparti pour un autre mandat, et donc couvert de nouveau par sa belle immunité parlementaire.
Ces faits sont tout simplement dégoutants. Je ne vois que ce qualificatif pour décrire l’attitude mentale de cet élu.
Il se présente sous l’étiquette socialiste, et sa circonscription regorge de RMIstes, ainsi que de bénéficiaires de divers transfert sociaux. Aucune dynamique économique qui pourrait déranger les clientèles de ce roi fainéant.
Monsieur le Président, réformez nos institutions de façon à ce que notre république soit définitivement débarrassé de ce type de personnage, jamais responsable, jamais présent, toujours servi.
L’ours, cher ami, est une bête. Vous savez, ces quadripèdes démunis de sens critique, qui est le propre de l’homme.
Quant à ces talents de dévoreurs de blancs moutons, pour le moment, il dévore plus de subventions que d’innocentes et blanches brebis.
Pour être plus explicite, vos menaces larvées me font doucement rigoler. Les personnes de votre accabit avancent toujours masquées, c’est si confortable...
Bon vent, cher ami, dans la jungle des articles de loi et de la jurisprudence qui vous dédouanera de votre devoir citoyen de regarder les choses en face.
Votre article est questionnant pour les citoyens que nous sommes. Commnent empècher les élites de se parler ? Il me semble y avoir plus d’inconvénients que d’avantages à les voir s’ignorer. Quelles collusions entre les milieux financiers et les milieux politiques ? Qui est vraiment au courant sauf les intéréssés eux-même, évidemment, ils ne parleront pas publiquement des liens qui existent entre les différents espaces de pouvoir.
En terme de lisibilité, je pense que nos dirigeants sont l’image qui reflète notre propre manière de concevoir la collectivité.
Dans les pays démocratiques, nous sommes les décideurs puisque nous votons pour nos représentants. Peut-être devrions-nous assortir notre soutien par le vote de certaines conditions. Ainsi, pourrions-nous soumettre le candidat d’un parti aux élections municipales à la condition suivante : nous vous soutiendrons seulement si vous acceptez de publier les enregistrements de vos délibérations en conseil municipal sur le site internet que nous avons créé.
Ainsi, nous rendrions un peu d’espace de liberté aux citoyens que nous sommes, et n’en doutons pas, nous limiterions les pratiques douteuses qui sont le fait de certains élus.
Mais cette initiative nous appartient. Jusqu’à ce jour, je n’ai pas eu connaissance de telles pratiques sur le territoire de la République. Hors, si nous voulons combiner démocratie représentative et démocratie directe pour refonder les liens d’admiration, de crainte et d’affection, qui ont longtemps présidé aux relations entre les français et leurs dirigeants, il se peut que ce type de pratiques nous soient fort utiles.
En somme, nous aurons toujours besoin de dirigeants. Mais il ne tient qu’à nous de limiter la démesure dans l’usage qu’ils font des pouvoirs que nous leur déléguons.